RUSSIE ET GÉORGIE III
La petite Géorgie est en train de se rendre compte de la duplicité et du cynisme du gouvernement russe. Malgré la signayue d’un accord en six points, les soldats russes ne se retirent pas vraiment du territoire de l’ancienne république soviétique, et même lorsqu’ils le font, ils entendent occuper une portion de territoire non négligeable, ce qui laisse augurer de graves difficultés par la suite.
Certains comportements russes sont inacceptables, par exemple vouloir contrôler la route allant de la capitale Tbilisi vers la Mer noire, un peu comme si on voulait garder un doigt menaçant posé sur la jugulaire de la petite république du Caucase.
Membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, la Russie bloque toute résolution et toute condamnation de ses actes inconsidérés. Mais ce qui est intéressant, c’est la lutte qui fait rage au sommet de la direction russe : apparemment, le président Medvedev serait pour calmer le jeu tandis que M Poutine, qui détient la réalité du pouvoir, incarne la ligne dure visant à décourager tout nouvel exemple d’indépendance ou d’inconduite (aux yeux de Moscou) d’autres régions de la fédération de Russie.
La seule sortie possible de la crise, c’est l’intégration de la Géorgie au sein de l’OTAN et dans ce cas il y a une solidarité de défense entre les membres : les autres états doivent se porter au secours d’un état attaqué… On voit d’ici les dangers de confrontation que cela implique.
La nervosité de M. Poutine et des généraux russes s’explique par leur hantise de voir l’OTAN s’installer en Ukraine, dans les états baltes, la Pologne, la Roumanie, la Bulgarie, la république tchèque, etc… et la Géorgie.
Il y a fort à parier que les USA et la Russie vont devoir se livrer à un marchandage qui modifiera la donne en Europe et dans le monde. Les Géorgiens feraient bien de me méfier : dans cette partie d’échecs, Russes et Américains pourraient conclure un accord de frappe contre l’Iran et on oublierait un peu la petite république. Les états sont des monstres froids, ne l’oublions pas. Et la Russie est prête à des concessions, si cela peut sauver son pré carré.
La petite Géorgie est en train de se rendre compte de la duplicité et du cynisme du gouvernement russe. Malgré la signayue d’un accord en six points, les soldats russes ne se retirent pas vraiment du territoire de l’ancienne république soviétique, et même lorsqu’ils le font, ils entendent occuper une portion de territoire non négligeable, ce qui laisse augurer de graves difficultés par la suite.
Certains comportements russes sont inacceptables, par exemple vouloir contrôler la route allant de la capitale Tbilisi vers la Mer noire, un peu comme si on voulait garder un doigt menaçant posé sur la jugulaire de la petite république du Caucase.
Membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, la Russie bloque toute résolution et toute condamnation de ses actes inconsidérés. Mais ce qui est intéressant, c’est la lutte qui fait rage au sommet de la direction russe : apparemment, le président Medvedev serait pour calmer le jeu tandis que M Poutine, qui détient la réalité du pouvoir, incarne la ligne dure visant à décourager tout nouvel exemple d’indépendance ou d’inconduite (aux yeux de Moscou) d’autres régions de la fédération de Russie.
La seule sortie possible de la crise, c’est l’intégration de la Géorgie au sein de l’OTAN et dans ce cas il y a une solidarité de défense entre les membres : les autres états doivent se porter au secours d’un état attaqué… On voit d’ici les dangers de confrontation que cela implique.
La nervosité de M. Poutine et des généraux russes s’explique par leur hantise de voir l’OTAN s’installer en Ukraine, dans les états baltes, la Pologne, la Roumanie, la Bulgarie, la république tchèque, etc… et la Géorgie.
Il y a fort à parier que les USA et la Russie vont devoir se livrer à un marchandage qui modifiera la donne en Europe et dans le monde. Les Géorgiens feraient bien de me méfier : dans cette partie d’échecs, Russes et Américains pourraient conclure un accord de frappe contre l’Iran et on oublierait un peu la petite république. Les états sont des monstres froids, ne l’oublions pas. Et la Russie est prête à des concessions, si cela peut sauver son pré carré.