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  • LA RUSSIE ET LA GEORGIE IV

     

    LA RUSSIE ET LA GEORGIE IV
        Les éditoriaux du week end ont encore porté sur l’attaque russe contre la Géorgie. Les journalistes se demandent si la Russie veut rester une partenaire de l’Europe et des démocraties occidentales ou si elle veut devenir une menace.
        Au fond, la Russie lutte contre le déclin qui la menace. Toutes propotions gardées, on peut se demander ce que cherche La Russie et la comparer au sort de l’empire austro-hongrois avant et après la première guerre mondiale. Alors que Vienne était la capitale de l’empire le plus puissant d’Europe avec sa fameuse double monarchie, en 1955, il fallut qu’elle renonce à tout, absolument tout, pour que les Russes, contre la proclamation de la neutralité, veillent bien se retirer de son territoire… Et pourtant, le pays est resté démocratique, sans menacer le moindre de ses voisins.
        Ce qui nous fait un peu peur, c’est que les USA ont commencé à envoyer des navires de guerre chargés, dit-on, d’aide humanitaire… Enfin, souvenez vous, s’il vous plaît, de mon blog consacré à Hegel et au concept de la formidable positivité du négatif : en attaquant la Géorgie, M. Poutine a poussé la Pologne à signer le pacte de bouclier anti-missile, la chancelière fédérale à dire qu’on accueillerait à bras ouverts la Géorgie dans l’OTAN et enfin, l’Ukraine, grand pays qui compte, à demander qu’on accélère son intégration dans l’Alliance de l’Atlantique Nord.
        Il n’y a pas que le président géorgien qui a commis une erreur, le premier ministre russe en fit autant.
     

  • LE DÉPART DE PERVEZ MUSHARRAF

     

     

    LE DÉPART DE PERVEZ MUSHARRAF
        Ce n’est pad demain que se réaliseront les idéaux de paix universelle, rêvés par des hommes aussi différents que le prophète Isaïe (VIIIe siècle avant Jésus) et le philosophe allemand Kant (mort en 1804). Les tribulations d’un pays comme le Pakistan, pays né dans la douleur et l’arrachement, le prouvent à l’envi. Issue d’une partition de l’Inde en 1947, le Pakistan qui regroupe la majorité des musulmans du sous continent a presque toujours été dirigé par des militaires et les coups y furent légion.
        Su le général Musharraf part, c’est, en autres parce que les USA ne supportaient plus son double jeu, notamment celui de l’ISI, les puissants services secrets de l’armée qui aident les talibans plus ou moins ouvertement. L’attaque perpétrée contre l’ambassade de l’Inde à Kaboul l’a, semble-t-il, montré.
        Le monde occidental ne peut se permettre une défaite en Afghanistan, ce pays même que les généraux pakistanais considèrent comme vital pour servir de profondeur stratégique en cas d’attaque indienne…  Mais comme rien n’est simple dans ces régions là, il faut ajouter à cela les menées d’al-Quaida qui réussit à s’infiltrer partout où elle peut : le terrible attentat suicide contre l’usine d’armement au Pakistan l’a montré ces jours derniers. Si cela continue, on pourra hélas comparer l’Irak et le Pakistan, au plan des victimes des attentats suicides.
        Que va faire le nouveau gouvernement pakistanais et qui remplacera le général-président ? Il semblerait que le nouveau chef d’Etat-major, formé aux USA et ami  de Washington, ne veille pas s’impliquer directement. Mais l’armée, seul corps vraiment constitué au Pakistan, continuera d surveiller de près la situation : toujours cette hantise d’une attaque indienne et ce souvenir cuisant de deus humiliantes défaites militaires.
        Et quand sait que l’Inde et le Pakistan sont des puissances nucléaires…
     

  • RUSSIE ET GÉORGIE III

     

    RUSSIE ET GÉORGIE III
        La petite Géorgie est en train de se rendre compte de la duplicité et du cynisme du gouvernement russe. Malgré la signayue d’un accord en six points, les soldats russes ne se retirent pas vraiment du territoire de l’ancienne république soviétique, et même lorsqu’ils le font, ils entendent occuper une portion de territoire non négligeable, ce qui laisse augurer de graves difficultés par la suite.
        Certains comportements russes sont inacceptables, par exemple vouloir contrôler la route allant de la capitale Tbilisi vers la Mer noire, un peu comme si on voulait garder un doigt menaçant posé sur la jugulaire de la petite république du Caucase.
        Membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, la Russie bloque toute résolution et toute condamnation de ses actes inconsidérés. Mais ce qui est intéressant, c’est la lutte qui fait rage au sommet de la direction russe : apparemment, le président Medvedev serait pour calmer le jeu tandis que M Poutine, qui détient la réalité du pouvoir, incarne la ligne dure visant à décourager tout nouvel exemple d’indépendance ou d’inconduite (aux yeux de Moscou) d’autres régions de la fédération de Russie.
        La seule sortie possible de la crise, c’est l’intégration de la Géorgie au sein de l’OTAN et dans ce cas il y a une solidarité de défense entre les membres : les autres états doivent se porter au secours d’un état attaqué… On voit d’ici les dangers de confrontation que cela implique.
        La nervosité de M. Poutine et des généraux russes s’explique par leur hantise de voir l’OTAN s’installer en Ukraine, dans les états baltes, la Pologne, la Roumanie, la Bulgarie, la république tchèque, etc… et la Géorgie.
        Il y a fort à parier que les USA et la Russie vont devoir se livrer à un marchandage qui modifiera la donne en Europe et dans le monde. Les Géorgiens feraient bien de me méfier : dans cette partie d’échecs, Russes et Américains pourraient conclure un accord de frappe contre l’Iran et on oublierait un peu la petite république. Les états sont des monstres froids, ne l’oublions pas. Et la Russie est prête à des concessions, si cela peut sauver son pré carré.

        La petite Géorgie est en train de se rendre compte de la duplicité et du cynisme du gouvernement russe. Malgré la signayue d’un accord en six points, les soldats russes ne se retirent pas vraiment du territoire de l’ancienne république soviétique, et même lorsqu’ils le font, ils entendent occuper une portion de territoire non négligeable, ce qui laisse augurer de graves difficultés par la suite.
        Certains comportements russes sont inacceptables, par exemple vouloir contrôler la route allant de la capitale Tbilisi vers la Mer noire, un peu comme si on voulait garder un doigt menaçant posé sur la jugulaire de la petite république du Caucase.
        Membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, la Russie bloque toute résolution et toute condamnation de ses actes inconsidérés. Mais ce qui est intéressant, c’est la lutte qui fait rage au sommet de la direction russe : apparemment, le président Medvedev serait pour calmer le jeu tandis que M Poutine, qui détient la réalité du pouvoir, incarne la ligne dure visant à décourager tout nouvel exemple d’indépendance ou d’inconduite (aux yeux de Moscou) d’autres régions de la fédération de Russie.
        La seule sortie possible de la crise, c’est l’intégration de la Géorgie au sein de l’OTAN et dans ce cas il y a une solidarité de défense entre les membres : les autres états doivent se porter au secours d’un état attaqué… On voit d’ici les dangers de confrontation que cela implique.
        La nervosité de M. Poutine et des généraux russes s’explique par leur hantise de voir l’OTAN s’installer en Ukraine, dans les états baltes, la Pologne, la Roumanie, la Bulgarie, la république tchèque, etc… et la Géorgie.
        Il y a fort à parier que les USA et la Russie vont devoir se livrer à un marchandage qui modifiera la donne en Europe et dans le monde. Les Géorgiens feraient bien de me méfier : dans cette partie d’échecs, Russes et Américains pourraient conclure un accord de frappe contre l’Iran et on oublierait un peu la petite république. Les états sont des monstres froids, ne l’oublions pas. Et la Russie est prête à des concessions, si cela peut sauver son pré carré.