LA VICTOIRE DE TSIPPI LIVNI
En donnant, même à une très courte tête l’avantage ( à peine 1% et tout juste 432 voix d’avance) à Madame Livini sur son concurrent le général Shaoul Mofaz, les électeurs du parti majoritaire en Israël, Kadima, n’ont peut être pas rendu un service signalé à leur pays. Et ce pour plusieurs raisons.
D’abord, n’est pas Golda Méir qui veut. La manière dont la ministre des affaires étrangères a géré la guerre contre le Liban est édifiante sur ce point. Ensuite, ce ne serait que justice qu’elle parle, elle aussi, comme les deux autres pilotes de la guerre : Ehud Olmert et l’ancien ministre de la défense Pérets. Jamais guerre d’Israël ne fut dirigée de manière calamiteuse.
La seconde raison est que la ministre n’a aucune expérience militaire , ni sur le terrain, si dans les administrations. Sera-t-elle prise au sérieux par les Arabes ? C’est peu probable. Certes, elle fait preuve devant les caméras d’une mâle assurance, mais qu’en serait-il si elle devait déclencher une attaque fatidique contre l’Iran ?
La toute prochaine étape est la désignation par le président de l’Etat pour qu’elle constitue un gouvernement. IL y a fort à parier qu’elle n’y parviendra pas en 41 jours et que le pays s’orientera vers des élections anticipées. Car Benjamin Netanyahu, qui a d’ailleurs déjà été Premier Ministre, a déjà programmé son retour. Il a le vent en poupe dans les sondages qui lui prédisent un succès quasi- assuré.
Les choses eussent été fort différentes si le général Mofaz avait été désigné. Mais attendons la suite pour voir.
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LA CRISE FINANCIÈRE
LA CRISE FINANCIÈRE
On ne parle que de cela. Les journaux lui consacrent leur une, les manchettes de toutes les publications du monde entier en sont préoccupées ; la crise financière est sur toutes les lèvres.
Cela avait commencé avec le problème des subrpimes, ces crédits à taux variables que la classe moyenne américaine a abusivement utilisés sur les conseils de banquiers pas très honnêtes et qui aujourd’hui, lui coûtent chers. Faute de rembourser les dettes, des centaines de milliers d’Américains se retrouvent à la rue, ce qui est un scandale. Il y eut aussi des banquiers qui rachetèrent les dettes et les créances auprès d’autres organismes financiers et les revendirent à d’autres qui en firent de même, etc…
C’est seulement aujourd’hui que l’on ne rit plus au nez de ceux qui réclamaient toujours plus fort un minimum de moralisation des pratiques boursières et bancaires… Désormais, on se rend compte de l’étendue du gouffre, si on laisse faire sans réagir : 221 milliards de dollars déboursés par les banques centrales pour tenter de stopper l’hémorragie ! Serions nous déjà en 1929 sans nous en rendre compte ?
On se souvient des propos lénifiants du milieu de l’été : mais non, nos économies européennes sont saines, la crise ne nous affectera pas, c’est une affaire américaine, nous ne sommes pas en récession…
Tout ces faux semblants ont volé en éclats : on découvre que certaines grandes banques européennes (françaises, anglaise, etc…) sont touchées à hauteurs de plusieurs centaines de millions de dollars…
On a laissé quelques aventuriers mettre en péril le système bancaire mondial. Funeste erreur. Espérons que cela rentrera dans l’ordre et surtout, que l’on saura tirer les erreurs de ce présent douloureux.
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L’ABOLITION DE LA PEINE DE MORT EN FRANCE
L’ABOLITION DE LA PEINE DE MORT EN FRANCE
Le 18 septembre 1981, l’Assemblée Nationale abolissait la peine de mort en France par 369 voix contre 113. Ce fut une victoire éclatante, sans appel, confortant les adversaires de la peine capitale dans l’Hexagone.
La mesure en question partie du programme présidentiel de François Mitterrand et de son futur ministre de la justice, Robert Badinter, celui-là même qui avait sauvé de la guillotine un certain Patrick Henry, l’assassin d’un petit garçon.
Quel bilan tirer de cette mesure ? Tout d’abor, un soulagement, même si parfois on peut regretter que cette peine capitale n’existe plus alors que son caractère dissuasif était plutôt impressionnant. Mais au moins, le matin, on ne découvre plus à la une des jours, que la guillotine a coupé la tête d’un condamné dans une prison française…
On regrette, cependant, que les meurtres de policiers, les rapts d’enfant et parfois aussi leur mise à mort ne soient pas plus sévèrement punis. Mais au fond, est-ce que la peine de mort était vraiment dissuasive ? On peut en douter. On le voit bien aux USA où un Etat comme le Texas brille par son application systématique de cette peine sans que cela n’affaiblisse le taux de la criminalité la plus grave.
En fait, on en reviendra toujours à l’éducation et à la culture, sans oublier une certaine justice sociale. Si l’on développait plus les écoles, l’enseignement et la santé on aurait moins de délinquants, excepté peut-être quelques cs isolés qui auraient plus leur place dans des établissements psychiatriques que dans des prisons.
Malheureusement, l’aide sociale est restera toujours le parent pauvre des budgets de tous les Etats. Je lisais hier après-midi les œuvres d’un théologien allemand Léo Baeck qui écrivait au cours des années vingt sur l’importance de la solidarité sociale et qui disait qu’une société véritablement humaine était celle où le lien de solidarité entre les hommes était le plus fort. C’est vrai, mais certains s’oublient et cela donne l’assistanat à vie. Ce qui n’est pas une solution, à la longue.