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  • GEORGES BUSH ET LE JOURNALISTE IRAKEIN

     

    GEORGES BUSH ET LE JOURNALISTE IRAKEIN
        Les images, diffusées en boucle, ont fait le tour du monde entier : un journaliste irakien, présent à une conférence de presse du président irakien à Bagdad, lui envoie sa paire de chaussures à la figure… Taille 44, répond le président américain, impavide et qui fit preuve d’un beau sang froid.
        Ce geste tragi-comique va sûrement coûter cher à son auteur qui a voulu manifester son indignation à la face du monde… Il est aussi typiquement oriental car, sous de telles latitudes et dans un tel environnement arabo-musulman, jeter sa chaussure à la face de quelqu’un, c’est le traiter pire qu’un chien.
        Mais laissons de côté un geste aussi stupide qu’inoffensif et voyons plutôt ce qui n’allait pas dans la réaction des gardes du corps de l’homme le plus puissant au monde : 7 seconde, 7 secondes, le temps de vider tout un chargeur, avant que l’inénarrable secret service  n’intervienne, ne se regroupe autour du président et ne ceinture le coupable. Lequel fut retiré presque à moitié mort, laissant sur son passage des traces de sang. On dit qu’il encourt au moins deux années de prison pour injure publique à un chef d’Etat étranger…
        Il faut beaucoup de temps pour juger au regard de l’Histoire, et non de la rancune et de l’esprit partisan, l’action d’un chef d’Etat. Le président Georges Walker Bush sera certes vilipendé et critiqué ; on le reprochera toute t son contraire. Mais dans une dizaine ou une quinzaine d’années, on se rendra compte qu’il fut le premier à oser s’attaquer à un chef d’Etat sanguinaire et bourreau de son peuple. Sans l’intervention américaine en Irak (qui a, hélas, coûté tant de vies humaines dont on doit tous déplorer la perte), Saddam serait encore là et les Irakiens n’auraient jamais vu la démocratie. Son accouchement se fait dans la douleur. Mais existe-t-il dans ce bas une seule réalité politique qui accepte de changer sans violence ?
     

  • MARIE-GEORGES BUFFET, SECRÉTAIRE NATIONALE DU PCF

     

    MARIE-GEORGES BUFFET, SECRÉTAIRE NATIONALE DU PCF
        Sauf vouloir être tr !s désobligeant envers une dame, on doit bien se souvenir de la phrase suivante d’Albert Einstein : les savants ont utiles à la science la première moitié de leur vie et nuisible dans l’autre… L’éminent savant faisait allusion à cette propension de la nature humaine à s’accrocher aux honneurs et à la notoriété, au pouvoir, en somme, même quand l’intérêt bien compris des choses commande qu’on le remette en d’autres mains.
        Cette bonne Madame Buffet aurait dû en profiter pour passer la main ; avec moins de deux pour cent aux élections présidentielles, et une élection plus que difficile au siège de député (dans une circonscription ouvrière, pourtant), les choses auraient dû s’imposer clairement. Triste constat ! aucun homme ayant un jour exercé le pouvoir n’a jamais voulu le rendre tant qu’il pouvait le garder. Peut-être Marc-Aurèle, peut-être le général de Gaulle…
        Ce n’est pas faire injure aux communistes que de dire que leur parti est depuis longtemps l’ombre de lui-même et que son seul espoir gît dans une refondation. Mais voilà le gente dame a écarté tous ceux qui représentaient un danger pour elle. Elle préfère laisser un parti absolument exsangue, impossible à réanimer.
        Olivier Besancenot doit dire merci à Madame Buffet
       
     

  • LA FRANCE PEUT-ELLE ÊTRE FRAPPÉE PAR AL-QUAIDA SUR SON TERRITOIRE ?

     

    LA FRANCE PEUT-ELLE ÊTRE FRAPPÉE PAR AL-QUAIDA SUR SON TERRITOIRE ?
         C’est Patrice Claude et cinq ou six autres journalistes qui posent cette angoissante question dans les colonnes de leur journal Le Monde, en date du 11 décembre 2008. On se demande comment, mais un enregistrement du chef d’al-Quaida au Maghreb arabe avait proféré des menaces directes contre la République française et était passé presque inaperçu aux yeux de l’opinion. La DGSE, elle, ne l’a pas manqué. On y découvre que le chef de l’organisation terroriste au Maghreb profère des menaces précises contre la France et spécifiant qu’elle ne sera pas à l’abri chez elle, car elle «serait frappée de l’intérieur»…
        Cette déclaration sibylline cache peut-être quelque chose qui serait soit des complicités intérieures, soit une grande intoxication. Ce qui n’étonnerait guère de la part d’une internationale terroriste. Interrogé, un officier français de ces services reconnaît que certains éléments, présents sur territoire national, seraient en mesure d’agir, mais que les organes de sécurité les avaient représ et ne les lâchaient pas d’une semelle..
        La lecture de ce long article, bien documenté et très nourri, ne laisse pas d’inquiéter car tout en reconnaissant qu’Al-Quaida est moribonde en raison des coups puissants qui lui furent portés en Irak, en Arabie Saoudite, en  Egypte et peut-être ailleurs, elle n’est pas à l’agonie. Les services égyptiens estiment ses effectifs opérationnels à 200 membres et les Américains à près de 300…
        Qui a raison ? Je ne sais. Ce que je constate , c’est que c’est l’hydre à dix têtes.  Que Ben Laden court toujours (même s’il se cache dans les zones tribales pakistanaises) est incompréhensible, au vu des moyen et des budgets pharaoniques mis en œuvre pour le neutraliser ou, au moins, le localiser. Certains se risquent à dire que les Américains l’ont déjà fait mais se refusent à le reconnaître afin de ne pas relâcher l’effort contre le terrorisme international. Qui croire ?
        Ce qu’il faut redouter à longue échéance, c’est la «benladenisation» des esprits qui gagne certains franges de cette jeunesse, surtout en Europe. C’est peut-être à celui que faisait allusion le chef algérien d’al-Quaida au Maghreb arabe.  Et dans ce cas, nous ne serions pas, mais alors vraiment pas sortis de l’auberge…