Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • COMMENT ET QUAND PRENDRE SA RETRAITE ?

     

    COMMENT ET QUAND PRENDRE SA RETRAITE ?
        Tant d’éléments concourent à changer les éléments qui déterminent le départ à la retraite : la longévité (dont il faut se féliciter), les changements inhérents aux familles, découlant des divorces, des remariages et des engendrements d’enfants à des âges plus avancés, l’incertitude des ressources économiques, la précarité des systèmes de retraite, et, pour finir, cette crise qui semble vouloir tout emporter sur son passage.
        On a suivi la dernière démarche du gouvernement français, depuis lors validée par le Conseil Constitutionnel : pouvoir, si on le désire, travailler jusqu’à 70 ans. Cette mesure a provoqué l’ire grandissante de la gauche, qui y voit une forme inacceptable de régression sociale.
        Pouvons nous y voir clair et séparer l’idéologie d’un examen objectif des réalités socio-économiques ?
        Le départ en retraite est l’une des conquêtes sociales les plus importantes des salariés dans le monde entier. C’est la marque la plus concrète de la solidarité entre les générations. Jusqu’à présent, il 37,5 années de travail pour aboutir une retraite pleine. Or, chacun sait qu’aujourd’hui, un homme de 65 ans est encore en bonne forme (c’est ce qu’on se souhaite à tous !) et peut encore se rendre utile à la collectivité et à lui-même. Il y a donc un problème d’occupation de son temps et de ses loisirs, mais pour cela il faut (hélas !) de plus en plus d’argent. Donc, travailler plus, et plus longtemps.
        Je comprends que certains poussent de hauts dès qu’ils entendent cette phrase. Au terme d’une vie de travail et d’efforts, voire même de privations, on aspire à une vie plus souple et plus heureuse. C’est vrai. Mais qui nous en donnera les moyens ? Aujourd’hui, les caisses de retraites marchent, pour ainsi dire, sur la tête, c’est-à-dire que la pyramide repose sur son sommet tant sa base s’est réduite : plus de gens qui cessent de travailler pour de moins en moins de gens qui continuent d’œuvrer.
        Pourtant, des possibilités existent, si l’on veut bien sortir du carcan de règlements d’un autre âge. Certains vieux pays d’Europe n’ont pas bien compris que les choses changent et que des dispositions bonnes il y a un siècle ne le sont plus aujourd’hui. Là aussi, le monde d’hier est chassé par le monde demain.
        Nous n’avons pas encore trouvé cette réflexion éthico-sociale qui devrait accompagner toutes ces mutations qui s’abattent sur nous. Songez par exemple que des personnes âgées et fortunées, ayant des revenus considérables, sont parfois conduites à quitter leur habitation principale pour emménager dans un ensemble plus petit car un veuvage, des charges excessives ou des enfants pressés d’hériter, les contraignent à le faire. Il existe aussi tant d’autres cas où des changements déchirants s’imposent. Nos sociétés, pourtant si développées, n’ont pas encore mis sur pied un tel processus de réflexion qui rendrait ces bouleversements compréhensibles. Et plus acceptables.
     

  • IREZ VOUS VOIR LE FILM SECRET DÉFENSE ?

     

     

    IREZ VOUS VOIR LE FILM SECRET DÉFENSE ?
        En tout état de cause, nous sommes allés le voir ce soir, n’ayant pu voir sur les Champs Elysés le fameux film américain Mensonges d’état… Faut de grives, on mange des merles. Mais ce n’est pas un mauvais film ; je dirai même que le premier thriller français d’importance, d’habitude, la cinématographie française ne parvient pas à décoller d’une fâcheuse médiocrité, mais là on réussit à s’élever un peu…
        Si j’en parle ici, c’est par ce que le cinéaste a porté à l’écran des sujets graves dont on ne parle jamais, de peur qu’ils ne passent à la réalité : les actes terroristes qui pourraient se produire en France, vu la sociologie d’aujourd’hui dans les banlieues, vu la situation internationale, l’engagement de la France en Afghanistan, le problème du voile islamique etc…
        Tous les acteurs sont bons, à l’exception de Gérard Lanvin qui n’est pas bon, mais excellent. Ce film est à la gloire de la DGSE, les services secrets français qui semblent à la hauteur et on s’en félicite. On voir évoluer des groupements terroristes qui s’agitent à Damas et à Beyrouth mais aussi dans le désert afghan et qui veulent perpétrer des attentats sanglants dans la capitale française.
        Au bout de nombreuses péripéties, voire même de rebondissements réussis, l’intrigue parvient à durer jusqu’au bout du film qui parfois donne l’impression de s’essouffler. Quelques scènes auraient pu être évitées, notamment en prison et dans la résidence du chef terroriste à Beyrouth.
        Sans paraître y toucher, le film dénonce l’islamisation de petits délinquants français en prison, leur conversion et leur transformation en bombe humaine… Ce point est très bien fait ainsi que l’opposition entre le terroriste arabe, arrêté, mais interrogé par un musulman, comme lui, qui lui reproche d’instrumentaliser l’islam à des fins politiques… La problématique habituelle !
        Allez le voir et vous vous ferez une idée. Une phrase, lancée de manière anodine : le fonctionnaire arabe fait ses cinq prières dans son bureau, ce qui agace ses supérieurs auxquels il rétorque : vous êtes agacés par 10 % de la population…
     

  • UN MUSÉE AUGUSTO PINOCHET ?

     

     

    UN MUSÉE AUGUSTO PINOCHET ?
        Vu ce matin très tôt sur Euronews, l’interviewe da Madame Pinochet, veuve du Général Président qui parlait du musée inauguré en mémoire de l’action de son défunt époux. Ce qu’il a fait, dit-on, pour la liberté dans le monde et dans son pays, en réduisant, comme on sait, la menace communiste.
        Mais pas un mot, pas un seul, sur les morts, les disparus, les torturés ; or, ils furent plusieurs milliers.
        Les dictateurs ont presque toujours une mauvaise fin. Même chose pour les tortionnaires, les fauteurs de guerre et les auteurs de génocide. On pense à ce qui se passe au Darfour où le président soudanais est en passe de se retrouver dans le collimateur de la justice internationale. On pense aussi à d’autres tyranneaux ou roitelets africains qui laissent mourir leurs peuples. Regardez donc du côté du Zimbabwe où un dictateur sénile persiste à s’accrocher au pouvoir, croyant œuvrer au bien-être des on peuple qui ne souhaite qu’une chose se débarrasser de lui.
        Alors, à quand le musée Mugabe ?