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  • LE G 20

    LE G 20
    Difficile de parler d’autre chose, ces jours ci ! En regardantt ce matin les journaux de la presse écrite et en écoutant la radio ou en regardant la télévision, on ne parle que de cela. Et surtout, ici, de la dramatisation voulue par le président français qui a dû ranimer l’alliance franco-allemande pour résister à l’axe anglo-saxon… Elle est bien loin, l’Obamania d’il y a quelques mois. ET que de gens ont mal pris, sur ce même blog, nos réserves, concernant l’action du nouveau président américain. C’est, certes, un homme remarquable, un dirigeant de grande qualité, mais qui, nous le disions, depuis le début, défendra bec et ongles §si on me passe cette expression triviale) les intérêts supérieurs de son pays… Ce qu’il fait, du reste, sans états d’âme…

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  • Abraham dans les Evangiles et la tradition chrétienne

    Abraham dans les Evangiles et la tradition chrétienne
    Dans le christianisme,  la problématique d’Abraham ne se présente pas du tout comme dans le judaïsme ou dans l’islam, où la patriarche Abraham représente une origine insubstituable, un fondement, un commencement absolu… C’est-à-dire le père de tous les convertis au monothéisme. Dans le christianisme, l’arrivée de Jésus, considéré comme le fils de Dieu, se substitue à tout ce qui précédait. Comme nous le verrons infra, même la fameuse ligature d’Isaac est une lointaine annonce du vrai sacrifice de Jésus, prévu selon les Evangiles avant la fondation du monde… Aux premiers chrétiens (encore) juifs qui voyaient en Jésus l’alpha et l’oméga de leur religion, les juifs, restés fidèles à la synagogue, se réclamaient d’Abraham en lequel ils voyaient leur premier ancêtre. Pour les musulmans, comme on  va le voir, Abraham devient le modèle auquel Mahomet va s’identifier au point de devenir le prophète de la religion abrahamique.
    Pour le christianisme primitif se posait la question de la légitimation, en particulier face au judaïsme rabbinique qui commençait à se constituer. De qui se réclamer, se prévaloir ? En qui se découvrir un lointain ancêtre qui aurait, d’une manière ou d’une autre, annoncé sa venue ? Les écueils étaient nombreux : comment faire croire que Dieu a décidé d’envoyer son propre fils se faire crucifier pour racheter les fautes du monde et le ressusciter ensuite afin qu’il rallie toute à l’humanité à la foi en ce même Dieu? Et singulièrement, un Dieu bon et juste qui décide d’envoyer son «fils unique» (comme Abraham pour Isaac) mourir pour des fautes qu’il n’a jamais commises ?  Qui pouvait-on bien se choisir comme exemple irréprochable et symbole d’une foi aveugle ?  Le choix n’était pas difficile : Abraham était tout désigné, il n’y avait que le patriarche pour satisfaire pleinement à de tels critères.  Dès les premières lignes de son épîtres aux Romains, Paul tente de faire d’Abraham l’archétype du christianisme, l’ancêtre qui annonçait la venue de Jésus et sa reconnaissance en tant que Christ par les juifs de l’époque…  Le raisonnement de l’apôtre est simple : de même qu’Abraham a marqué les premiers pas de l’humanité vers le monothéisme, Jésus représente à son tour un nouveau départ, une réorientation des croyants vers la religion du Christ.

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  • BARACK OBAMA EN EUROPE

    BARACK OBAMA EN EUROPE
    Les nuages semblent s’amonceler sur le ciel européen, surtout en ce qui concerne les relations avec les USA. Ceux qui s’emportaient d’enthousiasme pour le président américain nouvellement élu ne vont pas tarder à constater qu’il va défendre les intérêts de son pays plus que toute autre chose. Ce qui est normal, mais rejoint cependant les craintes exprimées sur ce même blog durant la campagne électorale.

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