LA LOI DANS LE JUDAÎSME ET LE CHRITIANISME : Saint PAUL et les rabbins
Originellement, je pensais traiter du livre de l’abbé Michel Quesnel Les chrétiens et la loi juive : une lecture de l’épître aux Romains (Cerf, rééd. 2008) indépendamment de tout autre ouvrage. Mais en fouillant la pile de livres sur le bureau, j’exhume un autre livre, édité lui aussi par le Cerf sur Isaac Elmaleh, Désir de loi : talmud et société. Alors, j’ai décidé de les traiter conjointement pour produire une sorte d’étude de contraste.
Avant la traduction de l’hébreu des décisions jurisprudentielles du rabbin Elmaleh, nous pouvons lire les préfaces d’Elie Wiesel, de Manitou (Léon Ashkénazi) et celle du propre fils de l’auteur, Emile H . Maleh. des lignes denses et émouvantes qui rendent un hommage mérité à l’œuvre d’un père aimé et adulé.
En passant de la lecture attentive d’un livre à l’autre, j’ai pu constater, une fois de plus, combien les chrétiens, jadis juifs, s’opposèrent à leurs frères, restés fidèles à la synagogue, sur le thème de la pratique ou de l’abandon des commandements et préceptes divins.
Quand on compare les fortes pages de Saint Paul à celles d’un simple rabbin d’une petite cité d’Afrique du Nord, on ne ressent nullement l’effet d’un profond déséquilibre. Certes, à Saint Paul, on peut comparer Maimonide ou Nahmanide, voire Moïse de Léon, l’auteur de la partie principale du Zohar… Et pas un simple guide spirituel d’une petite communauté juive. Et pourtant, cela ne choque pas. Ce qui reste entier, c’est la problématique du statut de la loi , en général.
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L’ANNIVERSAIRE DE L’OTAN : SOIXANTE ANS DEJA !
L’ANNIVERSAIRE DE L’OTAN : SOIXANTE ANS DEJA !
Depuis 1949, la guerre froide succède à la guerre tout court ; les alliés d’hier se désunissent en raison de l’imposition d’un impénétrable rideau de fer par l’URSS. L’expression, je crois, émanait de Winston Churchill. Depuis, l’Europe a su se maintenir comme une entité militaire, adossée aux USA, et a mené tant d’opérations extérieures, dont la plus importante est celle conduite aujourd’hui encore en Afghanistan.
On a pu voir sur toutes les télévisions ce beau soleil printanier sur la bonne ville de Strasbourg, éclairant les visages rayonnant des vingt-sept chefs d’Etats et de gouvernements. La chancelière allemande, sereine et maîtresse d’elle-même, accueillant tous ses homologues, et l’inénarrable président du conseil italien, S. Berlusconi suspendu à son téléphone portable, pendant plus d’un quart d’heure. -
LIZZIE DORON JOURS TRANQUILLES. VIVRE APR ES LA MORT
LIZZIE DORON JOURS TRANQUILLES. VIVRE APR ES LA MORT. TRADUIT DE L’HEBREU PAR DOMINIQUE ROTERMUND. PARIS, HELOÏSE D’ORMESSON, 2009.
Les lecteurs réguliers du blog se souviendront peut-être du précédent recueil de nouvelles de cet auteur israélienne ; c’est une femme dont le vécu et le penser sont largement imprégnés par les souvenirs de la Shoah.