LE POINT DE NON RETOUR À TÉHÉRAN
Comment on le disait hier et avant-hier, et comme les nombreux commentaires du blog le démontrent, le pouvoir à Téhéran n’entend pas reculer. Il poursuit sa sanglante répression, faisant grimper de manière alarmante le nombre de morts et de blessés. Ce qui m’a frappé, entre autres choses, c’est la présence de femmes absolument déterminées à ne pas se laisser intimider par les forces de l’ordre chargées d’organiser la répression.
Au plan politique, on relève les déclarations plus audacieuses de l’homme qui se retrouve, sans l’avoir voulu, à la tête de l’opposition : il désire aller jusqu’au martyr s’il le faut. ET pour la première fois il a osé critiquer la décision mais aussi la personne du Guide suprême de la révolution. C’est un novum qui pourrait constituer un tournant, voire un point de non retour.
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L’ORDINATEUR PORTABLE, LES COURS D’ASSISE ET L’INTERNET
L’ORDINATEUR PORTABLE, LES COURS D’ASSISE ET L’INTERNET
Au cours du procès de la mère infanticide qui eut, d’ailleurs une peine bien légère, est survenue une nouveauté qui serait passée inaperçue si elle n’avait attiré l’attention du ministère de la justice et l’émoi des juges ; deux journalistes de radio sont venus s’installer près de leurs collègues de la presse écrite. Sagement assis comme tous les autres reporters, ils ont simplement ouvert leurs ordinateurs portables, là où tous leurs autre collègues sortaient cahiers et stylographes. -
LE PRÉSIDENT OBAMA ET L’IRAN : UNE GRAVE ERREUR D’APPRÉCIATION ?
LE PRÉSIDENT OBAMA ET L’IRAN : UNE GRAVE ERREUR D’APPRÉCIATION ?
Nous sommes véritablement en situation de nous poser cette question qui pourrait paraître irrévérencieuse : M. Obama a-t-il commis une miscalculation, une erreur de calcul, indigne d’un grand président des Etats Unis d’Amérique ? On est tenté de répondre par l’affirmative en constatant que l’homme le plus fort de la planète a misé sur une évolution pacifique du régime fanatique des Mollahs d’Iran. Il est allé, sans garantie aucune, sans inviter quelques Iraniens aux cérémonies officielles du 4 juillet. Comment dire ? C’est bien, c’est gentil, c’est généreux, mais tout de même un peu naïf. Et un président des USA, commandant en chef des armées US n’a pas le droit d’être naïf, face à des gens, sans foi ni loi, prêts à tout pour conserver leurs privilèges et qui refusent d’écouter la vox populi de leur propre pays. Le résultat, on l’a vu, est une désaveu général, l’appui incongru de la Chine et de la Russie n’y changera rien, ces deux pays faisant tout pour empêcher les USA de reconquérir une bonne place dans l’opinion publique internationale.