C’EST LA PREMIÈRE FOIS…
Oui, c’est la première fois qu’à la suite d’une élection dans le régime des Mollahs, un candidat conteste officiellement les résultats au motif de la fraude électorale massive. Et ce n’est pas un enfant de chœur qui le fait, c’est un ancien Premier Ministre de l’époque de Khomeyni, où les exécutions capitales se succédaient à un rythme d’enfer dans cet étrange pays qu’est devenu l’Iran des Mollahs…
C’est aussi la première fois qu’un homme comme Benyamin Netanyahou se prend à parler du bout des lèvres d’un Etat palestinien… Ce n’est pas vraiment une révolution car il semble bien que cette annonce ait été programmée d’un commun accord avec la Maison Blanche afin de donner un peu de couleur à une politique étrangère de M. Obama qui en a bien besoin.
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QUE VA DEVENIR L’IRAN ?
QUE VA DEVENIR L’IRAN ?
Les dés sont jets, les Mollahs ont choisi leur candidat. L’ancien titulaire du poste de président est passé, les partisans du candidat réformateur manifestent violemment dans la capitale iranienne et dans d’autres localités. Mais la police les réprime très durement.
Pourquoi de tels troubles ? pour la bonne raison qu’une grande partie de la population, qui a moins de trente ans, refuse qu’on la frustre de sa victoire et n’accepte pas les fraudes électorales qui paraissent évidentes : comment un homme si contesté dans le pays a-t-il pu être si confortablement élu au premier tout, à, dit-on, 63% des suffrages ? -
BERNARD TAPIE, LE RETOUR ?
BERNARD TAPIE, LE RETOUR ?
S’il est un personnage qui déclenche les passions les plus impétueuses, en bien ou en mal, c’est sûrement Bernard Tapie. C’est un peu injuste. Certes, Bernard n’est pas un saint, mais ce n’est pas non plus le Diable en personne ! Or, quand on voit le déchaînement de passions que la résolution de son affaire a déclenché, on se demande si ce n’est pas une réaction propre à la France, à sa mentalité, à son éducation et à sa culture judéo-chrétienne.
Comment caractériser la personnalité ou l’essence de Bernard Tapie ? Parti de rien ou presque, sans éducation particulière, mais rudement intelligent et hyper réactif (le contraire de nos énarques, bei allem Respekt !) il est passé de simple repreneur d’entreprises en difficultés, achetées au franc symbolique, à un poste ministériel (celui de la ville), et qui plus est, dans un gouvernement socialiste ! Ce qui ne lui a pas fait que des amis. La suite, on la connaît : une plainte d’un petit actionnaire que Bernard avait eu l’imprudence d’envoyer au diable, certaines autorités pas très bien intentionnées mais soucieuse de voir cette plainte prospérer, l’erreur impardonnable de fausser le match O.M. Valenciennes, et voilà tout ce bel édifice à terre…