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  • L’ERREUR FATALE DU RÉGIME IRANIEN

    L’ERREUR FATALE DU RÉGIME IRANIEN
    Le problème de tous les régimes autoritaires et totalitaires est leur incapacité à changer, à se réformer de l’intérieur. Probablement par leur vice de base les rend aveugles et arrogants, ivres de leur violence et de leur totalitarisme. Cette incapacité à changer, à s’amender, les conduit généralement à leur perte et provoque leur chute car ils n’hésitent pas à se servir de la force sur une grande échelle, confondant allégrement légalité (la leur) et légitimité (le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à se donner des gouvernants qui leur agréent).
    Cette erreur fatale vient d’être commise par les Mollahs iraniens. Est-ce étonnant ? Non point. Depuis trente ans, ils règnent sans partage sur un peuple qui se croyait débarrassé de l’autocratie du Chah d’Iran. Et voilà qu’au bout de trois décennies, les Iraniens se rendent compte que la logique du développement du régime des Mollahs, n’est autre que l’isolement sur la scène internationale et la confrontation violente (peut-être même armée) avec tous les autres.

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  • L’EXÉGÈSE PHILOSOPHIQUE ET KABBALISTIQUE DE LA BIBLE

    CONFÉRENCE DU 18 JUIN DU CYCLE À LA MAIRIE DU XVIE ARRONDISSEMENT DE PARIS A partir de 20h 15.

     

    l'exégèse juive: le commentaire philosophieu et kabbalistique de la Bible

    Il s'agit de montrer comment l'on a déployé, en milei juif, l'élucidation du verbe divin. Depuis le Talmud jusqu'à Emmanuel Levinas, les Juifs ont tenté soit de comprendre soit d'actualiser le verbe divin, c'est-à-dire le donné bibloique.

    Que ce soit à travers l'exég§se traditionnelle, le Midrash, ou la philosophie médiévale, que ce soit par l'intermédiaire de Sopinoza ou le Bé'ur de Moses mendelssohn, ou encore la Science du judaïsme du XIXe siècle, les héritiers de Maimonide ont voulu retrouvé dans le Bible les grandes philosophiques du temps.

    C'est à ce long pasage en revue que nous ivite cette conférence qui marque la fin de ce cycle annuel.

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  • L’HÉRITAGE DE LA GRÈCE (ED.) MOSES I. FINLEY.

    L’HÉRITAGE DE LA GRÈCE (ED.) MOSES I. FINLEY. PREFACE DE PIERRE GRIMAL.  EDITION TEXTO, TALLANDIER, PARIS, 2009.
    C’est une véritable petite somme que nous pouvons lire dans ce petit volume, en format de poche, qui fit appel aux meilleurs spécialistes en la matière Comment l’héritage, (à ne pas confondre avec le legs) hellénique est passé des mains des fils d’Athènes au monde civilisé, c’est-à-dire à Rome pour ensuite irriguer l’Europe et le monde judéo-chrétien en général. Tous les secteurs de cet héritage sont passés en revue : l’art dramatique, la politique, la philosophie, l’historiographie (chapitre passionnant), la culture grecque des juifs dont l’historiographie diffère tant de celle des juifs,  les relations entre l’hellénisme et le christianisme etc…
    Un monde, on peut le dire, séparait les Grecs des juifs et plus tard, des chrétiens. L’hellénisme fut combattu par le christianisme mais ce dernier ne manqua pas de reprendre certains aspects de l’hellénisme , même si l’on dit généralement que la rusticité a vaincu l’éloquence…  Même si les fondements de ces deux cultures, l’hellénisme et le judéo-christianisme. Au fond, les Grecs savaient peu de choses des juifs, leurs croyances, leur système politique ou autre. En revanche, la Bible parle, elle, de YAWAN pour désigner la Grèce. On pense aussi que le roi David avait peut-être dans son armée des mercenaires grecs, mais que des juifs pouvaient aussi avoir servi en tant que tels sous l’étendard grec…  Mais avant 332 avant Jésus, date de l’arrivée d’Alexandre en Palestine,  rien ne nous prouve que les juifs avaient entendu parler de Sparte ou d’Athènes.

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