LA France ET LES VENTES D’ARMES
Le verdict condamnant l’ancien ministre de l’Intérieur, M. Charles Pasqua, à une peine d’emprisonnement ferme ne laisse pas de susciter des remous. Il s’agit, comme chacun sait, de l’affaire dite de l’Angola-gate où un certain trafic d’armes eut lieu entre la France et un pays auquel il était interdit d’en vendre. Se sentant injustement traité, M. Pasqua a décidé de donner les noms de tous ceux qui, selon lui, étaient parfaitement au courant de la transaction et n’ont rien fait pour s’y opposer. Conclusion : l’ancien ministre juge injuste de se retrouver seul sur le banc des accusés.