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  • Hommage à un homme de conviction, Philippe SEGUIN

    Hommage à un homme de conviction, Philippe SEGUI

    Au cours de la semaine qui vient de s’écouler, la vie de Philippe Séguin s’est figée en destin. L’aventure humaine finit toujours mal, en quelque sorte, puisque au bout du voyage, il y a la disparition. Même si, certains jugent qu’ils vont à la rencontre de la lumière. C’est possible.

    J’ai été frappé par le destin humain et politique de cet homme qui est, au fond, toujours demeuré secret. Pour un homme politique, je dirai même qu’il est resté vertueux, probablement en raison de son attachement viscéral aux valeurs incarnées par le Général de Gaulle, lui, le petit Philippe, natif de Tunisie, pupille de la nation et orphelin à un très jeune âge. Mon ami Pascal Décaillet rappelait dans la matinale de Radio-cité à Genève que le petit garçon se vit remettre la médaille militaire en souvenir de son père, mort au champ d’honneur. Quel lourd destin à porter par des épaules si frêles… Il est vrai que l’enfant, devenu un solide adulte, s’est nettement rattrapé par la suite.

    Derrière des dehors bourrus, colériques et intraitables, cet homme était, comme on dit, un grand tendre. Haut fonctionnaire, ayant intégré la Cour des comptes dont Jacques Chirac le fera, des décennies après, Premier Président, Philippe Séguin cherchera un père, sa vie durant. Son engagement politique avait quelque chose de religieux. Il se voulait avant tout un gaulliste social et sut faire école puisque le Premier Ministre, M. François Fillon, s’est développé dans son sillage. Et lui doit sa fibre sociale. Mais ce n’est pas le seul.

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  • Les difficultés de la coalition en Afghanistan

    Les difficultés de la coalition en Afghanistan.

    Ce matin même, pris par une grande surcharge de travail, je pensais consacrer mon article quotidien aux difficultés de l’Etat major US en Afghanistan. Et voici qu’hélas, ce soir, on apprend que les insurgés ont tué six soldats de la coalition dont au moins un Français, capitaine qui encadrait avec un sous officier un groupe de soldats afghans.

    Hier, je relisais certains articles du Monde se faisant l’écho de critiques adressées à la stratégie US sur place. On y disait que les soldats US ne développaient pas une stratégie compatible avec le terrain sur place si avec la mentalité de l’armée afghane. Les Afghans, nous dit-on, n’ont pas l’habitude d’être inclus dans d’immenses corps de bataille avec appui aérien, artillerie lourde et haute technologie. Ils ont l’habitude faire partie de petits groupes, un peu comme des clans armés.

    Je pensais au président OBAMA qui pensait changer les choses avec des discours au lieu de faire la guerre là où hélés (trois hélas) il faut la faire.

    Je crains que les Républicains ne réussissent à retourner l’opinion US contre le président et son parti.

    Attendons la suite. Mais il est évident que les soldats de la coalition ne peuvent pas continuer à se faire tuer de la sorte.

  • LÉQUIPE DE FOUUT BALL DU TOGO doit rentrer chez elle

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    LÉQUIPE DE FOUUT BALL DU TOGO doit rentrer chez elle

    Le sport en général et le foot ball en particulier ne doivent pas transcender le reste du monde. Après l’incident meurtrier qui a tout de même fait deux morts à la frontière avec l’enclave du Cabinda, l’équipe togolaise ne saurait jouer un match alors qu’on enterre deux de ses membres et qu’on en opère d’autres dans ds hôpitaux d’Afrique du sud. Les joueurs sont passés à un cheveu de la catastrophe.

    Il est stupéfiant de voir qu’en Afrique, même les sportifs, même des joueurs innocents, peuvent servir de cible à de pseudo combattants pour l’indépendance de leur territoire.

    Ce qui est encore plus hallucinant, c’est l’attitude des autorités du foot ball africain et mondial. Au lieu d’annuler les matchs ou d’observer, au moins, un deuil de décence, on maintient tout, au motif fallacieux que l’on ne doit pas céder devant la terreur. Alors que ce sont des intérêts politiques et financiers qui sont en jeu.

    En tout état de cause, l’Angola a failli à ses devoirs en ne protégeant pas comme il fallait des visiteurs sur son territoire. Quant aux autorités du foot ball, elles seraient bien mieux inspirées en remettant à plus tard les épreuves.