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  • L’ apport de l’islamologie européenne des XIXe -XXe siècles (Abraham Geiger, Salomon Munk,,Moritz Steinschendier, Ignaz Goldziher , Bernhard Heller et Georges Vajda)

    sur L’ apport de l’islamologie européenne des XIXe -XXe siècles (Abraham Geiger, Salomon Munk,,Moritz Steinschendier, Ignaz Goldziher , Bernhard Heller et Georges Vajda)

    Remarques préliminaires

    Comme tout ce qui touche à l’islam, sa religion et sa culture, sont devenus des sujets de polémique ou conduire à des malentendus, il convient de définir d’emblée de quoi nous voulons parler. En France, jusqu’à une époque récente, on parlait d’orientalisme ou d’études oreintales et de langues rares. C’était un véritable fourre-tout : l’hébreu, l’arabe, le chinois, le japonais et que sais je d’autre, faisaient partie des langues dites rares.

    On verra dans la suite de nos développements que la naissance et le développement de ce que l’on nommait jadis l’orientalisme véhiculait un certain nombre de préjugés et d’attitudes mentales qui n’avaient rien à voir avec d’authentiques caégories scientifiques. Au cours du XIXe siècle, l’expansionisme européen s’est appuyé sur les travaux des savants orientalistes pour faciliter les conquêtes coloniales et les jusfifier a posteriori.

    Ces remarques font malheureusement partie de cetete entrée en matière, même si, par la suite, il s’est trouve des orientalistes avec une véritable éthique de savants qui ne voulaient pas d’une présence sur le terrain et encore d’une conquête et d’un occupation, mais qui favorisaient pour l’Europe un rôle d’expertise et de conseil. L’Histoire a suivi une autre voie. Quand on pense que l’on fit traduire l’introduction à l’ œuvre d’Ibn Kahldoun (131-1406) en français la Muuqadima l’Histoire des civilisations, pour trouver la meilleure gouvernance possible des Arabes colonisés d’Algérie… on se frotte les yeux. Ce qui n’entame en rien la grandeur du sage musulman qui passe pour le fondateur de l’histoire des civilisations.

    Don cette appellation d’orientalisme, à manier avec précaution, est précédée de toute une histoire qui n’est pas toujours dépourvue de préjugés et d’arrière-pensées, reliées à l’expansionnisme européen et à la colonisation du monde musulman (empire ottoman et Afrique du nord, sans oublier le proche Orient) au cours du XIXe siècle et au début du XXe.

    Nous y reviendrons dans la discussion de la controverse entre Edward Said et Bernard Lewis autour de l’orientalisme.

    Nous allons donc envisager une série d’auteurs de premier plan qui ont travaillé sur l’islam et qui étaient des Allemands ; certains d’entre eux, même venus en France, étaient de culture allemande. Or en Allemand, on dit, certes, Orientalistik, mais aussi, depuis peu, Islamkunde pour islamologie.

    Abraham Geiger, Moritz Steinschneider, Salomon Munk, Bernhard Heller, Ignaz Golziher, Alexandre Altmann, Georges Vajda.

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  • ouvements au Proche Orient : L’Iran, la Syrie et l’Arabie Saoudite

    Mouvements au Proche Orient : L’Iran, la Syrie et l’Arabie Saoudite

    Décidément, on peut dire de la Syrie que c’est sa précarité qui assure sa survie et celle de son régime politique. Voilà un pays qui est dirigé par un régime policier depuis des décennies, qui a instauré une sorte de dynastie républicaine, qui a animé tant d’actions terroristes de par le monde, qui a occupé un pays voisin pendant plus de trois décennies, qui est en guerre larvée avec son puissant ennemi israélien et qui, tant bien que mal, survit. Que dis je ? Qui est courtisé par des géants comme les USA et par de grands Etats comme la France.

    Et c’est justement ce qui est en train de se passer aujourd’hui où le président syrien est en visite en Arabie Saoudite car le royaume wahabite ne désespère d’enfoncer un coin entre ce pays et le dangereux voisin chiite, l’Iran.

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  • le temblement de terre en Haîti

    le temblement de terre en Haîti

    Un proverbe oriental ancien prétend que plus l’orphelin pleure et se plaint et plus Dieu l’accable de soups du sort… Vrai ou faux, ce vieux dicton me revient à l’esprit en regardant tôt ce matin les amges et les interviews qui nous viennent de Port au prince, la capitale de ce petit pays d’Amérique latine, le plus pauvre nous dit-on, de toute la planète.

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