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  • L’appel curieux de J CALL : relations d’Israël et de la diaspora

    L’appel curieux de J CALL : relations d’Israël et de la diaspora

    Depuis quelques jours les médias israéliens ne parlent que de cela, à grand renfort de publicité et de reportages : en Europe, une association s’est créée qui affirme redouter le pire pour l’Etat d’Israël, en raison, dit-on, de l’immobilisme du gouvernement actuel à Jérusalem… Une telle attitude, pour ne pas dire une telle ingérence, ne laisse pas d’étonner : comment peut-on dicter à un Etat souverain, luttant, de surcroît, depuis plusieurs décennies pour sa survie, la conduite à tenir face à des ennemis implacables qui guettent la moindre de ses faiblesses ? Les juifs du monde entier ont, certes, le droit d’émigrer en Israël si et quand ils le souhaitent, mais ce patriotisme sursitaire (im Aufschub, pour parler allemand) ne leur octroie pas le droit de se substituer à un gouvernement légitime.

    L’initiative de ces quelques personnalités, qui disposent de grands moyens, est assez curieuse. Et certaines de ses figures de proue donnent moult interviews pour se faire remarquer, n’hésitant pas à reprendre des arguments que l’on croyait éculés. Comme celui-ci : si Israël veut rester un Etat juif, il doit rendre des territoires qui seront densément peuplés par une population arabe. S’il ne le fait pas et veut, envers et contre tout, rester ce qu’il est, un Etat sioniste, il court le risque de ne plus être un régime démocratique.

    En fait, ceux qui tiennent un tel discours tentent, volontairement ou involontairement, consciemment ou inconsciemment, d’enfermer l’Etat juif dans un méchant dilemme : soit ne plus être ce qu’il est, soit renoncer à sa raison d’être… C’est assez incroyable et cela fait penser à ces ennemis de la démocratie et de droit mais qui, publiquement, se réclament justement de la démocratie et du droit.

    Il y a aussi un aspect assez inhabituel dans cette démarche : comment des gens, vivant à l’extérieur d’un pays, ne partageant pas l’existence de ses habitants, ne servant pas dans l’armée, ne partageant pas son destin, entendent lui dicter la conduite à suivre ? L’Etat d’Israël passe, à juste titre, pour détenir en son territoire la plus forte concentration de matière grise, de diplômés, de brevets déposés (bien plus que tous ses voisins réunis !) : en une phrase, son avance technologique, pas seulement en matière d’armement, mais aussi en agriculture et en recherche médicale, en fait le pays le plus avancé de la région ; et ce même Etat n’aurait pas assez de diplomates ni de stratèges pour l’aider à bien préparer son avenir ? On croit rêver devant tant d’arrogance, venant de gens vivant à l’extérieur. Depuis quand, la périphérie se prend elle pour le centre ?

    Je me souviens encore de cet énorme canular que fut le «pacte de Genève», cette expression qui, après un énorme battage médiatique, est allée rejoindre le depositorium des projets morts nés… Ce lundi là, le train pour la cité de Calvin était archi bondé. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

    Pourtant, si les voisins d’Israël voulaient la paix, ils savent exactement ce qu’il faut faire : cesser de pratiquer la culture de mort, cesser de semer la haine dans les esprits et les cœurs, cesser de contester l’existence d’un Etat dont les origines remontent à plus de 1000 ans avant l’ère chrétienne. Est-ce pour demain ? Non.

    Mais patience, cela finira par arriver.

    Depuis quelques jours les médias israéliens ne parlent que de cela, à grand renfort de publicité et de reportages : en Europe, une association s’est créée qui affirme redouter le pire pour l’Etat d’Israël, en raison, dit-on, de l’immobilisme du gouvernement actuel à Jérusalem… Une telle attitude, pour ne pas dire une telle ingérence, ne laisse pas d’étonner : comment peut-on dicter à un Etat souverain, luttant, de surcroît, depuis plusieurs décennies pour sa survie, la conduite à tenir face à des ennemis implacables qui guettent la moindre de ses faiblesses ? Les juifs du monde entier ont, certes, le droit d’émigrer en Israël si et quand ils le souhaitent, mais ce patriotisme sursitaire (im Aufschub, pour parler allemand) ne leur octroie pas le droit de se substituer à un gouvernement légitime.

    L’initiative de ces quelques personnalités, qui disposent de grands moyens, est assez curieuse. Et certaines de ses figures de proue donnent moult interviews pour se faire remarquer, n’hésitant pas à reprendre des arguments que l’on croyait éculés. Comme celui-ci : si Israël veut rester un Etat juif, il doit rendre des territoires qui seront densément peuplés par une population arabe. S’il ne le fait pas et veut, envers et contre tout, rester ce qu’il est, un Etat sioniste, il court le risque de ne plus être un régime démocratique.

    En fait, ceux qui tiennent un tel discours tentent, volontairement ou involontairement, consciemment ou inconsciemment, d’enfermer l’Etat juif dans un méchant dilemme : soit ne plus être ce qu’il est, soit renoncer à sa raison d’être… C’est assez incroyable et cela fait penser à ces ennemis de la démocratie et de droit mais qui, publiquement, se réclament justement de la démocratie et du droit.

    Il y a aussi un aspect assez inhabituel dans cette démarche : comment des gens, vivant à l’extérieur d’un pays, ne partageant pas l’existence de ses habitants, ne servant pas dans l’armée, ne partageant pas son destin, entendent lui dicter la conduite à suivre ? L’Etat d’Israël passe, à juste titre, pour détenir en son territoire la plus forte concentration de matière grise, de diplômés, de brevets déposés (bien plus que tous ses voisins réunis !) : en une phrase, son avance technologique, pas seulement en matière d’armement, mais aussi en agriculture et en recherche médicale, en fait le pays le plus avancé de la région ; et ce même Etat n’aurait pas assez de diplomates ni de stratèges pour l’aider à bien préparer son avenir ? On croit rêver devant tant d’arrogance, venant de gens vivant à l’extérieur. Depuis quand, la périphérie se prend elle pour le centre ?

    Je me souviens encore de cet énorme canular que fut le «pacte de Genève», cette expression qui, après un énorme battage médiatique, est allée rejoindre le depositorium des projets morts nés… Ce lundi là, le train pour la cité de Calvin était archi bondé. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

    Pourtant, si les voisins d’Israël voulaient la paix, ils savent exactement ce qu’il faut faire : cesser de pratiquer la culture de mort, cesser de semer la haine dans les esprits et les cœurs, cesser de contester l’existence d’un Etat dont les origines remontent à plus de 1000 ans avant l’ère chrétienne. Est-ce pour demain ? Non.

    Mais patience, cela finira par arriver.

  • LES ETATS UNIS ET LE MONDE ISLAMIQUE : l’entente impossible ?

    LES ETATS UNIS ET LE MONDE ISLAMIQUE : l’entente impossible ?

    On se rend compte aujourd’hui, à peine un an près, que Barack Obama n’avait pas vraiment pris la mesure des oppositions entre le monde occidental qu’il représente au nom des USA, grande puissance chrétienne du monde, détentrice des plus grandes richesses et de la plus grande armée, d’une part, et un monde islamique, arabo-musulman, traversé par des tant de luttes intestines, conglomérat de peuples désunis, rongés par l’intégrisme, d’autre part.

    Le président US avait cru que de bennes paroles suffiraient à apaiser le conflit violent qui oppose sa nation au monde musulman ; il avait fait le fameux discours du Caire, avait tendu une main amie à l’Iran des Mollahs, ignorant superbement que ce régime ne peut prospérer que dans la guerre et la confrontation, en raison de son essence même… Enfin, il avait tenté de faire pression sur son fidèle et indéfectible allié, Israël, seul Etat démocratique de la région, dont les hauts faits économiques et scientifiques lui permettent de rejoindre l’OCDE : quel autre Etat de la région pourrait en dire autant ?

    Donc, M. Obama s’est une nouvelle fois trompé. Et je fais ce constat en raison de l’arrestation du terroriste présumé, qui serait, à moins que tout ne trompe, responsable de l’attentat (heureusement) manque de Time Square : un Pakistanais, naturalisé américain l’année dernière mais qui n’avait de cesse de semer la mort et la désolation parmi ses nouveaux concitoyens… Cela me fait penser aux attentats de Londres, ville ouverte et généreuse où des jeunes, nés sur place au Royaume Uni, ont tout laissé pour aller mourir après avoir tué. Sur le blog on avait alors parlé de benladenisation de cette jeunesse qui habite un pays sans y vivre vraiment et qui offre une oreille attentive au premier prédicateur haineux venu…

    Le plus grave est, à n’en pas douter, la rancœur et la suspicion que va susciter cet acte terroriste. Souvenez vous de ce psychiatre de l’armée US qui a tué plusieurs de ses camarades dans un camp militaire… Sans même parler des enquêtes gardées secrètes et qui permettent des arrestations discrètes.

    Les USA occupent actuellement deux pays musulmans, l’Irak et l’Afghanistan. Cela suscite effectivement des haines et des rancœurs. Mais il faut voir aussi les sacrifices consentis par l’Amérique pour que les citoyens de ces pays vivent enfin en paix et connaissent, il faut l’espérer, un bonheur qu’ l’on ignore dans ces latitudes, depuis fort longtemps : l’Etat de droit et le régime démocratique.

  • LES INDÉSIRABLES DU DÉSERT MAROCAIN

    LES INDÉSIRABLES DU DÉSERT MAROCAIN
    En réfléchissant au thème du blog de ce matin, j’ai un peu hésité entre un article sur l’Iran, lu dans le supplément français du New York Times du Figaro en date du 30 avril, et un article saisissant sur des réfugiés africains, qui meurent de faim et de soif dans le désert marocain, aux confits de la ville d’Oujda. Comme tout le monde sait ce que nous pensons tous du régime irainien actuel qui menace ses voisins et met en péril la paix mondiale, j’ai jeté mon dévolu sur le thème des réfugiés africains.
    De quoi s’agit-il ? l’auteur de l’article a fait une visite dans le ville frontalière d’Oujda, distante de seulement 15 km de  l’Algérie et que les réfugiés africains rallient après avoir traversé avec des passeurs, à pied ou sur des moyens de transport de fortune, d’immenses distances. Ils sont alors bloqués à la frontière marocaine par les forces de sécurité qui les empêchent de rejoindre les enclaves espagnoles de Ceuta et de Melilla , entrée de l’eldorado (supposé) européen.
    Le journaliste décrit les déplorables conditions de vie de ces réfugiés, hommes, femmes (parfois enceintes des œuvres de violeurs) et enfants, livrés à eux mêmes, terrés le jour pour échapper à leurs poursuivants et circulant la nuit afin de trouver de la nourriture. L’horreur absolue…
    Cette situation  incite à se poser plusieurs questions : si l’Europe ne peut évidemment pas accueillir ces populations manquant de tout, elle peut, au moins, demander des comptes aux gouvernements qui privent leurs nationaux de tout : aide matérielle, droits constitutionnels et surtout détournement des milliards d’aide à l’Afrique…
    Mais pourquoi donc la malgouvernance s’est elle abattue sur ce continent, si riche en matières premières, en ressources de toutes sortes ? Mais où disparaissent toutes ces aides alimentaires et financières ? Certes, certains confisquent l’aide ou se servent au passage, mais tout de même, la désespérance la plus totale semble s’être donnée rendez vous dans ces pays africains dont les dirigeants, eux,  ne semblent manquer de rien…
    Il faut voir la situation en face :l’Europe ne peut accueillir ces pauvres réfugiés, mais elle peut faire pression sur leurs régimes politiques. Il est absolument inconcevable que des populations entières cherchent à déserter leurs pays, leur lieu de naissance, pour rallier une Europe, en proie à une crise économique sans précédent. Nicolas Sarkozy avait raison de dire que tous les maux qui tourmentent l’Afrique ne viennent pas hors d’Afrique.
    Et pour ne pas gâcher ce premier dimanche du mois de mai, je ne vous dis les descriptions données par le journaliste américain (Matthew Carr). Il faut que le Marco soit aidé dans cette affaire afin que les réfugiés puissent être traités comme des êtres humains et non point abandonnés dans un désert implacable, sans rien à boire ni à manger… Et il faut enfin rendre les gouvernements africains attentifs au sort de leurs nationaux.
    Des vœux pieux ? Hélas…