DES PETITS PALESTINIENS DE CISJORDANIE SUR UNE PLACE DE TEL AVIV, EN TANT QU’INIVITES…
Lu dans le Monde du 2 juillet : une trentaine de jeune enfants palestiniens, accompagnés par leurs mamans, ont été invités à voir ce qu’ils n’avaient encore jamais vu ni touché concrètement : la mer, la grande bleue. Accompagnés de leurs mères, ils ont pu côtoyer des baigneurs des plages de Tel Aviv, et le contact fut sans heurt.
Je loue les gens, les Israéliens, qui ont pris cette heureuse initiative. C’est ain si que l’on rapproche les peuples et qu’ l’on coupe les racines de la haine. En prenant soin des enfants et en évitant que l’enseignement du mépris empoisonne leur âme.
Un enfant palestinien, regardant autour de lui, a demandé en arabe à sa mère si cet endroit de rêve était aussi une colonie juive implantée illégalement dans le territoire palestinien…
Je vous laisse deviner la réponse !
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LES REMOUS A LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE FOOT BALL
LES REMOUS A LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE FOOT BALL
Hier après midi, le président Jean-Pierre Escalette a fait preuve de dignité et de courage même si certains aspects de sa conférence de presse pouvaient paraître pathétiques. Mais en fin de compte, il n’a pas vraiment livré le fin mot de l’histoire, notamment comment ces hommes, portant le maillot de l’équipe de France ont agi plus comme une bande que comme une équipe digne de ce nom. D’ailleurs, un grand joueur de foot ball et qui connaît mieux que quiconque d’autres joueurs de même origine a eu l’honneur et le courage de demander la mise à l’écart de ce capitaine qui a osé de parler d’un traître et qui a dû jouer un certain rôle dans la grève décidée en Afrique. Je trouve qu’il a raison, par contre, sur ce point précis, l’ex président J-P. Escalette a été très voire trop cursif.
L’homme a parlé des vertus du cœur et de l’esprit auxquelles il a toujours cru et qui l’ont toujours guide à la fois dans sa vie privée et dans sa vie professionnelle. Et d’ajouter que les joueurs auxquels il s’était adressé ne furent pas sensibles à ces adjurations. C’est la condamnation morale la plus terrible prononcée par cet homme de qualité : mais ceux auxquels il s’adressait, dans le langage du cœur et de la raison, étaient ils aptes à le comprendre, à saisir un tel discours ? Des hommes qui nous ont ridiculisés et humiliés (M. Escalette a bien dit le mot humiliation) à la face du monde, méritaient-ils vraiment de nous représenter lors d’une compétition d’une telle ampleur ? Au fond, Lilian Thuram rejoint ce philosophe parisien qui mit le feu aux poudres en demandant le renvoi de tous les joueurs et leur remplacement par des gentlemen… De toutes façons, cele ne pourra pas être pire.
Lors de sa conférence de presse. M. Escalette s’est bien gardé de se défausser sur qui que ce soit. Pas même sur le sélectionneur de l’équipe, mais il a reconnu, à demi mot, l’énormité de sa bêtise en maintenant M. Domenech à la tête de l’équipe. Comment a-t-on pu envoyer en coupe du monde un sélectionneur démissionné, sur le départ ? Le président aurait été mieux inspiré d’installer immédiatement Laurent Blanc qui devrait dès les prochains jours faire le ménage.
D’ailleurs, rien n’interdit d’installer une commission d’enquête parlementaire qui pourrait ensuite, s’il y a lieu, transmettre le dossier aux autorités compétentes -
L’INTERMINABLE AFFAIRE BETTENCOURT
L’INTERMINABLE AFFAIRE BETTENCOURT
Voici une affaire qu’il n’est même plus nécessaire de résumer tant elle a fait la une des journaux. Mais disons un mot tout de même de ses grandes articulations : une femme, fille d’une milliardaire, se plaint de l’inconduite de l’entourage de sa mère, inconduite menant à des abus de faiblesse, eu égard à l’âge avancé de la victime, réelle ou supposée.
Mais ce qui frappe et qui montre que l’affaire cherche à créer une crise de régime, ce sont les éléments savamment distillés par des informateurs, utilement conseillés par de fines lames du barreau, plus préoccupées par leur gloire personnelle et leur tapageuse médiatisation que par l’émergence de la vérité.
Tout ceci atteste d’une tension sans précédent du climat politique dans le pays.
N’étant pas juriste de formation, je ne puis me prononcer, mais tout de même, il existe un principe philosophique qui brille par son aspect éthique : la fin ne justifie pas les moyens ! Tout est parti des enregistrements d’un ancien maître d’hôtel qui a «espionné» sa patronne et remis à des tiers le fruit de ses écoutés non autorisées. Cela aurait pu s’arrêter là. Mais non, on entend chaque jour qui passe des faits nouveaux. Et parfois aussi, présentés de manière tendancieuse.
Un exemple ? En voici un : ce matin, on annonce de manière tapageuse que la principale intéressée a reçu, au titre d’une disposition prévue par le bouclier fiscal, donc parfaitement légale, un chèque de 30 millions d’Euros. En soi, c’est banal. Mais on a tenté de dire que c’est le ministre qui serait intervenu, alors que l’administration sait très bien ce qu’il faut faire en appliquant la loi… Le résultat attendu est le suivant : le petit peuple s’insurge, s’indigne, lui qui est confronté aux difficultés quotidiennes (et D) sait qu’elles sont de plus en plus graves pour nous tous) et de là il en vient à critiquer le gouvernement etc…
En fait, c’est le régime que l’on tente de déstabiliser par des moyens qui n’honorent guère leurs auteurs. Tout le monde reconnaît que la situation socio-économique est préoccupante, mais c’est par les élections qu’on peut changer les choses dans un régime démocratique… Et à quoi assistons nous ? A des coups de boutoir absolument désespérés.
Il y a le rôle de certains avocats qui pourraient être plus attentifs au respect dû à leur profession. Après tout, l’avocat doit être un auxiliaire de justice, tout en défendant son client…
Que dire, pour conclure ? Une crise économique de cette ampleur peut donner naissance à tout et n’importe quoi.
Mais un fait demeure : la France doit comprendre qu’elle a longtemps vécu au-dessus de ses moyens, qu’elle doit consentir enfin les sacrifices nécessaires.
Mais la charge doit être équitablement répartie entre tous. C’est une question d’éthique. Il en va de la respectabilité des autorutés.