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  • LES VIDE-GRENIERS ET FOIRES A TOUT DE NORMANDIE

    LES VIDE-GRENIERS ET FOIRES A TOUT DE NORMANDIE

    C’est fou ce qu’on y trouve : de tout, absolument de tout. Les gens vident vraiment leurs greniers, les vieilleries héritées de la grand mère, les cadeaux des beaux parents, bref tout ce dont ils veulent de débarrasser. Et ils vous proposent tout cela à des prix incroyables. On a acheté un vieux téléphone, bien moins cher que chez France télécom ; on a trouvé une malle en bas ancien qui peut servir de meuble dans une chaumière. J’ai même trouvé une pince et clé à molette à 2 €…
    Incroyable, un lot de très belles assiettes et de tasses à café assorties à 5 € : mais qui dit mieux ? Une lampe halogène qui marche à 1€. Mais la chose la plus insolite, c’est un billot de boucher que k’ai eu du mal à faire rentrer dans la voiture…
    Il y avait tant de choses, notamment des meubles anciens à restaurer dont ke m’étonne que les antiquaires parisiens, tôt venus ce matin, ne les aient pas emportés…
    Qu’importe, la prochaine fois ; il y a de telles manifestation chaque semaine durant les vacances. C’est dire si les greniers normands sont toujours pleins à craquer.
    Moi, ce qui m’intéresse et que j’aimerai bien me payer, c’est une jeep américaine datant du Débarquement et remise à neuf. Comme avant, comme son y était. Mais le prix n’est pas dans mes moyens… Bah, on attendra.

  • La visiste de Benjamin Netanyahou à la Maison Blanche : perspectives de paix.

    La visiste de Benjamin Netanyahou à la Maison Blanche : perspectives de paix.

    Les entretiens bilatéraux entre Israël et les USA se sont très bien passés. Il semble qu’on ait, des deux côtés compris la nécessité de faire des concessions réciproques et que la situation devait évoluer vers plus de compréhension et de souplesse. Mais l’avancée est la réaffirmation par le chef de la Maison Blanche que le lien entre les deux pays est et sera immuable. C’est très important pour les Israéliens qui commençaient à reagder la présidence américaine avec d’autres yeux.

    Cependant, on doit faire des concessions pour parvenir à la paix. Il faut négocier, certes sur des bases acceptables, mais négocier tout de même. Nous n’en sommes plus au point où l’on se trouvait avant 1967 ou 1973. L’existence de l’Etat d’Israël est acceptée par tous les pays arabes, même les plus extrémistes en apparence. Seuls des groupuscules (bien connus) en ont fait de la contestation de cette existence leur fonds de commerce.

    Aujourd’hui, il convient d’ouvrir des perspectives d’avenir pour tous : faire comprendre aux uns et autres que la confrontation armée n’a rien donné et ne donnera jamais rien, alors que la coopération économique est, est riche de promesses et d’avenir

    Seule la paix a un avenir, pas la guerre. Enfin, il convient d’écarter de la région des puissances qui ne visent qu’à y semer le trouble afin d’y promouvoir leurs projets de puissance régionale.

    Pour parvenir à pacifier la région, il convient de modifier en profondeur la vision, la perception que l’on a de son voisin, de son ennemi d’hier. Cela prendra du temps mais cela est indispensable. Si la partie arabe se penchait un tant soit peu sur les grands moments de l’histoire juive, elle comprendrait l’attachement des juifs à la terre de leurs ancêtres. De leur côté, les Israéliens pourraient, tout en conservant les structures sionistes et le caractère juif de leur Etat, discuter avec leurs voisins, notamment palestiniens, d’une autre manière…

    Mais voilà, il y a les extrémistes qui commettent de graves attentats dès que d es avancées sont faites et que la paix semble apparaître au bout du tunnel.

    Je le répète, cela prendra du temps, mais ce n’est pas une raison pour se décourager…

  • Elisabeth Roudinesco, Retour sur la question juive. Paris, Albin Michel, 2009.

    Elisabeth Roudinesco, Retour sur la question juive. Paris, Albin Michel, 2009.

    Tout en sachant que la psychanalyse est la grande spécialité de l’auteur, je m’attendais à trouver dans cet ouvrage tout autre chose que ce que j’y ai effectivement lu. Ce malaise m’a poursuivi tout au long de ma lecture. Ce qui ne signifie nullement que l’ouvrage soit dépourvu de toute qualité. Il impressionnera sûrement les lecteurs avides d’actualités journalistiques et de controverses des salons parisiens

    C’est tout simplement le titre qui promet plus qu’il ne tien : on prend connaissance, en réalité, des relations de la psychanalyse freudienne avec le judaïsme, ou plutôt un judaïsme tel qu’on le vivait ou qu’on se le représentait jadis. Il y aussi un convive non prévu mais absolument inévitable dans ce petit festin psychanalytique, l’antisémitisme.

    Et ce sujet semble avoir conduit l’auteur à des déclarations des plus générales, parfois approximatives, voire même incorrectes. Il est injuste de parler de «la constitution de l’antisémitisme politique européen de Drumont à Ernest Renan» (p 15). Page 57, l’auteur porte un jugement injuste sur l’Histoire générale des langues sémitiques , concluant son propos ainsi : telle est la manière de Renan : une passion froide… Oui encore p 58 où elle écrit que le succès de Drumont est incompréhensible sans l’œuvre de Renan. Si seulement elle avait lu la correspondance entre Renan et de Joseph comte de Gobineau, elle aurait aussitôt découvert que l’auteur des Souvenirs d’enfance et de jeunesse s’est constamment tenu éloigné de cet écrivain qui tenta d’utiliser son amitié avec Cornélie Scheffer pour approcher son célèbre mari.

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