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  • Vive Solar Impuls et vive la Suisse !

    Vive Solar Impuls et vive la Suisse !

    C’est une excellente nouvelle que ce vol d’un avion capable d’emmagasiner l’énergie solaire, sans le moindre apport de carburant. Si cela marche, ce que nous souhaitons tous du fond du cœur, cela ne présenterait que des avantages pour le monde entier. Ou presque, car certaines oligarchies tyranniques qui en prennent à leur aise avec la démocratie, la justice et les droits de l’homme, ne pourront plus poursuivre leurs activités. Et ce n’est pas la Suisse ni Genève qui s’en plaindront.

    Sur le plan de l’environnement, ce serait parfaitement : pas de pollution, pas de bruit, pas de nuisance sonore pour les voisins des sites aéroportuaires. Les crashs d’avions seraient moins meurtriers car il n’y aurait plus de tonnes de carburant qui s’enflamment au moindre choc. Les avions seraient moins lourds, par voie de conséquence.

    Sur le plan économique, nous n’aurons plus cette lourde facture pétrolière qui obère nos économies et qui renforce considérablement ces oligarchies orientales qui dictent leur loi à tous et achètent tout, partout dans le monde.

    Au plan politique, le plus important à mes yeux, un nouvel ordre mondial sevrait émerger de cette révolution technologique : le poids considérable de certains pays baisserait considérablement. Et une ville comme Genève n’aurait plus à souffrir des conséquences d’une interpellation par sa police d’un homme ayant commis un délit mais qui est protégé par son pays, fournisseur de pétrole…Certaines questions qui nous occupent depuis quelques décennies perdraient de leur intensité.

    Le rêve, quoi ! Alors vive la Suisse et l’intelligence !

  • Israël et la Turquie

    Israël et la Turquie

    Cela n’a pas l’air de s’arranger, en dépit d’une rencontre tenues secrète entre un ministre israélien et le ministre turc des affaires étrangères à Bruxelles. Ce qui montre qu’au sein du gouvernement turc, c’est M. Erdogan qui l’emporte (mais pour combien de temps encore ?) sur les modérés, lui qui est déterminé à jouer la «carte arabe» coûte que coûte…

    Pourtant, la situation précaire de la Turquie devrait l’inciter à faire profil bas et montrer patte blanche, surtout les Occidentaux, USA compris. Et c’est l’inverse que nous constatons. Certains commentateurs, perplexes devant de telles inconséquences de la part de la Turquie, proposent une interprétation qui me paraît invraisemblable mais qui pourrait être ramenée à la mesure de la vraisemblable, si l’on consent à se mettre dans la peau d’un gouvernement qui islamiste, même avec modération…

    M. Erdogan aurait compris que les Européens se moquent de lui en faisant traîner les négociations en longueur ; il aurait enfin réalisé, la mort dans l’âme, que la Turquie ne serait jamais arrimée à ce club judéo-chrétien qu’est l’Europe. Lui qui espérait tant que les subsides de l’Occident lui permettraient enfin de tirer les paysans d’Anatolie hors de leur misère. Craignant que le nationalisme ne le balie au vu de cet échec patent, il aurait appuyé à fond sur la pédale de l’islamisme afin de ne pas laisser de place à un autre parti turc qui serait plis radical que lui…

    Di coup, qomme la voie européenne se révèle une impasse, il a choisi de jouer la carte arabo-musulmane, même si les régimes arabes modérés s’agacent de voir la Turquie chasser sur leurs propres terres. Et comment pouvait-on se montrer en champion dans ce malstrom ? En soutenant à outrance les Palestiniens, pas ceux qui pactisent avec Israël mais les autres, ceux du Hamas, c’est-à-dire les ennemis des régimes modérés. Israël et son blocus de Gaza offraient la cible idéale… Mais ce n’est pas tout car le raisonnement du Premier Ministre turc serait à double bande, comme au billard…

    Car, poursuivent ces commentateurs un peu originaux, devant une telle radicalisation de la Turquie, les Occidentaux se raviseraient en changeraient d’attitude en ce qui concerne l’admission au sein de l’U.E.

    Un peu comme celui qui dit : retenze moi ou je fais un malheur.

    Le problème est la suivant : pour qu’un tel scénario machiavélique réussisse il faut être en position de force face aux USA, à Israël à l’Europe.

    Or, dans toute cette affaire, les USA soutiennent Israël plus que jamais, l’Europe n’a nullement condamné l’arraisonnement et la Turquie a dévoilé le vrai visage de son Premier Ministre.

    Et nous ne parlons pas de l’armée turque dont le corps des officiers supérieurs se considère comme le garde-fou des valeurs de la laïcité et du modernisme d’Atatürk…

    Les coups de poker ne réussissent pas toujours.

  • LA FRANCE, MALADE DE SES ÉMIGRÉS ?

    LA FRANCE, MALADE DE SES ÉMIGRÉS ?

    Devant le spectacle à la fois désolant et pathétique qu’offre depuis quelques jours l’équipe de France de foot-ball, certains philosophes se sont demandés si cette débâcle, ce craquement grave, ne préfigurait pas, à l’échelle d’une équipe, les tensions voire le divorce, qui caractériseraient la société française dans totalité. Car depuis trois bonnes journées, on ne parle même pas des piètres performances de cette équipe hexagonale mais de son indiscipline, de ses frasques présentes ou passées, et surtout de sa mutinerie…

    Le malaise est si profond, son acuité si criante, que l’on se demande pour quelles raisons on a charitablement jeté le manteau de Noé sur de tels dysfonctionnements qui ont fini par éclater au grand jour. Pourquoi donc une simple cacophonie au sein d’une équipe de foot ball, somme toute ordinaire, même si elle prétend représenter la France, a-t-elle pris de telles proportions au point que les plus hautes autorités de l’Etat ont dû s’en mêler et appeler les uns et les autres à un peu de retenue

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