Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 9

  • Marine Le PEN, côte de popularité et intentions de vote

    Marine Le PEN, côte de popularité et intentions de vote

    Lu dans Le Figaro d’hier, 11 janvier, toute une page parlant de la progression des partis d’extrême droite et singulièrement de l’étoile montante du parti FN en France. Ce que nous lisons dans cette page du Figaro est préoccupant, voire même inquiétant. Dans de nombreux pays d’Europe, la crise économique et l’incertitude du lendemain ont provoqué des crispations et une tentation de repli sur soi. Et cela risque de durer. C’en est fini de la longue tradition d’ouverture et d’hospitalité de tous ces grands pays européens qui ne peuvent plus supporter cet afflux incontrôlé de populations étrangères, qui cherchent légitimement (qui pourrait le leur reprocher ?) à sauver leur vie et à améliorer leur ordinaire…

    C’est que la situation économique est de plus en en plus désespérée. Il suffit de jeter un coup d’œil sur le chômage des jeunes : nous connaissons des ingénieurs des Mines, des architectes, des ingénieurs agronomes, tous bons Français et excellents éléments, qui ne trouvent pas d’engagement… Ils sont prêts à s’expatrier !

    Mais ce n’est pas tout. Cette montée de l’extrême droite, notamment en France, a quelques cibles bien précises, notamment l’immigration qu’elle assimile, justement ou injustement, à la délinquance. En lisant que Marine Le Pen pouvait totaliser sur son nom près de 14% des voix à la prochaine élection et que sa côte de popularité allait jusqu’à 27 %, je me suis demandé si j’avais bien compris.

    Un tel scénario serait catastrophique pour le chef de l’Etat français qui aurait alors du mal à faire un bon score dès le premier tour de l’élection présidentielle… Certes, il a tant d’atouts dans sa manche, mais pour ramener vers lui tous ces électeurs, il sera tenté de droitiser son discours électoral, ce qui risque de provoquer des tensions supplémentaires…

    L’économie détermine tant de choses et la crise touche tout le monde. La mondialisation commande de veiller à ce que tous les êtres humains puissent vivre en paix chez eux. Or, c’est loin d’être le cas. D’où ces puissants flux migratoires… Mais voilà, l’Europe et le reste du monde sont saturés. Que faire ? Oui, que faire, alors que les émeutes secouent des régions si proches…

    Si l’on ne fait rien, si l’on ne trouve rien, le score de la jeune femme blonde va atteindre des sommets. Ad astra…

  • LES ÉMEUTES EN AFRIQUE DU NORD, RÉSULTATS DE LA MONDIALISATION ?

    LES ÉMEUTES EN AFRIQUE DU NORD, RÉSULTATS DE LA MONDIALISATION ?

     

    Comment a-t-on pu du jour au lendemain répercuter des augmentations de l’ordre de 40 ou 60% sur les denrées de consommation courante dans des pays habitués à vivre avec un minimum ? Comment les gouvernements concernés n’ont-ils pas compris qu’en plus du chômage, les populations concernées ne pouvaient décemment pas subir de telles augmentations et continuer de vivre normalement ?

    Les cours mondiaux des céréales et du sucre, sans même parler du thé et du café, ont connu des envolées et les gouvernements des pays concernés, Algérie et Tunisie, n’ont pas pensé que ces répercussions entraîneraient de telles émeutes qui sont des émeutes de la faim. Ce qui est frappant aussi, c’est le rejet de la cause de ces troubles graves sur je ne sais quelles influences extérieures…

    Les gens se sont révoltés parce qu’ils avaient du mal à trouver leur pain quotidien. On a vu sur les écrans de télévision des jeunes gens dire qu’ils n’avaient pas de quoi manger… Que faire ?

    Mais on se demande aussi quel miracle a fait que le troisième pays du Maghreb, le Maroc, a été épargné. Espérons que la contagion ne le touchera pas car, si c’était le cas, c’est toute l’Afrique du Nord qui serait touchée.

    Apparemment, les choses ont l’air de se calmer mais ne laisseront-elles pas des traces ? Déjà, des voix s’élèvent pour exiger des changements.

    Le monde est devenu un village planétaire.

    La démocratie. Tout la monde la réclame. Et c’est tout à fait normal.

  • LES ÉLECTIONS AU SUD SOUDAN

    LES ÉLECTIONS AU SUD SOUDAN

     

    Enfin, ces élections ont lieu sous l’œil vigilant des observateurs internationaux. Elles ont commencé hier, dimanche et les résultats complets et définitifs ne seront connus que dans un mois, vers le 15 février. Sauf imprévu grave, le résultat devrait être la partition du Soudan : au nord l’écrasante majorité des musulmans et au sud une population de chrétiens et d’animistes.

    C’est toujours triste de voir un pays qui se divise, après s’être fait la guerre pendant plus de 25 ans. Mais si la paix est à ce prix, il n’y a pas lieu d’hésiter.

    Et en tout état de cause, cette question de la partition d’un Etat majoritairement musulman, a énormément préoccupé les télévisions arabes, tant al-Djazira que Al-Arabiya. Depuis des semaines, ce sont des heures d’émissions où sont interviewés les leaders des deux camps. Avant-hier, j’ai regardé pendant près d’une demi heure, l’interview du président Omar El Béchir qui s’est voulu rassurant et confiant. Certes, il ne se fait guère d’illusions sur le résultat du vote et sait pertinemment bien que ce sera la partition (al-ifraq).

    Ce qui m’a frappé dans toute cette affaire qui reste unique puisque c’est la première fois depuis longtemps qu’un Etat africain se scinde en deux, c’est le sentiment de soulagement des gens du sud, les chrétiens, enfin assurés de prendre en main leur avenir… Mais le plus gros reste à faire : comment délimiter les frontières de ce nouvel Etat ? Comment répartir les gisements de pétrole et de matières premières ?

    Espérons que cette partie de l’Afrique fasse preuve de maturité et de savoir faire pour gérer les difficultés sans effusion supplémentaire de sang.

    Je n’oublierai jamais le témoignage d’un homme au visage ravagé qui disait que depuis son plus jeune âge (5ans) il n’avait connu que des situations de guerre. Et que désormais, il ne souhaitait qu’une chose : vivre en paix.