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  • Kate, William et lady Diana

    L'ombre de la princesse Diana,

    Une grand absente, hélas, lors de ce mariage princier un peu envahissant: la regrettée princesse Diana, la mère du jeune marié. Comme les commentateurs n'ont pas fini de commenter ce non événement, ils supputent ce que sera la vie de la future princesse Kate. Devra t elle remplacer dans le coeur et l'esprit des gens sa défunte belle mère? Sera t elle à la hauteur? Autant de questions qui demeureront sans réponse. Mais que faire? Il faut bien tenir en haleine tous ces gens qui vivent quà travers les autres.

    En revanche, l'attitude la plus intelligente et la plus compatissante est de penser aux sentiments qu'éprouvera le jeune marié en pensant secrètement à sa mère. Il est vrai que ces choses là, sincèreset secrètes n'intéressent pas les gens. Quand les larmes coulent de nuit, en silence et sans témoins, elles n'intéressent plus personne.

    C'est bien dommage. Un dernier mot: je n'ai pas compris l'injure de certains amis britanniques qui nous traitent, à cette occasion, de mangeurs de grenouilles. Pour ma part, je n'en ai jamais mangé.

  • LE MARIAGE ROYAL DE KATE ET WILLIAM : UN NON EVENEMENT

    LE MARIAGE ROYAL DE KATE ET WILLIAM : UN NON EVENEMENT

    J’ignore vraiment si vous pensez comme moi, mais je trouve prodigieusement ennuyeux et lassant tout ce battage fait autour d’un mariage qui ne durera pas plus que les autres de la famille royale britannique. En plus, voici deux personnes qui vivent ensemble depuis près de 9 ans avec, il est vrai, quelques interruptions, et on se met à fêter à l’échelle mondiale la régularisation de leur situation.
    Un autre point  m’intrigue dans toute cette affaire : mais pourquoi donc les gens simples comme nous se réjouissent-ils des événements d’une classe sociale qui n’est pas la  leur ? Leurs vies seraient-elles à ce point vides et dénuées d’intérêt au point de devoir se raccrocher au carrosse princier dans lequel ils ne monteront jamais ?
    Et puis les Britanniques qui sont un peuple intelligent et courageux, n’ont-ils pas d’autres divertissements, d’autres distractions que d’aller regader ce mariage qui ne concerne que la famille royale e qui va coûter tant d’argent aux contribuables britanniques ?
    Je pense  à cette phrase d’une grande lucidité d’Ernest Renan : l’humanité est incurablement dupe…
    Franchement, en quoi ce mariage nous concerne-t-il ? Mais bon, allons, souhaitons leur tout de même de rester ensemble un peu plus que ne l’ont fait leurs frères et sœurs, cousins et cousines…

  • LA FRANCE ET L’IMMIGRATION DE TUNISIE ET D’AILLEURS…

    LA FRANCE ET L’IMMIGRATION DE TUNISIE ET D’AILLEURS…

    M. Henri Guaino, le conseiller spécial du Président Nicolas Sarkozy a explicité la position de la France quant au respect des accords de Schengen : il ne s’agit pas d’en suspendre l’application mais d’en préciser les modalités dans des circonstances exceptionnelles. Henri Guaino a nettement expliqué la position de la France.
    La question qui demeure est, cependant : que pouvons nous faire pour ces hommes, ces femmes et parfois aussi ces enfants qui bravent une mer déchaînée pour rejoindre des rivages devenus inhospitaliers ? A l’évidence, nos pays ne peuvent plus, ne veulent plus accueillir une émigration qui fait peur, nourrit (à tort ou à raison) l’insécurité et complique la vie des nationaux dans les pays concernés.
    Mais alors n’existe-t-il qu’une solution, à savoir le rejet, le renvoi de ces victimes de la misère et de la tyrannie ? Non point, il nous faut trouver une autre solution qui permette de maintenir tous ces gens chez eux. Comment ? En généralisant l’ingérence humanitaire soutenues par des interventions armées… Il n’est pas normal, par exemple, que l’ONU intervienne en Libye et pas en Syrie où le même phénomène existe : un régime autoritaire et corrompu tue sa propre population. Depuis hier, l’armée syrienne se comporte chez elle comme sur un champ de bataille à l’étranger. Elle a investi Dera’a avec des blindés et des chars d’assaut, arrête les opposants à tour de bras et ne s’embarrasse guère  du respect des droits de l’homme. Pourquoi laisse-t-on le régime de Bachar al-Assad agir de la sorte ? On nous répond que ce pays agressif dispose de maints leviers régionaux qui assurent sa survie…
    Ce raisonnement relève de la Realpolitik et tourne totalement le dos à l’éthique la plus élémentaire. Au nom de ce même principe cynique, on a laissé la Syrie occuper le Liban pendant plus d’un quart de siècle. Allons nous continuer dans cette voie ?
    La force éthique doit primer sur tout le reste. Ce n’est pas un rêve. Les Suisse eux même le savent bien, eux qui abritent le centre de la Croix Rouge et jadis la Société des nations. Eux aussi s’inquiètent à juste titre des dangers d’une immigration incontrôlée…