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  • Sommes condamnés à vivre éternellement avec le football?

    Sommes nous condamnés à vivre éternellement avec le football et les footballeurs ?

    On peut légitimement se poser la question : pourquoi donc impose t on le ballon rond au centre de nos vies ? Regardez les télévisions du monde entier, pas une seule ne fait l’impasse sur ce qui se passe au Brésil, un pays certes émergent mais qui fait encore partie du tiers monde et qui a englouti des milliards dans des opérations de prestige au lieu d’en faire profiter une population qui assume au quotidien les difficultés de la vie. Et pourquoi ? Parce que la vie dans nos sociétés contemporaines a été vidée de toute  valeur spirituelle ou religieuse.

    Cet engouement, pour ne pas dire ce fétichisme, a déjà fait basculer nombre d’équilibres dans les sociétés où nous vivons. Mais pourquoi donc des nations si intelligentes et si développées hissent au rang de héros des gens si étranges et dont le seul mérite est de savoir taper dans une balle ? Comment peut on ériger en modèles des gens dont le niveau d’instruction, d’expression et de pensée est ce qu’il est ?

    Que l’on me comprenne bien : je me livre à aucune allusion désobligeante mais je m’interroge seulement sur la place prise par ce phénomène dans nos vies. Un exemple de cette disparité de traitement dans l’actualité : au moment où nous composons, des milliers de gens, en Syrie, en Irak, voire même en Afghanistan meurent sous les balles des terroristes, quittent leurs maisons et deviennent des réfugiés… Eh bien, les journalistes leur consacrent quelques phrases et le tour est joué en quelques seconde, alors que les mêmes consacrent de longues et ennuyeuses minutes à évoquer le cas de ce joueur du Bayern, exclu du jeu pour cause de lombalgie… Je lui souhaite un prompt rétablissement mais tout de même les nouvelles devraient rétablir un certain équilibre.

    Mais la cerise sur le gâteau revient à ce journaliste qui en est venu à exprimer le vœu des plus hautes autorités de l’Etat pour se requinquer politiquement : que la France fasse un bon score et cela redonnera du cœur  aux Français ! Seigneur, à quoi cela tien !!

    Comment voulez vous que les nations civilisées d’Europe servent de modèle aux autres ? Le sport, c’est bien mais il est lui aussi, comme la politique, gangréné par tant de défauts, voire de maladies.

    Il convient de l’assainir et de le régénérer.

  • La France serait elle redevenue ingouvernable?

    Les grèves en France : ce pays serait il redevenu ingouvernable ?

    Décidément les mauvais génies de la France sont de retour : des syndicats minoritaires bloquent tout un pays, menacent la tenue en bon ordre du bac, sanction des études du collège et du lycée en France, commandant l’accès à l’enseignement supérieur. Et tout cela pourquoi ? Parce qu’une poignée de cheminots que la troupe et la police auraient pu mater sans difficultés, prennent en otage des millions d’usage, au nom, si fortement prétendu, du service public.

    Depuis l’époque oubliée de Georges Pompidou, on disait déjà que la France était coupée end eux, et pas uniquement dans un sens météorologique. Il y a dans ce pays des forces opposées aux réformes, arcbouté sur un corporatisme à toute épreuve et qui n’hésite pas à mettre l’ensemble du pays à genoux pour faire triompher ses revendications salariales ou statutaires.  On se souvient des négociations sur les retraites ; chacun savait, tant au gouvernement d’alors que chez les syndicats, que ce pays ne pouvait plus poursuivre sur sa lancée, vivre à crédit, laisser filer les déficits et qu’un jour il faudrait bien faire les comptes et redresser la barre. On n’y est pas arrivé. Imaginez un pays avec plus d’une dizaine de régimes privés, public, semi privés, semi public, semi privé et dont certains salariés partent en retraite à cinquante ans ou à cinquante cinq ans. Et qui veulent une retraite à taux plein ainsi que cinq semaines de vacances d’été sans compter les innombrables vacances d’hier, de Pâques et les week ends (je veux dire les ponts et les viaducs.

    Mais mes pensées vont aujourd’hui à celles et à ceux qui se demandent avec angoisse s’ils vont pouvoir se rendre dans les centres d’examen pour subir les épreuves du bac. J’imagine que ces grévistes ont un des enfants ou, à défaut, un cœur. Que ne pensent ils à ces centaines de milliers de jeunes (près de 700 000) qui, par leur faute, sont entrés dans un état de fébrilité, peu compatible avec le passade d’examens qui vont déterminer leur avenir.

    Dans tout autre pays au monde, ces grévistes auraient fait une pause. Mais il faut dire aussi que la passivité, les atermoiements, l’absence de courage des gouvernements successifs ont largement développé le sentiment d’impunité. Si les débutés votaient l’intervention de l’armée, les choses rentreraient dans l’ordre en moins d’une nuit. Mais voilà pour ce faire, il faudrait avoir des hommes politiques courageux et non pas des hommes qui gouvernent sur la foi des sondages.

    Il faut réagir .

  • A travers l'Irak, c'est l'ensemble du Moyen Orient qui est menacé

    A travers l’Irak, c’est tout le Moyen Orient qui est menacé…

    C’est ce que l’on récolte après la politique à courte vue de Nouri al-Maliki qui a mené  une politique de ségrégation à l’égard des sunnites lesquels se sont sentis rejetés et ont ouvert leurs bras et les portes de leurs villes aux membre d’al-Quaida. Le résultat est là sous nos yeux : ce n’est ni la stratégie ni la bravoure des terroristes islamistes qui expliquent leur avancée foudroyante, mais la volonté des populations sunnites locales de secouer le joug du chiite al-Maliki. Certes, la majorité chiite a souffert le martyre sous Saddam, mais aujourd’hui il est parfaitement suicidaire de les rejeter. La preuve, les villes d’Irak qui tombent les unes après les autres, au point que certains quartiers du nord de Bagdad sont déjà menacés. Or, si les terroristes peuvent compter sur l’aide des populations sunnites locales, alors les carottes sont cuites.

    Ce qui est grave ; ce sont les répercussions sur l’ensemble de la région. C’est si grave que même l’Arabie Saoudite ne sera pas épargnée. Quant à la Syrie, Bachar bientôt faire figure de héros de la démocratie et de muraille contre l’intégrisme. Quel retournement de situation

    Et pendant ce temps, Obama, qui n’a rien vu venir, s’interroge et p !se le pour et le contre pour agir ou laisser mettre al-Maliki à genoux. Mais l’Iran veille et s’il intervient pour sauver les chiites, l’Arabie ne le permettra pas.……