Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 1062

  • Vacances en Israël

    Vacances en Israël

    Quand vous arrivez à Roissy pour pendre la compagnie EL AL, au fond, vous n’avez pas vraiment besoin de chercher :il vous suffit de remarquer l’emplacement de soldats en arnes. Sitôt repéré l’emplacement des soldats, plus aucune hésitation n’est possible : vous êtes là où il faut. La même remarque s’impose pour l’avion : là où le bus s’arrête, c’est toujours devant un véhicule blindé de la gendarmerie, à côté se tiennent des fonctionnaires en armes. Même remarque pour le bus : des soldats des forces spéciales, armés de leur fusil clairon montent la garde.

    Et je n’ai pas tout dit. Pour des raisons de sécurité évidentes, les fonctionnaires israéliens vous reçoivent dès le guichet et vous posent maintes questions, toujours les mêmes : d’où venez vous ? Qui a fait les valises ? Où sont elles restées avant de se rendre à l’aéroport ? Quelqu’un vous a-t-il remis un paquet, un cadeau, etc ? Avant de monter dans l’avion, une nouvelle vérification des cartes d’embarquement a lieu. Enfin, vous êtes dans l’avion, un avion entièrement sécurisé. Lorsque vous arrivez à Loud, l’aéroport Ben Gourion, les fonctionnaires de police sont particulièrement attentifs. Pour ma part, je me limite à la langue anglaise car si je me mets à parler hébreu, on me demande aussitôt comment j’ai pu si bien apprendre cette langue ? Ne suis-je pas aussi israélien ? Comment s’appelait mon père etc, etc… Une fois passés les contrôles, tout va bien.

    Que l’on ne se méprenne pas sur mes intentions : les Israéliens sont parfaitement fondés à veiller à la sécurité des voyageurs et des touristes qui se rendent chez eux. Le terrorisme n’a pas de limites dans sa volonté de nuire et de tuer. J’oubliais les mesures de sécurité propres à l’aéroport de Roissy : vous ôtez votre veste, vous défaites votre ceinture, et même vos chaussures….. Et ceci n’a rien à voir avec Israël.

    Je me demande parfois si les terroristes n’ont pas gagné la bataille engagée contre eux, en nous imposant de telles restrictions dans nos moindres mouvements au point que le plus simple de nos déplacement devient si compliqué. Le problème qui nous oppose à ces groupes terroristes est que nous ne pouvons pas user des mêmes moyens qu’eux. Or, c’est précisément ce qu’il faudrait faire. On me dira, mais alors nous devenons comme eux. Non point. Nous le ferons momentanément, une fois le danger éradiqué, nous reviendrons à des moyens plus classiques.

    Mais revenons à Israël même ! Une fois que vous êtes à la maison, je veux dire celle que la famille vous a laissée par héritage, il vous faut tout vérifier, et surtout la climatisation ! On n’imagine pas ce que cela signifie de vivre sans climatisation quand il fait plus de trente cinq degrés Celsius dehors.. Mais en Israël les relations avec les artisans et les entrepreneurs sont différentes de ce qui a cours en Europe…

    Que faire ? C’est tout de même un beau pays dont les habitants sont heureux en dépit des multiples difficultés que l’on y rencontre et par-dessus des servitudes engendrées par un état de guerre permanent. Ce pays est endetté mais ses citoyens sont à l’aise. Ce pays serait un pays de cocagne si ses voisins cessaient de le menacer jour et nuit.

    Un ami, membre de l’Académie Française, m’a demandé récemment comment et par qui les Juifs étaient devenus des Israéliens ? En d’autres termes qui était responsable de cette mutation si profonde ? Sur le moment, je n’ai su que répondre à l’académicien. Mais après, j’ai trouvé la solution : ce sont les Arabes par leur refus obstiné, leur haine recuite à l’égard des habitants de ce pays qui ont fait des Juifs des Israéliens.

    Quand j’ai donné cette réponse à ce Monsieur, nous avons poursuivi la conversation et il m’a demandé ce qui, selon moi, manquait le plus Arabes.. Sur le coup, j’ai de suite trouvé et répondu : un David Ben Gourion arabe ! Un dirigeant digne de ce nom, apte à leur enseigner comment on se confronte aux réalités quelles qu’elles soient. Ce que les Juifs ont su faire (avec les résultats que l’on sait) depuis près de deux mille ans.

  • Les enseignements de l’affaire Bettencourt : temps judiciaire et temps médiatique…

    Les enseignements de l’affaire Bettencourt : temps judiciaire et temps médiatique…

    Avant de sacrifier moi aussi à la grande transhumance estivale, j’ai choisi de faire encore un papier sur cette affaire qui n’en finit pas, véritable feuilleton à rebondissements de l’été, l’affaire de Madame Liliane Bettencourt. Je dois d’abord dire combien je suis choqué lorsque la radio ou la télévision parle de cette dame en disant «la milliardaire», «l’héritière de la fortune de l’Oréal» et aux gentillesses de la même eau… Cela dénrote, au niveau de tout un pays, une sorte de jalousie sociale, une envie qui n’honore pas ceux qui l’éprouvent. Mais que faire ? Les Français resteront toujours français ! Il suffit de jeter un coup d’œil sur ce que paie cette dame en impôts et combien de salariés dépendent en France de son groupe, mais aussi dans le monde. On feint d’ignorer que d’un clic cette dame pourrait délocaliser et alors, adieu veau, vache, cochon etc…

    L’enseignement à tirer de toute cette affaire touche à la différence essentielle entre les journalistes qui nous rassasient de petits morceaux de nouvelles (souvent tronquées, parcellaires et invérifiées) et la justice qui prend son temps, peaufine ses enquêtes, garantit les droits de la défense et ne recherche pas les nouvelles sensationnelles sauf lorsque certains s’ingénient à envoyer à la presse des informations qui ne devraient pas quitter la sphère de la justice.

    Un exemple de ce matin : on apprend que l’ancienne comptable avait demandé une dotation d’un ou plusieurs appartements. On jette en pâture à l’opinion des éléments disparates, sans lien entre eux. Et que retient la vox populi ? Ce qu’elle veut bien retenir. On avait déjà signalé que la même personne avait obtenu des dédommagements des deux côtés… Cela paraissait choquant, mais on apprend aussi qu’on lui avait donné des assurances, fait des promesses.

    Donc, comment disait Boris Vian, c’est l’écume des jours… Mais, en tout état de cause, lorsque le soufflet sera retombé, il faudra bien engager une large réflexion sur le rôle d’un certain journalisme dans la société contemporaine.

  • L’otage français Michel Germaneau est-il mort de mort naturellle

    L’otage français Michel Germaneau est-il mort de mort naturellle ou a-t-il été exécuté ?

    C’est hélas la première hypothèse qui sera confirmée prochainement par les autorités compétentes. C’est un drame, mais qui était parfaitement prévisible, en raison, notamment de la maladie cardiaque de l’otage. Or, celui-ci était privé de soins et de médicaments depuis un certain temps et depuis sa dernière apparition sur une vidéo il disait souffrir de sa maladie et aussi de la chaleur.

    Par ailleurs, il y avait ce flou qui caractérisait les revendications des ravisseurs dont on ne savait pas au juste ce qu’ils exigeaient. Ils voulaient la libération de prisonniers de leurs obédiences mais ne se fixaient guère précisément sur telle ou telle personne. Ce qui fait dire aux enquêteurs qu’ils n’avaient plus, en réalité, de monnaie d’échange. En d’autres termes, que notre compatriote était mort.

    Enfin, après le raid meurtrier qu’ils ont subi, les terroristes, fidèles à leur tradition d’orgueil et de fierté, ont voulu montrer qu’ils gardaient une certaine autonomie de décision et pouvaient, eux aussi, prendre des initiatives. Ils ont donc prétendu avoir exécuté en représailles un otage qui était déjà mort depuis quelque temps. N’oublions pas que l‘homme était cardiaque et avait 78 ans. C’est une triste nouvelle concernant un homme bon et généreux, qui a voulu se consacrer à l’Afrique et à son prochain.

    Désormais, il faudra mener une guerre sans merci contre des terroristes qui menacent la paix et la sécurité des gens. Les puissances du monde livre devraient s’allier avec les pays africains concernés pour unir leurs efforts et traquer les terroristes.