Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 1104

  • L’EGLISE CATHOLIQUE ET LA PEDOMANIE (PEDOPHILIE)

    L’EGLISE CATHOLIQUE ET LA PEDOMANIE (PEDOPHILIE)

    Que l’on ne compte pas sur moi pour accabler l’Eglise catholique qui traverse une phase délicate de sa longue histoire. Il va de soi que je condamne comme tout le monde les abus sexuels de certains prêtres sur des enfants, pourtant confiés à leur garde pour recevoir, rien moins que le message de Dieu. C’est donc une triple faute : trahison deu vœu, trahison de Dieu et trahison de la confiance des parent qui vous confient ce qu’ils ont de plus cher au monde : leurs enfants.
    Mais l’Eglise a derrière elle deux mille ans d’histoire. Des crises, elle en a surmonté et pas des moindres. Son histoire est jalonnée de schismes, de fractionnismes, d’hérésies et de dissidences de toutes sortes. Elle fut confrontée à tant de défis : la crise religieuse, la crise des vocations et la crise de l’athéisme. Et elle a toujours tenu, à quel prix, c’est une autre affaire. Mais je doute fort que les crimes commis par une infime minorité de prêtres puisse la conduire à renoncer au célibat des prêtres… Il en faudrait bien plus.
    Dans Le Figaro de ce weel end pascal ( comble de malchance, ce n’était pas le bon moment pour tous ces scandales !) publié l’interview de Mgr Christoph Schönborn de Vienne, excellemment menée par M. Jean-Marie Guenois, et une tribune libre d’un grand patron français. Ces deux textes sont à la fois éclairants et bienvenus.

    Lire la suite

  • BERNARD TAPIE ENFIN BLANCHI ET REHABILITE !

    BERNARD TAPIE ENFIN BLANCHI ET REHABILITE !
    Vous avez peut-être vu comme moi le journal de vingt heures sur France 2, présenté par le journaliste Delahousse. Bernard Tapie en était l’invité principal car le tribunal correctionnel de Paris venait de clore définitivement un dossier qui a gâché le vie de Bernard durant seize années. C’est dire si la date d’hier était importante pour un homme auquel aucune souffrance ne fut épargnée.
    On ne peut pas revenir sur tous les grands moments de ces procès ç répétition qui ont émaillé la vie de Bernard. Je dis tout de suite que ce n’est pas un enfant de chœur mais j’ajoute aussitôt que s’il l’avait été dans le milieu dans lequel il évoluait, il aurait été dévoré à belles dents avant même de réaliser ce qui lui arrivait…
    Ce que je veux souligner ce matin, c’est, malgré tous les obstacles, toutes les manœuvres et toutes les méchancetés et les jalousies, la justice a fini par triompher la qualité majeure de Bernard est d’avoir tenu… Tenu durant toutes années au point où personne ne le fréquentait plus, le considérant comme un pestiféré. Sa famille, en l’occurrence sa chère épouse, a toujours cru en lui et l’a soutenu dans les moments les plus difficiles.
    Mais alors quelle faute, ou quelle erreur, Bernard a-t-il commise pour en âtre arrivé là ? Il a dangereusement mêlé les affaires et la politique. Il avait  les faveurs de François Mitterrand mais cela lui valut la haine inexpiable des anciens barons socialistes qui s’étaient juré sa perte. Et qui finirent par obtenir sa tête. C’est d’ailleurs au défunt chef de l’Etat que Bernard a tenu à rendre hommage…
    L’ancien ministre de la ville a aussi fait état d’une conversation avec un procureur général d’une ville du sud de la France ; l’homme de loi aurait déclaré posément que rien dans le dossier Tapie ne justifiait une mise en détention. Pour ceux qui se souviennent, ce fut vraiment la curée à l’Assemblée Nationale  lorsque l ‘immunité parlementaire fut levée… Quelle descente aux enfers. Mais aussi quelle remontée fantastique ! Bravo Bernard et bonne chance pour la suite.
    Et bravo aussi à la justice qui a su rétablir le droit et se faire entendre.

  • LE DIALOGUE DES CULTURES : UNE ILLUSION ?

    LE DIALOGUE DES CULTURES : UNE ILLUSION ?

    Lue dans Le Monde d’avant-hier, une étrange valse-hésitation qui jette une lumière crue sur la réalité et la consistance d’un véritable dialogue des cultures et l’espoir de voir naître une authentique passerelle entre les religions et les civilisations. 

    Le centre culturel français du Caire a organisé une compétition cinématographique à laquelle s’est jointe une jeune cinéaste israélienne en présentant son propre film, lequel, nous nous empressons de le préciser, ne contenait rien d’injurieux ni d’offensant pour quiconque.

    Un membre égyptiens du jury de ce festival voit rouge, s’oppose violemment à la présence de l’Israélienne dont il exige le retrait immédiat. Pour des raisons que nous n’arrivons pas à comprendre, le film est retiré de la compétition, mais le juré, hors de lui, démissionne bruyamment de son poste.

    Entre-temps, on apprend que le film retiré ne sera pas passé à la trappe mais qu’il sera projeté hors compétition, un type de solution qui montre que parfois, les nations civilisées ne savent pas comment réagir face au fanatisme et à l’intolérance…

    L’affaire a dû faire quelque bruit en haut lieu puisque après cette valse hésitation, le film est finalement réintégré pleinement dans la compétition et tout semble rentré dans l’ordre…

    Lire la suite