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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1103

  • Et l’éthique……

    Et l’éthique……

    On a parfois l’impression que les choses, même dans la vie quotidienne, ne tournent pas rond. Des autorités qui trahissent les devoirs qui leur incombent, des actes qui sont contraires à l’apaisement et à la sérénité, des mœurs dont on ne sait plus comment les qualifier, bref, une sorte de période où l’on a perdu tous ses repères parce que toutes les sources de la morale et de la religion, disons les gisements éthiques de la société, se sont taries. Comment en sommes nous arrivés là ? J’avoue que je l’ignore, ce que je sais, en revanche, et je le sais de science sûre, c’est que plus aucun retour en arrière n’est possible.

    J’ignore si vous avez entendu parler de cette émission d’hier soir sur France 2, intitulée les infiltrés et consacrés aux pédophiles. J’avoue ne pas avoir eu la force de la regarder plus de trois minutes… Incroyable !

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  • FACE À L’INTERNET, LA PRESSE TRADITIONNELLE A-T-ELLE ENCORE UN AVENIR ?

    FACE À L’INTERNET, LA PRESSE TRADITIONNELLE A-T-ELLE ENCORE UN AVENIR ?

    Un fait ne trompe pas : l’instauration par les grands journaux du monde, en France et partout ailleurs, d’un site internet. Par exemple : Le Monde.fr ; le Figaro.fr. Libération.fr. Et ainsi de suite…

    Afin de faire face à cette fuite de clientèle, à cette perte de lecteurs génératrice de chute des ventes, les grands journaux ont tenté d’investir la toile et de récupérer ainsi la masse d’internautes qui créent, eux, leur propre réseau d’information. Assurément, ce n’est pas demain que le métier de journaliste professionnel tombera en désuétude et nous vivrons d’abord une sorte d’écrémage : les meilleurs journalistes, ceux qui ont un fonds, savent écrire et ne publient rien qu’ils n’aient largement vérifié, continueront d’exister et d’être lus. L’hécatombe tombera d’abord les médiocres qui entent de rejoindre bruyamment le succès et le lectorat en surfant sur des nouvelles qui n’en sont pas vraiment. Un peu comme dans le domaine économique : dès l’arrivée d’une crise, ce sont les canards boiteux (comme parler comme les Américains : lame ducks) qui disparaissent les prmiers.

    Ces propos peuvent paraître durs et un peu vindicatifs, en réalité, ils ne le sont pas : dîtes vous bien que les seuls à être lus tous les jours, à partager notre vie quotidienne, à nous suivre partout où nous allons, où que nous soyons, ce ne sont les grands écrivains, les membres de l’Académie Française, les prix Nobel de littérature, etc…, non, ce sont les journalistes. Alors noblesse oblige ! Car même de nos concitoyens qui n’ont pas lu un livre depuis dix ans feuillettent un journal quotidien.

    Cette mutation annoncée, presque inéluctable, est accélérée par l’animation accrue de la blogosphère : tous, Monsieur tout-le-monde, absolument chaque individu sur terre, doté chez lui d’une prise électrique et d’un téléphone, peut se muer en journaliste et commenter l’actualité ou tout autre sujet, à sa guise. Assurément, il n’aura pas le prix Pulitzer mais il est en mesure de donner une opinion personnelle, qu’elle soit autorisée ou non.

    Une chance rare, un défi exceptionnel s’offre donc au métier de journaliste. Et je suis sûr que les meilleurs de la corporation (dont je suis hélas pas) le relèveront.

    Les plus vaillants l’ont déjà relevé…

  • La rumeur : les méfaits de l’internet et de la blogosphère…

    La rumeur : les méfaits de l’internet et de la blogosphère…

    Quand on veut dénoncer une rumeur particulièrement malveillante, comme toutes les rumeurs, il faut en parler de manière allusive afin de ne pas accroître les nuisances qui accablent les victimes. On voit bien à quoi je fais allusion, mais je m’exprimerai donc à mots couverts, en ayant au préalable, assuré le couple en question de ma très respectueuse sympathie.

    Qu’est-ce qu’une rumeur ? C’est une fausse nouvelle, un bruit qui se répand on ne sait pas très bien comment mais qui a forcément une origine. Je donnerai un exemple tiré d’un monument littéraire parmi les plus anciens : le livre de Job, s’interrogeant sur l’origine de quelque chose dit textuellement :… car l’argent a bien une provenance. L’idée est qu’en remontant la piste, on finira par découvrir le fin mot de l’histoire, ou comme on le dit, le pot aux roses.

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