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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1121

  • L’Iran et l’énergie nulcéaire

    L’Iran et l’énergie nulcéaire

    Il semble que M. Obama ait enfin compris qu’il avait prêché dans le désert et que la main tendue à l’Iran a permis à l’aide dure du régime de gagner du temps, de pousser les feux vers un nucléaire non contrôlé et de mieux menacer ses paisibles voisins. C’est la leçon que l’on peut tirer de la tournée de Madame Clinton dans la région du golfe persique.

    M. Obama a fait perdre à la communauté internationale un temps précieux car aujourd’hui une action aurait été entreprise contre le pays des Mollahs et aurait placé les forces occidentales dans une bien meilleure posture. Cette politique étrangère américaine est en train d’être revue de fond en comble. Quand on est une grande puissance, on doit savoir combattre les Etats qui ne respectent pas les règles. Au fond, Georges Walker Bush n’était pas si mal : lui au moins avait pris la mesure des ennemis de la liberté et de la démocratie.

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  • LES RETRAITES, ENCORE ET TOUJOURS

    LES RETRAITES, ENCORE ET TOUJOURS

    On se souvient de certains titres qui défrayaient la chronique il y a près de trente ans. Tous évoquaient la mal français. Est-ce une fatalité, une malédiction venue du ciel ? On ne sait. Mais c’est tout sauf imaginaire. Le président de la République doit y penser ce matin en ouvrant la conférence sur les retraites avec les centrales syndicales.

    Alors que les choses devraient évidentes pour tous, les syndicats s’entêtent à considérer que le système de la retraite à 60 ans est un acquis social. Cette expression est le nœud de toutes équivoques françaises. Un ancien président français, Yvon Gattaz, avait parlé dans un livre de l’I.AA : l’irréversibilité des avantages acquis. En termes plus populaires, une fois qu’on a conquis quelque chose, on n’y revient plus jamais.

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  • Jerusalem Post, Maimonide et la philosophie

    Maimonide et la philosophie

    Entretien avec le Professeur Maurice-Ruben Hayoun

    Pour le Jérusalem Post

    (Version française du mercredi 10 février, p 24)

    Philosophe et écrivain, Maurice Ruben Hayoun est spécialiste de la pensée médiévale juive et arabe, ainsi que du renouveau de la pensée juive en Allemagne. Son livre Maimonide vient d’être réédité aux Editions Ellipses. Il a bien voulu pour le Jérusalem Post répondre à nos questions sur Rabbi Moshe Ben Maimon, " le Rambam", l'une des figures les plus illustres du judaïsme médiéval.

    1. Maimonide est-il le personnage qui vous ait le plus inspiré dans vos travaux philosophiques ?

    Certainement, bien que je sois aussi spécialiste de la pensée judéo- allemande moderne, Mendelssohn, Gershom Scholem, et quelques autres… En ce qui concerne Maimonide, il représente un cas exceptionnel dans l’histoire de la philosophie: il est celui qui a ouvert les portes de la philosophie au judaïsme rabbinique. Certes, il y a eu avant lui un début de spéculation philosophique avec tous les néoplatoniciens juifs qui l’ont précédé. Mais Maimonide est véritablement celui qui a introduit le commentaire philosophique et l’interprétation allégorique des Ecritures dans la philosophie juive. Même si ensuite, parfois, il a été dépassé par d’autres, ou même déjà au Moyen Age par Gersonide, dit Ralbag en hébreu, il a été un précurseur qui s’inscrit en gras dans l’histoire de la philosophie juive.


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