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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1127

  • Le forum économiqie mondial de Davos

    Le forum économiqie mondial de Davos et la moralisation des pratiques bancaires

    Le président Sarkozy n’a étonné qu’à moitié ses auditeurs en plaidant pour une réforme des pratiques bancaires dont les excès ont provoqué la crise que nous connaissons.

    Cette tentative de moralisation du capitalisme est bienvenue car elle montre que ce système est le meilleur surtout si l’on observe des règles qui l’empêchent de se muer en prédateur de l’économie réelle.

    Et pourtant, comme en Amérique avec les réformes annoncées par le président Obama, le discours du président français a nourri les craintes déjà fortes des auditeurs de Davos. Ces Messieurs craignent au plus haut point la notion de régulation. On peut les comprendre, mais à leur tour ils doivent comprendre que l’on ne peut pas détruire l’économie réelle, fruit du travail et de la sueur des hommes à la seule fin de réaliser des bénéfices privés… Après tout, lorsque les banquiers ont mis l’économie mondiale dans l’état où elle s’était trouvée et que leurs propres établissements étaient menacés, ce sont les Etats, donc les citoyens du monde, qui se sont portés à leur secours.

    Le seul point sur lequel il convient de leur prêter une oreille attentive est le suivant : si une règle est édictée, elle ne sera efficace que si tous l’appliquent. S’il subsiste un seul paradis fiscal, cela ne marchera pas.

  • L’Afghanistan et le théoricien de la guerre Carl von Clausewitz

    L’Afghanistan et le théoricien de la guerre Carl von Clausewitz

    Dans sa livraison du 29 janvier 2019, le journal Le Monde publie une longue interview du colonel Benoît Durieux, commandement d’un bataillon français engagé en Afghanistan, qui a beaucoup étudié le traité De la guerre du général prussien dont il admire la pensée militaire, au point de le qualifier de professeur d’énergie guerrière/

    Cette interview tombe à point nommé car je voulais justement dire quelques chose sur la nouvelle stratégie des forces occidentales engagées contre les Talibans. Cette nouvelle politique s’apparente à un tournant puisque tant le gouvernement de M. Hamid Karzaï que les Occidentaux (Allemagne en tête) veulent désormais affaiblir les talibans tout en discutant avec les plus modérés d’entre eux. Selon le colonel français, il s’agit bien là d’une illustration de la pensée de von Clausewitz dont la phrase la plus connue est ici mise à contribution : la guerre n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens… Dont acte. Et je m’incline devant la pensée d’un général que j’ai toujours apprécié. Je me félicite même de son retour en grâce car il était, semble-t-il, tombé dans un oublie immérité.

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  • Nicolas Sarkozy ou comment gouverner les Français ?

    Nicolas Sarkozy ou comment gouverner les Français ?

    Dans nos sociétés modernes, tout se tient… A elle seule, cette phrase pourrait résumer l’approche politique et l’état d’esprit du président Nicolas Sarkozy. Elle montre aussi quelle est sa vue d’ensemble de la France, un pays qui a toujours remis à plus tard un grand nombre de réformes dont il avait pourtant le plus grand besoin. C’est ce point précis qui a constitué la pierre de touche, le principe architectonique du débat d’hier : Nicolas Sarkozy lance-t-il trop de réformes ? Ne donne-t-il pas l’impression de se saisir de trop de problèmes à la fois? Ne devrait-il pas se cantonner à une seule grande réforme de fond, à l’instar du président Obama qui a jeté toutes ses forces dans la bataille d’une assurance maladie pour tous ? Tout en défendant sa méthode, le président n’a pas balayé ces interrogations d’un revers de main ; au contraire, il a finement laissé entendre qu’il disposait d’un peu plus de sens politique que son homologue américain lequel n’avait pas prévu que son unique réforme ferait face à des difficultés aussi sérieuses… S’il en avait entrepris d’autres en même temps, il donnerait aujourd’hui l’impression d’avancer au lieu de se trouver dans une impasse.

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