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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1126

  • L’affaire Clearstream

    L’affaire Clearstream

    L’affaire Clearstream est la facette la plus repoussante de la politique. Il est dommage qu’elle ait éclaté et qu’elle connaisse de tels développements qui polluent la vie politique française.

    L’enjeu est de taille : un homme, le président de la République, a été calomnié par des comploteurs qui visaient à l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle. Il en a été meurtri et déposé plainte, comme la la loi autorise tout citoyen français à le faire.

    Après bien des péripéties, le verdict est tombé : à part le principal suspect et un lampiste, tous les autres prévenus furent condamnés (dont deux fort sévèrement). Comme il fallait s’y attendre, ils ont fait appel.

    Mais là où les choses se compliquent, c’est que le Procureur a lui aussi fait appel afin, dit-il, qu’émerge une autre part de vérité, absente du premier verdict. Les gens et les média y ont vu un interventionnisme extra-judiciaire de mauvais aloi. Je comprends que le principal relaxé ait mal pris la chose mais d’éminents juristes de gauche, donc peu suspects de sympathie à l’égard du pouvoir, ont jugé conforme la réaction du procureur.

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  • Israéliens et Palestiniens dans un même orchestre…

    Israéliens et Palestiniens dans un même orchestre…

    Samedi 30 janvier, France 2 a diffusé vers 13h15 un très beau reportage, remarquablement bien fait et absolument équilibré du point de vue de l’orientation politique. Il s’agissait de présenter l’orchestre philharmonique, dirigé aujourd’hui par Daniel Barenboïm et fondé par lui-même et Edward Saïd, le professeur américain d’origine palestinienne., décédé en 2003 des suites d’une longue maladie.

    L’orchestre compte des instrumentistes palestiniens, israéliens, libanais, turcs, syriens, égyptiens, etc… Tout ce petit monde parvient à s’entendre, à travailler ensemble et à constituer une harmonie. Certes, ce n’est pas la recette miracle pour apporter une solution à de graves problèmes, mais au moins, on voit des gens reconnaître la partie d’humanité présente aussi, dans une égale mesure, chez l’autre.

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  • Le forum économiqie mondial de Davos

    Le forum économiqie mondial de Davos et la moralisation des pratiques bancaires

    Le président Sarkozy n’a étonné qu’à moitié ses auditeurs en plaidant pour une réforme des pratiques bancaires dont les excès ont provoqué la crise que nous connaissons.

    Cette tentative de moralisation du capitalisme est bienvenue car elle montre que ce système est le meilleur surtout si l’on observe des règles qui l’empêchent de se muer en prédateur de l’économie réelle.

    Et pourtant, comme en Amérique avec les réformes annoncées par le président Obama, le discours du président français a nourri les craintes déjà fortes des auditeurs de Davos. Ces Messieurs craignent au plus haut point la notion de régulation. On peut les comprendre, mais à leur tour ils doivent comprendre que l’on ne peut pas détruire l’économie réelle, fruit du travail et de la sueur des hommes à la seule fin de réaliser des bénéfices privés… Après tout, lorsque les banquiers ont mis l’économie mondiale dans l’état où elle s’était trouvée et que leurs propres établissements étaient menacés, ce sont les Etats, donc les citoyens du monde, qui se sont portés à leur secours.

    Le seul point sur lequel il convient de leur prêter une oreille attentive est le suivant : si une règle est édictée, elle ne sera efficace que si tous l’appliquent. S’il subsiste un seul paradis fiscal, cela ne marchera pas.