Comment mesurer le bonheur ?
Entendu ce matin très tôt sur BFM TV : un directeur d’institut de sondage ou quelque chose d’approchant a affirmé que les Français étaient bien plus optimistes que l’an passé… Cette nouvelle a produit sur moi un double effet : j’étais heureux d’entendre enfin une bonne nouvelle (c’est si rare entre les catastrophes, les crimes, les drames et la misère), mais j’étais en même temps très intrigué.
Qu’est ce que l’optimisme et comment se mesurer-t-il ? Est il un indicateur de bonheur ? Non, assurément mais il renseigne sur l’état d’esprit et l’humeur des gens… Depuis l’Antiquité grecque, et même plus haut, dans les civilisations sumériennes on s’est interrogé sur ce notre civilisation nommera le summum bonum, le bien suprême. Ce qui permet à l’homme de bien se sentir, d’être libre, c’est-à-dire de n’être l’esclave de rien. Pas même du plaisir que l’on confond parfois avec le bonheur…