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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1360

  • LA CONVOCATION D’UNE RÉUNION EXTRAORNINAIRE DE L’EUROPE À LA DEMANDE DE NICOLAS SARKOZY

     

    LA CONVOCATION D’UNE RÉUNION EXTRAORNINAIRE DE L’EUROPE À LA DEMANDE DE NICOLAS SARKOZY
        Il y a fort à parier que le lien transatlantique sortir très fortifié de la réunion extraordinaire de l’Union Européenne, convoquée en urgence par M. Nicolas Sarkozy, président en exercice. L’inquiétude gagne en Europe, surtout du côté des anciennes démocraties populaires qui eurent à souffrir, des décennies durant, de l’occupation soviétique etd es ravages de la doctrine de la souveraineté limitée.
        Ce qui frappe le plus les démocraties occidentales européennes, pratiquement toutes réunies sous le parapluie de l’OTAN, c’est, bien sûr le non respect par la Russie du texte qu’elle a signé, mais aussi et surtout les atermoiements qu’elle met à appliquer les accords pourtant fort clairs, sauf, hélas, sur l’intégrité territoriale la Géorgie.
        Et nous n’oublions pas le récit des destructions systématiques des bases militaires géorgiennes, aériennes et maritimes, par les soldats russes. Ils n’ont pas seulement détruit systématiquement, ils ont aussi pillé avec application. Dans toutes les armées du monde, issues d’Etats démocratiques, des actes de pillage sont sévèrement réprimés car il y va de la discipline des troupes.
        Il est temps pour la direction russe de se reprendre, si le but était de donner une leçon (immérités) à la Géorgie, c’est fait. Et la leçon a porté. Si les intentions sont différentes, alors la suite est imprévisible. Et les conséquences pour la Russie pourraient être désastreuses.  Et elle sont déjà perceptibles : le lien transatlantique sort renforcé, les pays européens se méfient de la Russie quant à la sécurité de leurs approvisionnements en hydrocarbures et le spectre des chars russes qui déferlent sur un petit pays sans défense vient de reprendre consistance.
        Le plus grave, c’est aussi la disparition de la crédibilité et donc de la confiance. Il faut que les hommes de Medvedev prennent le pas sur ceux de Poutine. La Russie a tout à y gagner… Et je ne parle même des retombées financières et économiques. Les nouveaux oligarques russes soutiennent Poutine aussi longtemps que c’est bon pour les affaires. Si ce n’est plus le cas, l’alliance peut devenir caduque du jour au lendemain… Or, les milieux boursiers avancent qu’au moins 10 milliards de dollars ont quitté la Russie depuis l’attaque contre la Géorgie. M. Poutine a beau être puissant, il n’est pas tout puissant.
        Et l’Europe a parler d’une seule voix pour condamner l’agression et le non retrait des troupes  russes. Peut-être croyait-on naïvement qu’on pourrait faire chuter le président géorgien en organisant, à l’abri des baïonnettes, une sorte de coup d’Etat qui aurait mis en place un gouvernement fantoche à la solde de Moscou ? Comme au bon vieux temps…
        Dans Août 14, l’écrivain Soljenitsyne écrivait en substance qu’il fallait effacer la poussière du cadran de nos montres… Oui, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts des capitales des anciennes démocraties populaires.
       
       
     

  • LA RUSSIE ET LA GEORGIE IV

     

    LA RUSSIE ET LA GEORGIE IV
        Les éditoriaux du week end ont encore porté sur l’attaque russe contre la Géorgie. Les journalistes se demandent si la Russie veut rester une partenaire de l’Europe et des démocraties occidentales ou si elle veut devenir une menace.
        Au fond, la Russie lutte contre le déclin qui la menace. Toutes propotions gardées, on peut se demander ce que cherche La Russie et la comparer au sort de l’empire austro-hongrois avant et après la première guerre mondiale. Alors que Vienne était la capitale de l’empire le plus puissant d’Europe avec sa fameuse double monarchie, en 1955, il fallut qu’elle renonce à tout, absolument tout, pour que les Russes, contre la proclamation de la neutralité, veillent bien se retirer de son territoire… Et pourtant, le pays est resté démocratique, sans menacer le moindre de ses voisins.
        Ce qui nous fait un peu peur, c’est que les USA ont commencé à envoyer des navires de guerre chargés, dit-on, d’aide humanitaire… Enfin, souvenez vous, s’il vous plaît, de mon blog consacré à Hegel et au concept de la formidable positivité du négatif : en attaquant la Géorgie, M. Poutine a poussé la Pologne à signer le pacte de bouclier anti-missile, la chancelière fédérale à dire qu’on accueillerait à bras ouverts la Géorgie dans l’OTAN et enfin, l’Ukraine, grand pays qui compte, à demander qu’on accélère son intégration dans l’Alliance de l’Atlantique Nord.
        Il n’y a pas que le président géorgien qui a commis une erreur, le premier ministre russe en fit autant.
     

  • LE DÉPART DE PERVEZ MUSHARRAF

     

     

    LE DÉPART DE PERVEZ MUSHARRAF
        Ce n’est pad demain que se réaliseront les idéaux de paix universelle, rêvés par des hommes aussi différents que le prophète Isaïe (VIIIe siècle avant Jésus) et le philosophe allemand Kant (mort en 1804). Les tribulations d’un pays comme le Pakistan, pays né dans la douleur et l’arrachement, le prouvent à l’envi. Issue d’une partition de l’Inde en 1947, le Pakistan qui regroupe la majorité des musulmans du sous continent a presque toujours été dirigé par des militaires et les coups y furent légion.
        Su le général Musharraf part, c’est, en autres parce que les USA ne supportaient plus son double jeu, notamment celui de l’ISI, les puissants services secrets de l’armée qui aident les talibans plus ou moins ouvertement. L’attaque perpétrée contre l’ambassade de l’Inde à Kaboul l’a, semble-t-il, montré.
        Le monde occidental ne peut se permettre une défaite en Afghanistan, ce pays même que les généraux pakistanais considèrent comme vital pour servir de profondeur stratégique en cas d’attaque indienne…  Mais comme rien n’est simple dans ces régions là, il faut ajouter à cela les menées d’al-Quaida qui réussit à s’infiltrer partout où elle peut : le terrible attentat suicide contre l’usine d’armement au Pakistan l’a montré ces jours derniers. Si cela continue, on pourra hélas comparer l’Irak et le Pakistan, au plan des victimes des attentats suicides.
        Que va faire le nouveau gouvernement pakistanais et qui remplacera le général-président ? Il semblerait que le nouveau chef d’Etat-major, formé aux USA et ami  de Washington, ne veille pas s’impliquer directement. Mais l’armée, seul corps vraiment constitué au Pakistan, continuera d surveiller de près la situation : toujours cette hantise d’une attaque indienne et ce souvenir cuisant de deus humiliantes défaites militaires.
        Et quand sait que l’Inde et le Pakistan sont des puissances nucléaires…