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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1377

  • LA TOURNÉE EUROPÉENNE DE BARAK OBAMA

     

    LA TOURNÉE EUROPÉENNE DE BARAK OBAMA
        Le candidat démocrate à la Maison Blanche remporte un grand succès en Europe. Sa tournée à Berlin fut, à ce que l’on dit, triomphale : environ 200.000 personnes venues l’écouter près de la colonne de la victoire (Siegessäule) de la capitale allemande.
        Comment s’explique ce succès auprès d’opinions européennes qui, en tout état de cause, ne votent pas ? Probablement par la différence de discours par rapport à celui du président Georges Walker Bush lequel n’a vraiment pas démérité. Il fut faire face aux attentats du 11 septembre et à une conjoncture internationale plutôt tendue. Mais c’est bien connu, les opinions publiques sont versatiles et oublieuses, voire carrément ingrates. Souvenons nous de Winston Churchill, le vainqueur de la seconde guerre mondiale. Sitôt la guerre finie, il fut remercié par ses chers électeurs qui ne voulaient plus de l’homme qui ne leur avait promis que du sang et des larmes…
        Pour le président Bush, ses détracteurs ne veulent voir que huit ans de guerre, huit années au cours desquelles les USA durent combattre en Irak, en Afghanistan et le terrorisme dans l’univers tout entier… L’homme moyen ne voit qu’une chose : la guerre, en oubliant que Bush se serait bien passé de tous ces événements dramatiques qui assombrirent sa présidence.
        La chancelière fédérale qui, tout en étant fille de pasteur, est loin d’être une enfant de chœur, ne se laisse endormir par des discours lénifiants sur le changement, le rêve, l’amour entre les hommes et la chute des murs entre les familles, les tribus, les religieux, les races… Elle assure que quelle que soit l’issue de l’élection, la politique américaine ne changera pas et la relation transatlantique ne sera pas d’une nature différente… En réalité, Obama tient un discours vague, différent, voire très éloigné des  réalités et ne se doute pas un instant de ce que peuvent être les relation internationales, leur cruauté, la duplicité et le cynisme des dirigeants de la planète.
        Il égrène donc son couplet avec une touchante bonne volonté qui, fatalement, plaît à des êtres encore jeunes ou à des adultes pas vraiment insérés dans la société qui change trop vite à leur goût. Un exemple : la chute du dollar ou la crise des subprimes, deux phénomènes qui secouent gravement l’économie mondiale, pourraient-ils être conjurés par des incantations ou par de beaux discours ? Autre exemple : l’homme de Chicago voulait dialoguer avec Téhéran !! Aussitôt recadré, comme on dit aujourd’hui, il ne veut plus et pense désormais que c’est le langage de la fermeté qui convient…
        Ce n’est pas sûr. Comme le disait David Ben Gourion dans ses mémoires, le monde n’avance pas par de beaux discours mis des actes commis par des hommes audacieux. Et dans ce domaine, le sénateur M. C. est nettement mieux armé.
     

  • LA REFORME DES ARMEES…

     

    LA REFORME DES ARMEES…
    Fallait-il attendre ? Fallait-il faire comme le précédent de la République, c’est-à-dire reculer devant chaque difficulté au risque de compliquer la tâche des successeurs ? Nicolas Sarkozy a répondu avec fermeté : il ne tremblera pas en accomplissant la grande réforme qui attendait les armées françaises.
    Certes, près de quatre vingt cins sites touchés, cinquanttrois mille hommes et femmes touchés par le mouvement des armées, ce n’est pas rien. Mais la mise à niveau des armées françaises en cas de crise militaire majeure et de nécessité de projection vers l’extérieur étaient à ce prix.
    Certes, encore, il faut offrir aux sites touchés des compensations. Elle sont été trouvées, mais pas à n’importe quel prix.
    Nous ne connaîtrons en France d’année électorale que dans quelque temps. Tout le monde se rend bien compte que seule l’UMP est en ordre de bataille derrière son chef naturel, le président de la république. Le PS est virtuellement inexistant, de l’aveu même de ses chefs les plus lucides…
    La France aura quelques dix-huit mois difficiles à passer mais après ce rude régime elle sortira revigorée de l’épreuve. Une épreuve salutaire. La régénération est à ce prix.
     

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  • LA RÉFORME DES UNIVERSITÉS EN FRANCE

    LA RÉFORME DES UNIVERSITÉS EN FRANCE
        La ministre des universités, Madame Valérie Pécresse, vient de dévoiler la liste des vingt universités qui ont accepté de voler de leurs propres ailes et d’affronter leur temps sans devoir s’appuyer constamment sur la tutelle pesante de l’Etat. Enfin, une véritable autonomie des universités.
        En effet, leurs présidents, élus pour quatre ans et renouvelables, pourront gérer leurs établissements avec plus de responsabilité et d’autonomie ; ils pourront recruter les personnels qui leur plaisent et manœuvrer à leur guise dans leur département universitaire. En une phrase ; ils ne dépendront plus de la pesante tutelle d’un pouvoir centralisateur et éloigné
        Autre fait plus novateur : les promoteurs financiers indépendants pourront, par le biais de fondation, intervenir dans la vie des universités… les établissements pourront aussi acquérir leurs propres bâtiments et devenir propriétaires… Cela sera très bien, mais d’autres attachés aux traditions anciennes, plaideront que les universités ne conserveront plus les filières non rémunératrices et non reconnues par les entreprises. Et alors ? C’est normal : pourquoi continuer à investir dans des programmes qui ne mènent à rien ? Pourquoi laisser nos étudiants s’engager dans des culs de cas ? Vraiment, il n’ y a qu’en France que l’on conserve cette idée surannée de l‘Etat providence…
        Bonne chance aux Universités autonomes qui se dégagent du carcan qui reléguaient nos établissements dans les dernières places des classements internationaux…