LA RÉFORME DES UNIVERSITÉS EN FRANCE
La ministre des universités, Madame Valérie Pécresse, vient de dévoiler la liste des vingt universités qui ont accepté de voler de leurs propres ailes et d’affronter leur temps sans devoir s’appuyer constamment sur la tutelle pesante de l’Etat. Enfin, une véritable autonomie des universités.
En effet, leurs présidents, élus pour quatre ans et renouvelables, pourront gérer leurs établissements avec plus de responsabilité et d’autonomie ; ils pourront recruter les personnels qui leur plaisent et manœuvrer à leur guise dans leur département universitaire. En une phrase ; ils ne dépendront plus de la pesante tutelle d’un pouvoir centralisateur et éloigné
Autre fait plus novateur : les promoteurs financiers indépendants pourront, par le biais de fondation, intervenir dans la vie des universités… les établissements pourront aussi acquérir leurs propres bâtiments et devenir propriétaires… Cela sera très bien, mais d’autres attachés aux traditions anciennes, plaideront que les universités ne conserveront plus les filières non rémunératrices et non reconnues par les entreprises. Et alors ? C’est normal : pourquoi continuer à investir dans des programmes qui ne mènent à rien ? Pourquoi laisser nos étudiants s’engager dans des culs de cas ? Vraiment, il n’ y a qu’en France que l’on conserve cette idée surannée de l‘Etat providence…
Bonne chance aux Universités autonomes qui se dégagent du carcan qui reléguaient nos établissements dans les dernières places des classements internationaux…
Vu de la place Victor-Hugo - Page 1378
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LA RÉFORME DES UNIVERSITÉS EN FRANCE
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LA FIN DES TRENTE-CINQ HEURES
La fin des trente cinq heures
Patiemment mais avec constance, le gouvernement français s'attache à détricoter les trente cinq heures qui, de l'avis quasi unanime, ont ralenti l'expansion de l'économie française et soumis le pays à une sorte de paralysie. Désormais; il faudra compter avec un nouvel esprit, celui de travailler plus pour gagner plus. Nous savons que cela ne plaît pas à tout le monde, mais existe-t-il une autre solution?
Désormais, au lieu de 218 jours on pourra en travailler 235, c'est-à-dire 17 journées de plus et gagner plus. Par ailleurs, la durée légale du temps de travail demeure 35 heures mais les entreprises auront toute latitude pour négocuer sur ce point.
Cette mesure est censée libérer les forces de l'innovation et de l'expansion en France: pouvait-on continuer sur la lancée de Madame Aubry? Ce n'est pas sûr!
Certes, les Français, habitués à cinq semaines de congés payés n'en auront plus que quatre, mais tout de même à cela s'ajoutent les jours fériés normaux, les viaducs et les ponts. Et le mois de mai presque à moitié chômé dans ce pays, toutes ces possibilités sont là pour rassurer les mécontents.
La seule réserve que nous aurions touche aux jeunes mamans qui risquent peut-être d'avoir quelques difficultés pour bien s'occuper de leurs enfants. Or, la France a besoin de renouveler et d'augmenter sa population. Il faudra donc veiller scrupuleusement à ce que ce point humain ne soit pas négligé. Il y va de la réussite de la réforme et de son acceptation définitive par les Français.
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VERS UNE DÉCOMPOSITION DU SYSTÈME POLITIQUE ISRAÉLIEN ?
VERS UNE DÉCOMPOSITION DU SYSTÈME POLITIQUE ISRAÉLIEN ?
Depuis la disparition brutale de Monsieur Ariel SHARON du système politique israélien suite à un accident cérébro-vasculaire grave, on observe un étrange phénomène qui serait passé inaperçu s’il ne risquait d’entraîner des conséquences encore plus graves que celles auxquelles nous assistons.
Il s’agit évidemment de cette série de scandales qui jalonnent ces derniers 24 mois la vie politique israélienne. C’est comme si des forces obscures cherchaient à déstabiliser le pouvoir en place en mettant au jour, sur la place publique, des scandales plus ou moins graves qui ont le don de paralyser l’exécutif ou de le discréditer gravement aux yeux de l’opinion nationale et internationale.
Premier exemple : Ariel Sharon lui-même a eu cette première crise lorsque les juges et la police se sont mis à le questionner et à prendre dans leurs filets ses propres fils… Malade mais rétabli, il s’est trop vite remis aux commandes de l’Etat, ce que ses adversaires ne souhaitaient visiblement pas. Ils redoublèrent d’efforts pour le discréditer et ce fut la crise fatale…
Second exemple, l’ancien président Moshé KATSAV qui fut accusé de viols et de harcèlement sexuel à l’encontre de ses secrétaires et collaboratrices. Les poursuites ne se sont arrêtées que lorsque le président a accepté de démissionner. Notez que j’ignore s’il y eut ou non commission d’actes que la morale réprouve et que la loi condamne ; je relève simplement que le procédé est étrange.
Troisième exemple : l’actuel Premier Ministre qui est, semble-t-il, poursuivi pour six dossiers dans lesquels il se serait (soulignons le conditionnel !) rendu coupable de malversations… Ceux qui alimentaient la chronique judiciaire n’ont cessé de le faire, même lorsque le Premier Minsitre se trouvait face à Bachar el-Assad, trop heureux de voir un ennemi affaibli par ses propres juges… Il est vrai que dans ce domaine le syrien ne court pas le risque de se trouver confronté un jour aux juges… de son propre pays.
Doit-on y voir la main de forces obscures qui complotent car la politique actuelle du premier Ministre ne leur plaît pas ? Je ne sais. Mais d’aucuns le pensent et soulignent que certains milieux du renseignement et de l’appareil sécuritaire voient d’un très mauvais œil l’éventuelle restitution du plateau du Golan à la Syrie… Soit, mais dans les exemples précédents ? On ne sait que penser ni à quel saint se vouer…
Les Israéliens ont tout intérêt à serrer les rangs et à cesser ce jeu de massacre au moment où des terroristes commettent ces attentats à la pellteuse en pleine ville de Jérusalem, leur capitale. Qu’attendent-ils pour le faire ? Ou bien les jeux politiciens sont-ils plus importants que la sécurité du pays d’Israël ?