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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1444

  • Misha Defonseca et son livre Survivre avec les loups…

     

        On ne s'en rend peut-être pas bien compte, mais c'est un rude coup que l'auteur de Survivre avec les loups a porté, bien involontairement, au renom de la Shoah, à l'authenticité de la souffrance des victimes et des survivants et à la crédibilité de l'holocauste, en général?

        Que s'est-il passé? Une dame, ayant aujourd'hui un certain âge, prétendait être juive et la fille d'un couple de réfugiés en Belgique qui furent déportés par les Nazis et tués dans des camps d'extermination situés à l'est de l'Europe. Leur fille, que l'auteur prétendait être, décide, à l'âge d'à peine huit ans, de se lancer -à pied- à leur recherche et de traverser toute l'Europe.

        Malgré toutes les invraisemblances, j'ai aimé ce film que je suis allé voir avec mes deux filles âgées de 14 et 16 ans… Une certaine émotion régnait dans cette salle de cinéma et même si la survie avec les loups dans une Europe hivernale enneigée était peu crédible, nul n'a osé contester la version d'une «survivante…»

        Et aujourd'hui, alors que l'auteur finit par reconnaître que tout était pure invention de sa part, nous nous trouvons face à un dilemme grave: devons nous dire aux enfants qu'ils ont été abusés, et nous avec eux? N'avons nous pas manqué à notre devoir de vigilance parentale, en exposant  notre progéniture à la mystification d'un faussaire, certes, bien intentionné, mais tout de même à la conduite inqualifiable?

        Par charité judéo-chrétienne, nous n'accablerons pas l'auteur de cette chose, bien qu'elle soit grave; nous soulignerons seulement que les gardiens du souvenir et de la mémoire devraient faire preuve de plus de vigilance car , où allons nous, si le premier mystificateur venu pouvait s'immiscer dans la voie de l'Histoire, se fabriquer  une petite histoire bien à lui, la mettre en circulation à grands renforts de publicité et compromettre ainsi un événement des plus graves de l'histoire européenne récente.

  • Israël et le Hamas à Gaza

     

        Quand donc les Palestiniens auront-ils enfin un leadership politique digne de ce nom, qui les conduirait sur la voie de la paix, du développement et de la coexistence pacifique avec leurs voisins?  

        Je dis cela puisque la dernière contre attaque israélienne a été particulièrement dure et que le Hamas qui maintient un ordre inflexible à Gaza n'a cessé de développer une rhétorique guerrière, accompagnée, le plus souvent, trop souvent, même, de tirs de roquette contre le territoire israélien?

        La position du Hamas n'est-elle pas intenable et indéfendable? Comment attendre d'un Etat voisin qu'il vous aide, vous donne du travail, de l'électricité, du fuel, des médicaments alors que vous, vous le bombardez sans arrêt, jurez sa perte et menacez la vie et la sécurité de ses habitants? 

        Comment peut-on clamer urbi et orbi que l'on recherche par tous les moyens la destruction d'Israël et s'étonner que celui-ci réagisse durement face aux attaques dont il est l'objet?

        Est-ce céder à la psychose du complot que de voir là-derrière la main déstabilisatrice de l'Iran et de la Syrie, soucieuses de miner le terrain pour dévier d'eux l'attention des Occidentaux et donc de l'ONU? 

        Il y a fort à parier que tous ces foyers de tension forment un tout et qu'il convient de traiter le problème dans son ensemble. 

  • Rendez nous Ingrid B. vivante!

     

        Les nouvelles concernant la santé de notre compatriote Ingrid B. deviennent de plus en plus inquiétantes; certains des otages enfin libérés par les FARC la décrivent comme étant gravement malade et laissent redouter une issue fatale. Tant le Président de la République que le Premier Ministre François Fillon ont pris les vraies dimensions de l'affaire: le premier a souligné que porter atteinte à la vie d'Ingrid, revenait à s'en prendre à la France elle-même, et le second a insisté  sur la responsabilité des FARC devant l'Histoire, s'il arrivait quelque chose d'irréparable…

        On s'interroge sur le mal qui s'est abattu sur notre monde depuis que les mouvements de libération, de contestation et de revendication tous azimuts se sont multipliés. Le dernier des révolutionnaires en carton pâte, le plus minable des terroristes kidnappe une personne âgée ou deux, s'en prend à  des touristes occidentaux en vacances dans son pays, et le tour est joué: les télévisions du monde entier braquent leurs caméras sur des gens ou un pays ou une cause liliputienne que personne ne connaissait… Que faire?

        En fait, nous sommes pris dans un véritable combat pour la culture, celle de la dignité humaine: comment se dire mouvement de libération, lutter contre la tyrannie et, par là même, priver des innocents de liberté, de l'affections des keurs et compromettre  des années durant leur santé et leur équilibre?

        Si, par malheur, Ingrid ne nous était pas rendue, les FARC et leur chef en seront tenus pour responsables, non seulement devant l'Histoire mais aussi devant un tribunal pénal international.