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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1453

  • L'héritage de Kamal Ataturk

     

        Le parlement turc vient d'ouvrir la voie au port du voile islamique à l'université et dans d'autres lieux d'où il avait été banni … C'est le droit d'un pays souverain de se doter de la législation qu'il souhaite, mais ce pays ne peut pas, par la suite, demander qu'on prenne au sérieux sa demande d'adhésion à l'Union Européenne. Cela s'appelle en latin une contradictio in adjecto… une contradiction dans les termes.

        Ceci n'est pas dit dans un esprit d'opposition à la grande nation ottomane. On pourrait, un jour, entamer une réflexion dépassionnée sur ce que représentent les symboles, notamment dans le cadre de certaines civilisations. L'intellect humain avance lentement et patiemment sur la voie de la conquête de lui-même, comme le disait Hegel, et l'on se demande comment l'homme, appelé à l'attirance des sexes, pourrait faire pour vivre dans un univers sans séduction ni charme…

       Dans une époque où la libéralisation des mœurs (à ne pas confondre avec la luxure) est irrépressible, après tant de décennies de propagation de la psychanalyse, on s'étonne de voir que certains symboles résistent à toutes les avancées de l'esprit critique.

       Le dialogue des cultures a encore de beaux jours devant lui. Mais tout le problème est de définir enfin ce qu'est la culture…
     

  • L'attentat de Dimona

     

        Le récent attentat suicide de Dimona, perpétré par deus Palestiniens qui s'étaient iinfiltrés en Israël lors de l'ouverture de la frontière avec l'Egypte (Rafah) aura de graves conséquences. L'aile dure du Hamas le sait et pourtant elle perdure dans son refus. C'est comme si elle voulait réduire à néant le moindre espoir de paix, le plus ténu début de réglement.

        Ce qu'il y a de désolant dans ce conflit israélo-palestinien, c'est qu'il faut toujours tout reprendre ab ovo: on a beau nourrir l'édifice de la paix, les terroristes arrivent, perpètrent une action sanglante qui remet tout en cause, provoquant une cinglante réaction d'Israël, ce qui refroidit eo ipso les partisans de la paix. Ce processus que l'on pourrait appeler un prgamatisme à quatre termes est un véritbale cercle vicieux… Comment en sortir?

      Et ce ne sont pas les récentes déclarations du président iranien (parues dans le journal Le Monde daté de mercredi) qui vont nous aider à le faire. L'ancien responsable des gardiens de la révolution n'hésite pas reparler d'Israël comme « sale entité sioniste qui tôt ou tard tombera…»

       C'est assez étrange mais de telles déclarations, faites sans discernement, pourraient fort bien se retourner contre leur auteur lequel essaie de masquer de graves difficultés intérieures (chômage, criminalité, récession économique due aux sanctions de l'ONU, hostilité du monde extérieur en raison des recherches en matière nucléaire etc…) par une fuite en avant en matière de politique extérieure.

      L'Iran qui nous avait habitués à bien mieux au cours de son histoire plurimillénaire se réveillera un jour que l'on souhaite prochain et retrouvera le chamin du bons et de la raison.
     

  • L'attenttat de