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Vu de la place Victor-Hugo - Page 173

  • egel, Georg, Wilhelm, Friedrich. Traité du droit naturel (Gallimard, collection Tel)              Pour mon cher Ami disparu, qui était un fin juriste,                      Claude GOASGUEN, in memoriam

    Hegel, Georg, Wilhelm, Friedrich. Traité du droit naturel (Gallimard, collection Tel)

                 Pour mon cher Ami disparu, qui était un fin juriste,

                         Claude GOASGUEN, in memoriam

    Qu’est ce que l’état de nature face à l’état de droit ? Qu’est ce que le droit naturel, n’est ce pas là un oxymore puisque la nature n’obéit qu’à ses propres lois et évoque l’idée d’un esprit endormi ?  On oppose généralement le droit naturel au droit positif et dans quelle mesure peut on parler d’une science dans un tel cas, puisque les sujets mentionnés n’accèdent pas tous au rang de concept déclaré universel ? Telles sont les réflexions auxquelles se livrait le grand philosophe allemand Hegel (1770-1831) au début des années 1800. Certes, ce n’est pas encore le Hegel de la Phénoménologie de l’esprit ni des Principes de la philosophie du droit, mais il s’agit incontestablement d’une ébauche, appelée à se parachever dans la suite de l’œuvre. On sent un philosophe attaché à l’Idée et au concept. Un peu comme si on devait définir le label de la science avec cette exigence d’universalité touchant tout. Il y a aussi la notion d’absolu et d’absoluité qui reviennent constamment dans les tout premiers chapitres de ce traité.

     

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  • Emmanuel Macron et les Français : le décrochage…

     

     

    Emmanuel Macron et les Français : le décrochage…

    C’est désormais absolument indéniable : nous vivons sous la tyrannie des sondages, ceci vaut tant pour les simples citoyens que nous sommes que pour les princes qui nous gouvernent. Or, depuis plusieurs semaines déjà, l’écart se creuse entre l’occupant de l’Elysée et celui de Matignon, et cela ne semble pas devoir changer dans les jours qui viennent. A cela de très nombreuses raisons ou causes, mais toutes ne sont pas à mettre au débit de l’actuel président de la République…

    Et en tout premier plan il y a principalement la déception qui va en s’accroissant. Notre jeune président a osé parler du nouveau monde par opposition au vieux, se plaçant de lui-même dans ce qui lui paraissait lui appartenir et se poursuivre inlassablement. Dans sa juvénile prétention il m’a fait penser à la fameuse phrase de M. Valéry Giscard-d ‘Estaing :… de ce jour date une ère nouvelle de la politique française ! La suite, tout le monde la connaît, du moins de ce côté ci du Rhin : un président qui a quitté l’Elysée sous les huées. Une attitude que je n’apprécie guère pas plus que je n’ai apprécié cette auto glorification.

     

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  • Le procès de Benjamin Netanyahou ou le triste triomphe de la haine juive de soi-même

     

     

     

    Le procès de Benjamin Netanyahou ou le triste triomphe de la haine juive de soi-même

    Comme on le fait généralement dans la discipline philosophique il convient d’observer une certaine distance avec l’objet traité ou analysé ; sans cette distanciation ( c’est d’actualité !) on s’expose à de graves erreurs car l’émotion prend alors le pas sur l’objectivité qui demeure nécessaire. Si je prends la plume ce matin c’est parce que j’ai regardé avec consternation un bien triste spectacle : le Premier Ministre israélien en exercice, M. Benjamin Netanyahou était là debout, assistant, entouré de ses avocats et de quelques partisans, à l’entrée de ses juges dans la salle d’audience du tribunal de Jérusalem… Et ce triste spectacle a déclenché en moi plus de tristesse que de colère. Les magistrats auraient très bien pu l’en dispenser…

    A quoi assistons nous ? Depuis des années, toute une partie de la population d’Israël était maladivement opposée au Premier Ministre actuel (qui est en poste depuis plus de dix ans, dépassant même en longévité son illustre prédécesseur, David Ben Gourion ) au point d’en faire le point nodal de son programme : tout sauf Netanyahou (raq lo Netanyahou)… On croit rêver, surtout quand on prend en considération les raisons de ce rejet, voire de cette haine.

     

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