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Vu de la place Victor-Hugo - Page 172

  • Alya aglan, La France à l’envers. La guerre de Vichy (1940-1945)

     

    Alya aglan, La France à l’envers. La guerre de Vichy (1940-1945)

     

    Au fur et à mesure que l’on avance dans la lecture de cet ouvrage passionnant, on se demande comment, en plus de l’étrange défaite, un peuple aussi évolué que le peuple français a pu confier son destin à un octogénaire que plusieurs esprits lucides et même très courageux, ont tourné en dérision en ces termes : un vieillard qui faisait une sieste d’une heure tous les quarts d’heure… Mais face à cette expression de dérive et de désarroi, un homme, un simple général nommé à titre provisoire a pu, sauvant ainsi la face à son pays, s’écrier en toute sincérité et en toute franchise : … moi, général de Gaulle, ai conscience de parler au nom de la France. En effet, c’est l’(homme du dix-huit juin qui a sauvé le pays, sa réputation et son avenir. Pourtant, le chemin de la renaissance et de la dignité retrouvée était semé d’embûches.

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  • Ce manuscrit est parvenu entre nos mains par d’heureuses circonstances

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    Ce manuscrit est parvenu entre nos mains par d’heureuses circonstances ; nous allons tenter d’en analyser le contenu sans jamais porter atteinte à son esprit originel et à son authenticité . Le contenu de ce document se présente en un seul feuillet d’un papier à en-téte , appartenant à un négociant renommé à Agadir (Maroc) ,  Jacob Hayoun (ZaL) ; il remonte au tout début des années 30 ,ce qui nous place dans une actualité vieille de 90 ans.

    On peut télécharger ici le manuscrit et là notre analyse

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  • Mon ami Claude GOASGUEN nous a quittés…

    Mon ami Claude GOASGUEN nous a quittés…

    L’évocation de ceux qui nous ont quittés est un devoir de mémoire. Cela nous rappelle à tous que c’est le destin immuable de l’humanité dans son ensemble, puisqu’elle est constituée plus par de morts que par des vivants. Nous sommes condamnés à être plus nombreux sous terre que sur terre.

    Je connais Claude depuis presque trente ans. Il venait d’être élu député du XVIe sud et à ce moment là Pierre-Christian Taittinger me l’a présenté. C’était le jour d’un colloque que j’organisais à la mairie. La salle des fêtes était pleine à craquer et le maire m’avait accordé l’insigne faveur de donner une conférence mensuelle dans la salle des mariages. Ce que je continue de faire puisque après l’élection de Claude comme maire de l’arrondissement, il a maintenu cette activité culturelle qui n’était pas centrée autour du judaïsme exclusivement mais traitait de l’histoire des idées, des relations entre la philosophie et la religion, sans oublier les grandes figures de l’histoire intellectuelle allemande, mais aussi française.

    Mais le jour où Claude était assis à la tribune entre moi et Pierre-Christian, on traitait de la philosophie de Maimonide, grande figure de la scolastique juive et européenne du XIIe siècle. Claude est resté jusqu’au bout, est intervenu pour nous complimenter et depuis ce jour mémorable, nous sommes devenus amis. Nous déjeunions régulièrement ensemble ; soit dans l’arrondissement soit ailleurs et je sentais chez lui une affection particulière pour la communauté juive et pour l’état d’Israël. Je me souviens encore de son envoi de toutes les questions orales posées au gouvernement. On y sentait une solidarité sincère qui ne s’est jamais démentie. Le député des français de l’étranger, M. Meyer Habib en a témoigné avant-hier pour souligner que Claude avait toujours été son plus fidèle soutien tant dans l’hémicycle que dans la commission des affaires étrangères…

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