Cette mémorable année 2020 laissera des traces dans notre vie. Ceux qui auront la grande chance de lui survivre pourront, à juste titre, réciter la bénédiction du Gomel ainsi que la prière de shé-héhiyanou… Cette fois ci, ce sera amplement justifié.
Même les auteurs de science fiction les plus téméraires n’auraient jamais pu inventer une telle histoire : une plaie, pire que toutes les plaies d’Egypte réunies, enserre dans son rayon de mort, la terre dans son ensemble. Nous sommes soudain devenus tous égaux devant la maladie, une maladie contagieuse, qui, comme toutes les autres, est profondément injuste et frappe aveuglément tout autour d’elle. Ce qui est encore plus angoissant, c’est d’écouter les bilans de la maladie en fin de journée. On attend ardemment la moindre lueur d’espoir.