Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 191

  • Pessah de la peur : le fidèle esseulé, confronté à lui-même…

    Cette mémorable année 2020 laissera des traces dans notre vie. Ceux qui auront la grande chance de lui survivre pourront, à juste titre, réciter la bénédiction du Gomel ainsi que la prière de shé-héhiyanou… Cette fois ci, ce sera amplement justifié.

    Même les auteurs de science fiction les plus téméraires n’auraient jamais pu inventer une telle histoire : une plaie, pire que toutes les plaies d’Egypte réunies, enserre dans son rayon de mort, la terre dans son ensemble. Nous sommes soudain devenus tous égaux devant la maladie, une maladie contagieuse, qui, comme toutes les autres, est profondément injuste et frappe aveuglément tout autour d’elle. Ce qui est encore plus angoissant, c’est d’écouter les bilans de la maladie en fin de journée. On attend ardemment la moindre lueur d’espoir.

    Lire la suite

  • Selma Lagerloef, Jérusalem en Palestine :  suite et fin

    Au moment même où je tente de mettre la dernière main à cette série sur la grande romancière suédoise, Prix Nobel de littérature en 1909, Selma Lagerloef, je réalise que sans ce drame sanitaire, sans ce confinement, je n’aurais jamais lu ce livre…

    Faut-il y voir un signe, un message ? Je le crois sans y croire vraiment : j’ai toujours été préoccupé, même pendant mes années d’étudiant, par la question de la divine Providence et les problèmes annexes  de cette théorie ou croyance. Sommes nous, comme le prétend Heidegger, geworfen (jetés dans ce monde), indifféremment, indistinctement, sans projet initial ni objectif à atteindre, sommes nous comme ces Epicuriens dont parle le Talmud qui croient qu’il n’existe (leyte din we leyte dayan) ni juge ni justice ici-bas ? Et les Sages les vouent aux gémonies…

    Lire la suite

  • Lagerlöf, Jérusalem en Palestine (III)

    Il y a suffisamment d’éléments disparates dans ce beau roman pour pouvoir parler des relations interreligieuses, des rapports entre les différentes confessions ou des dénominations  religieuses. Dans ce cadre, je prends les différentes obédiences chrétiennes comme un ensemble, certes, hétéroclite mais à bien des égards, cohérent. Restent les musulmans, surtout les Turcs qui régissaient en ce temps là la terre d’Israël, et enfin les moins nombreux des trois, les juifs dont la plupart vivaient dans des conditions misérables.

    Lire la suite