On s’est arrêté dans la première partie de cet article au chapitre traitant de l’ineffable Puits au paradis. Le chapitre suivant dont il va être question ici semble, en apparence, constituer une longue digression, sans rapport ou presque avec ce qui précède. Mais il n’en est rien, c’est bel et bien une suite de ce qui se passe chez les Suédois établis à Jérusalem. C’est une histoire d’amour, ou plutôt d’un chagrin d’amour dont l’auteur veut nous parler.
Un certain Ingmar tombe éperdument amoureux d’une belle et gracieuse jeune fille de son entourage, Gertrude dont il fut longuement question dans la premier volet de l’article. Et Ingmar qui l’a remarquée et se morfond pour elle sait qu’il ne lui est pas indifférent. Mais voilà, tout serait plus simple si le jeune homme avait compris qu’on ne pouvait pas tout avoir : l’amour et beaucoup d’argent. Et il y a une autre jeune fille au village, orpheline de mère et dont le père rêve de lui trouver un jour un mari.