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Vu de la place Victor-Hugo - Page 192

  • Selma Lagerlöf, Jérusalem en Terre sainte  (II)

    On s’est arrêté dans la première partie de cet article au chapitre traitant de l’ineffable  Puits au paradis. Le chapitre suivant dont il va être question ici semble, en apparence, constituer une longue digression, sans rapport ou presque avec ce qui précède. Mais il n’en est rien, c’est bel et bien une suite de ce qui se passe chez les Suédois établis à Jérusalem. C’est une histoire d’amour, ou plutôt d’un chagrin d’amour dont l’auteur veut nous parler.

    Un certain Ingmar tombe éperdument amoureux d’une belle et gracieuse jeune fille de son entourage, Gertrude dont il fut longuement question dans la premier volet de l’article. Et Ingmar qui l’a remarquée et se morfond pour elle sait qu’il ne lui est pas indifférent. Mais voilà, tout serait plus simple si le jeune homme avait compris qu’on ne pouvait pas tout avoir : l’amour et beaucoup d’argent. Et il y a une autre jeune fille au village, orpheline de mère et dont le père rêve de lui trouver un jour un mari.

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  • Selma Lagerlöf, Jérusalem en Terre sainte (1902) : un magnifique roman allégorique… (I)

    Qui se souvient aujourd’hui de cette grande romancière suédoise, première femme à avoir reçu le prix Nobel de Littérature en 1909, et dont, personnellement je n’ai découvert l’existence qu’en écrivant mon livre sur Martin Buber (Agora, 1017) ?

     Si j’osai, je dirai que toute chose, même négative comme le confinement, peut avoir du bon dans cette vie terrestre. Ayant épuisé mon stock de livres emportés pour le week-end qui ne devait durer que trois jours, on a dû fouiller dans la veille bibliothèque à la recherche de livres à lire, pour tuer le temps… Et voilà qu’une main charitable me tend ce livre de la Bibliothèque cosmopolite, intitulé Jérusalem en Terre sainte…

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  •  Israël, Les Arabes et le covi-19 : ne plus se tromper d’ennemi au Proche Orient

    L’idée de ce papier m’est venue par hasard, je n’y pensais guère jusqu’au jour où j’ai écouté le message absolument dément du guide suprême iranien, l’Ayatollah Ali Khamanei. Il me faut au préalable rappeler l’arrière-plan de cette intervention : les USA du président Trump avaient proposé publiquement aux dirigeants iraniens de leur venir en aide en leur dépêchant vivres, médicaments et matériel médical. Refus net des Iraniens qui ont ressenti le besoin de se justifier face à leur population qui paie un très lourd tribut à la pandémie. Alors que ce fléau fait des ravages, même au sein des corps constitués du régime (vice-ministre de la santé, hauts gradés des Gardiens de la révolution, etc…), toute aide est la bienvenue aux yeux d’une population durement frappée par la pandémie. Quand vous souffrez de cette manière, on ne regarde pas à la nationalité de qui vous aide. Vous acceptez cette aide, surtout lorsque votre maintien en vie en dépend.

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