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Vu de la place Victor-Hugo - Page 251

  • La crise migratoire… Vers l’abolition, hélas, des frontières.

     

    La crise migratoire… Vers l’abolition, hélas, des frontières.

    Les historiens qui écriront sur ce qui se passe sous nos yeux impuissants, en ces deux premières décennies du vingt et unième siècle, parleront de notre époque comme d’un temps qui vit l’abolition des frontières héritées de la seconde guerre mondiale ou tout simplement remontant à des siècles. Voici un mal ou une évolution que nul n’aurait pu prévoie en se fondant sur des données historiques vérifiables : rien ne permettait de prévoir un tel afflux de réfugiés, éligibles pour le droit d’asile (qu’on ne peut plus conserver dans sa forme actuelle, faute de quoi des pays entiers en perdraient leur identité ou leur génie national), ou de simples migrants, à la recherche de contrées plus viables pour eux, qui sont victimes chez eux d’en chômage endémique, d’une économie sous développée ou d’instabilité politique depuis leur accession à l’indépendance. Exemple : le Mali.

    Nous vivons les prémisses d’une abolition généralisée des frontières. Nous vivons un afflux de migrants qui ne demandent plus de visas pour accoster chez nous ou pour faire sur place un simple séjour de tourisme. L’ère des séjours limités avec pour horizon plus ou moins lointain un retour au pays d’origine est définitivement abolie : on vient pour s’installer pour toujours, pour y faire souche. Cette mutation n’est pas sans poser de graves problèmes. Elle a pris nos dirigeants occidentaux au dépourvu. Le cas le plus emblématique est évidemment celui de la chancelière allemande qui a décidé toute seule de laisser rentrer dans les frontières de son pays près d’un million et demi d’hommes jeunes, nullement persécutés dans leurs pays d’Afrique noir ou d’Afrique du nord mais qui voulaient vivre une autre vie, convaincus que l’Europe est un eldorado, une Terre de promission où coulent le lait et le miel, sans avoir à fournir le moindre effort. Des pays dont la législation permettait d’en profiter sans limite : les migrants, aiguillés ou même aiguillonnés par des passeurs ou des politiciens sans scrupules ont abusé de la crédulité des gens et leur ont fait miroiter un avenir radieux sur les rivages européens.

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  • L’Europe survivra -t -elle à la pression migratoire?

    L’Europe survivra -t -elle à la pression migratoire?

    C’est du jamais vu, de l’inimaginable ! L’Europe, avec ses avenacées technologiques, ses prouesses industrielles, ses conquêtes dans tous les domaines de l’esprit, de la nature et de la médecine, est menacée, jusque dans son existence en tant que culture, par un mal qu’elle ne soupçonnait guère : le franchissement de ses frontières maritimes et terrestres par des millions d’hommes, de femmes et même d’enfants, de mineurs non accompagnés… qui tous subvertissent le droit d’asile.

    Fidèle à ses habitudes, c’est-à-dire à son incurie et à son impéritie, la commission européenne de Bruxelles n’a pas su évaluer le danger comme il convenait. S’étant élargi à des états-membres, ne partageant pas la même culture que les pays d’Europe occidentale, ayant un autre vécu et une autre histoire, elle s’est empêtrée dans ses contradictions, ne sachant pas décider, ni surtout s’adapter aux situations concrètes. Il est difficile, voire suicidaire, de s’en tenir aux règles de l’Etat de droit lorsque le danger qui menace contraint, qu’on le veuille ou non, de sortir des sentiers battus. Ou doit on accepter que l’Europe meurt pour s’être simplement conformés à ses propres principes ?

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  • Comment accueillir toute la misère du monde? Ne stigmatisons pas l’Italie…

     

    Comment accueillir toute la msière du monde? Ne stigmatisons pas l’Italie…

    L’affaire de ce navire chargé d’âmes abandonnées par tous, ou presque, figurera dans les annales de ce vingt et unième siècle commençant. Certes, la conscience morale de l’Europe a fini par réagir et a trouvé une solution que nos amis et voisins espagnoles ont eu la noblesse d’âme de proposer concrètement : ce ne furent pas des paroles en l’air, mais un accord ferme et définitif de recevoir des hommes, des femmes et des enfants livrés aux caprices des flots… L’Europe entière risquait de rendre des comptes devant la justice divine ou l’éthique universelle : elle aurait laissé sans réponse des centaines d’êtres humains condamnés à une mort quasi certaine si on ne leur portait pas secours. Non assistance à personnes en danger.

    Mais je propose de ne pas se laisser submerger par l’émotion et de regarder les choses en face. Il faut éviter certaines déformations, tant celles de juristes pointilleux que de belles âmes qui croient que tout est possible, que les frontières doivent être abolies et qu’il faut accueillir toute l’humanité souffrante. Le principe est merveilleux mais il est inapplicable.

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