Gaza: Le glaive ne sera-t-il donc jamais repu?
C’est la sombre considération qui occupait mon esprit en prenant conscience du drame qui se déroule sous nos yeux à Gaza et qui aurait pu être évité, si ses véritables instigateurs n’avaient pas décidé de masquer l’échec de leur entreprise, entamée il y a déjà une décennie.
Cette phrase qui sert de titre à cet éditorial, tirée d’un verset lu dans le premier livre de Samuel, fut prononcée lors d’une rencontre entre les chefs d’état majors ennemis, celui de David qui avançait à grands pas vers les marches du trône et celui du roi Saül qui faisait tout pour conserver le sien… C’est le général Avner ben Ner face au général Yoab ben Sérouya.
La phrase hébraïque s’énonce ainsi : ha-la-nétsah to khal hareb ? C’est un appel à la cessation de la guerre et des hostilités de toutes sortes dans une longue confrontation fratricide. Cette phrase a été aussi choisie comme titre des Mémoires du général Moshé Dayan, l’un des soldats les plus célèbres et les plus glorieux de l’Etat juif.