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Vu de la place Victor-Hugo - Page 418

  • Délégitimer le Fron National: Mission impossible?

     

     

    Délégitimer le Front National : mission impossible

    Il faut bien se rendre à l’évidence : rien n’arrête ni n’arrêtera le FN. Visiblement, les Français ne veulent plus du pouvoir actuel ni des forces politiques traditionnelles. Nous vivons, que cela nous plaise ou non, l’émergence d’un nouvel environnement politique où des politiciens blanchis sous le harnais ne représentent plus rien et se font renverser avec des scores incontestables par de jeunes nouveaux venus !

    Franchement, la messe est dite et le volontarisme de Manuel Valls ou les astuces de François Hollande n’y changeront rien. C’est la nième fois qu’ils perdent les élections, c’est la énième fois qu’ils cherchent des échappatoire, mais rien n’y fait. Et cette attitude de retrait est véritablement suicidaire : un parti qui gouverne et qui reconnaît que ses listes doivent se retirer dans trois très grandes régions françaises , privant ses militants de tout élu dans des zones qui totalisent près de 15 millions de Français.

    Un mot peut-être de ce rejet de la gauche mais aussi de la droite par une très large portion du corps électoral… Je l’emprunte à Bruno Le Maire qui fait preuve de lucidité dans son autocritique. En fait, le PS n’est pas le seul à mordre la poussière, les Républicains eux aussi font grise mine, eux aussi  pensaient moissonner plusieurs régions et n‘en remportent aucune. Même en Île de France, leurs résultats sont mitigés et la gauche pourrait l’emporter. L’enseignement est clair : Marine Le Pen et sa nièce Marion Maréchal Le Pen sont les deux grandes gagnantes de la consultation. Et il faut bien reconnaître qu’elles récoltent ce que leur père et grand père a semé. Encore une fois que cela nous plaise ou non. C’est le FN qui a gagné. Jean-Marie Le Pen fut hélas le premier à dire, il y a des années, dans certaines banlieues , les islamistes allaient s’armer… Que cela nous plaise ou non, il faut regarder les choses en face…

    Mais pourquoi donc et comment ? Je n’ai pas la réponse, je ne suis qu’un observateur mais j’ai bien regardé les sourires et les soupirs de soulagement des votants pour le FN : c’est la France profonde, catholique et qui veut le rester, qui a peur, qui ne se sent plus chez elle en France à cause du communautarisme, des attaques contre la laïcité, des reculs de la République… Tous disent qu’il y a trop d’étrangers, de population allogène et criminogène, de chômage, de fraudes par les étrangers, etc… Ont ils raison ou ont ils tort ? A de plus experts de juger, mais il faut bien reconnaître que l’exécutif aura du mal à redresser la barre.

    Que répondre à des Français qui se plaignent de l’insécurité, de l’islamisme, du chômage, de la submersion des migrants ? Si vous dînez en ville, vous entendrez toutes sortes de choses, on croit même rêver parfois tant les récits sont incroyables.

    Une chose demeure incontestée, la France veut se retrouver, elle ne veut plus accueillir personne, au contraire elle veut retrouve ses racines judéo-chrétiennes, européennes et ne plus être ouverte aux quatre vents. C’est ce que Nicolas Sarkozy a nommé la France de toujours. Une vraie France qui se développe dans le sillage naturel de son Histoire pluriséculaire.

    C’est un peu triste mais vote après vote, la tendance se confirme. Et surtout comment M. Hollande peut il continuer à gouverner avec si peu d’adhésion du peuple ? Même son embellie dans les sondages ne touchait que son fonction de nature tutélaire et pas d’adhésion à sa politique. Sinon cela se serait fait sentir dans les votes, notamment celui d’hier qui a aggravé l’écart. Est il normal que le parti au pouvoir soit toujours à la troisième place ? S’il y avait un vote demain, moins de 40 députés socialistes reviendraient au Palais Bourbon. Mais cela signifie surtout qu’à dix-sept mois de l’élection présidentielle, le candidat socialiste ne sera pas présent au second tour… Et comment s’appuyer sur une majorité qui n’est plus la majorité mais une minorité ?

    Ne faut il pas agir, donner un électrochoc au pays en changeant de premier ministre et en dissolvant l’Assemblée ? Si François Hollande temporise encore et trouve des astuces, la France profonde qui confirme son rejet ne le lui pardonnera pas.

    C’est triste de voir la classe politique ainsi défaite. De simples militants d’un parti qu’on tente de délégitimer sont aux portes du pouvoir. Une seule explication qui vaut ce qu’elle vaut : le ras le bol des Français, leur exaspération croissante. Voyez ce qui s’est pas passé en PACA, dans le nord et dans le grand est : les scores des challengers ont impressionnants. Ce n’est plus une vague, c’est un raz de marée. Peut-être est il plus sage de remettre le pouvoir en d’autres mains avant que les Français, furieux et revenus de tout, ne le leur arrache.

    La France est une vieille nation qui sait faire preuve de patience mais elle ne restera pas calme indéfiniment. Les observateurs sont unanimes : l’embellie sondagière de François Hollande ne s’est pas traduite en intentions de vote pour son parti. C’est même le contraire qui s’est produit.

    Répétons le une nouvelle fois : rien ne peut faire baisser le Front National car les Français ont perdu patience avec la droite et surtout la gauche. François Hollande a cru sauver la mise en se concentrant sur l’international et son nouvel habit de chef de guerre.

    Les résultats sont éloquents. Peut-il continuer dans la même voie ? La question est hélas posée.

  • L’attentat terroriste sur le sol US/ Barack Obama est il l’homme de la situation ?

    L’attentat terroriste sur le sol US/ Barack Obama est il l’homme de la situation ?

    Tous ceux qui suivent ce blog savent quelle est ma réponse à la question : l’actuel occupant de la Maison Blanche qui ne part hélas que dans onze mois, n’est pas à la hauteur de la situation. IL tergiverse sans cesse et se confine constamment dans des postures idéologiques. Comme il n’a été élu que grâce à la défiance témoignée à son prédécesseur et comme il n’a été élu, aussi, qu’en promettant de sortir son pays des bourbiers d’Irak et d’Afghanistan, il se refuse absolument à se déjuger et à envoyer des troupes au sol. En restant fidèle à ses inconséquences il ne protège plus vraiment le peuple US alors que c’est sa mission première.

    Quand il ne sera plus là et que les historiens analyseront qu’il a instillé des troupes sur place à des doses homéopathiques, au lieu de frapper un grand coup, l’histoire portera sur ce président le jugement qu’il aura mérité.

    Si l’on avait eu un républicain dans le bureau ovale, cela fait longtemps qu’il aurait envoyé sur place une division aéroportée qui aurait tout nettoyé. Or, ce que nous vivons est très inquiétant : le monde libre a un leader, les USA et ces derniers sont menés par un homme qui hésite et tergiverse. Ce qui devait arriver est arrivé : Daesh contamine désormais des gens en Amérique même : quatorze morts et des dizaines de blessés sont à déplorer. Obama aura beau tenté de minimiser ce grave incident, rien ne se serait produit s’il avait agi en Syrie plus vite et plus fort.

    On a eu en France le même problème, l’actuel ministre des affaires étrangères se tuant à répéter que Bachar doit partir avant toutes choses. Eh bien, il n’est pas parti et en prime, nous devons l’aider, pour le faire partir plus tard. Nouvel exemple de posture idéologique avant une analyse saine et objective des réalités sur le terrain.

    On a encore perdu deux ans et qui sait, peut-être aurions nous pu éviter tous ces morts.

    La politique, ce n’est pas la loi et les prophètes. Cela évolue, cela bouge. Et pas toujours dans le sens qu’on veut ou espère.

  • La sortie d’Egypte, événement historique ou mythe fondateur ? Les grandes lignes de la conférence d’hier à la mairie du XVIe arrondissement de Paris

    La sortie d’Egypte, événement historique ou mythe fondateur ?

    Les grandes lignes de la conférence d’hier à la mairie du XVIe arrondissement de Paris

     

    La Bible, lecture théologique de l’Histoire.
    Acteur central et exclsuif : Dieu 

    Problème central : Moïse

     

    Versets à considérer :

    Moïse grandit

    Moïse sortit vers ses frères

    il s’installa a Madian

    il s’assit aux abords d’un puits

    il fut pour elle comme un fils

    on ne sait rien de la jeunesse de Moïse

    Elle le nomma Moshé, car je l’ai tiré des eaux, d’où savait elle l’hébreu ?

    Moise s’enfuit d’Egypte, prélude à l’Exode ?

    La sortie d’Egypte, l’Exode, premier événement du peuple d’Israël en tant que peuple.
    On ne parle plus de tribus, de conglomérat de tribus qui se font parfois la guerre, ce ne sont les plus enfants de Jacob du livre de la Genèse, c’est le peuple d’Israël

    Le stade tribal est définitivement dépassé pour donner lieu à une construction nationale : une foi commune, une conscience commune et un objechif commun : arriver en terre promise afin de s’y installer. un vrai peuple digne de nom.

    Un peuple nouveau, Israël, émerge du creuset égyptien, comme si l’esclavage en Egypte qui devait durer à l’origine plus de 4 siècles était nécessaire pour forger la conscience nationale de ce ramassis d’anciens esclaves.

    D’ailleurs, le texte hébraïque semble donner raison à cette vision des choses puisqu’il précise que la génération du désert, constitué d’esclaves rebelles et très indisciplinés est morte avant l’arrivée en terre promise. C’est un peu un aveu d’échec : Moïse, victime collatérale de cette crise n’a pas réussi à les assagir.

     

    Toute religion abesoin de mythe fondateur.
    Toute religion a besoin de recourir à du surnaturel.

    Mais toute religion a aussi raison de le faire, afin de solidifier son essence propre. et de construire la dessus sa propre tradition.

    L’Histoire n’est pas la mémoire.
    Et la mémoire n’est pas l’Histoire