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Vu de la place Victor-Hugo - Page 421

  • Ce qu'il faut retenir du discours au congrès de Versailles

     

    Ce qu’il faut retenir du discours de François Hollande au Congrès à Versailles

    Sans chercher à amoindrir la portée ni la valeur du discours du Président Hollande, il faut bien reconnaître qu’en dépit de la solennité et de la douleur ressentie par toute la France, l’intervention manquait de souffle. Certes, il y a un virage incroyable, toutes les doctrines de la diplomation française sont abandonnées, au grand dam de Laurent Fabius. Enfin, M. Hollande a compris qu’il fallait oublier Bachar et se concentrer sur Daesh, n’en déplaise aux monarchies pétrolières du Golfe. Enfin, on a compris qu’il fallait fermer les mosquées extrémistes et déchoir de la nationalité française ceux qui commettent des actes de terrorisme.

    Mais on se pose des questions : pourquoi avoir tant attendu ? Depuis les lendemains de ce terrible mois de janvier de cette même année, la France avait été durement touchée, il fallait réagir. Et même dans le cas présent, les questions nécessaires n’ont pas été posées au ministère de l’intérieur : comment s’explique cette cécité, cette ignorance de ce qui se tramait ?

    Différentes questions existentielles se posent : devons nous continuer à accorder la nationalités française sans trop de discernement ? Devons nous dépenser encre tant de milliards pour la réhabilitation des banlieues ? Ne faut il pas exiger fermement de ceux qui veulent vivre en France un minimum d’amour de la patrie ? Existe t il une compatibilité entre l’essence de ces terroristes et la culture européenne, de nature judéo-chrétienne ?

    On a vu avec une certaine surprise que le président actuel a accédé aux demandes du FN qui fait de ces mesures un axe central de sa politique.

    L’heure est grave. Il faut rechercher l’intérêt national exclusivement. Il faut laisser de côté les luttes partisanes. Les attentats barbares d’hier nous forcent à avoir désormais une vue manichéenne des choses : d’un côté le bien, et de l’autre, le mal.

    Des journalistes, désemparés, posent des questions sans réponse à des spécialistes, authentiques ou prétendus tels : comment des gens peuvent ils ainsi, du jour au lendemain, sombrer dans le djihadisme ? Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est la faute de la France. Quand je pense que la grande majorité de ces terroristes ont français et qu’ils ont abattu, sans ciller, des dizaines de leurs compatriotes au motif qu’ils ne sont pas leurs coreligionnaires…

    Et c’est encore plus absurde : à la télévision, deux hommes arabo-musulmans déploraient la mort de leurs deux sœurs qui laissent des orphelins derrière elles…

    Et l’un des tueurs était chauffeur de bus dans une banlieue… C’est incroyable. On croit rêver.

    Le parti au pouvoir va sûrement perdre les élections régionales. Mais il est des victoires qui discréditent ceux qui les remportent en usant de moyens peu recommandables et des défaites qui honorent sans jamais couvrir de honte ceux qui les subissent.

  • Sommes nous en guerre?

    Sommes nous en guerre ?

    Ce matin sur I-Télé M. Jean-Pierre Raffarin, ancien premier ministre, a fait une mise au point que je juge très appropriée. Il s’est interrogé sur les déclarations très hâtives et plutôt émotives des deux têtes de l’exécutif, selon lesquelles, nous sommes en guerre… L’orateur a expliqué que l’usage abusif de cette phrase ne s’accompagnait évidemment pas de mesures généralement prises en temps de guerre : suspension des libertés publiques, mise entre parenthèses du parlement, vote des pleins pouvoirs, fermeture des frontières, internement d’une certaine frange de la population qui pactise avec l’ennemi, sorte d’ennemi intérieur, etc…

     

    En gros, cet homme politique voulait attirer l’attention sur le fait qe toutes les mesures n’avaient pas été prises, pour être en accord avec de telles déclarations. Il est vrai que depuis hier soir et plus encore ce matin, les critiques pleuvent sur l’action des pouvoirs publics

     

    Pourquoi a t on accordé aux terroristes du Bataclan plus de deux heures de répit avant de donner l’assaut, sachant qu’ils mettraient ce temps à profit pour mettre à mort des dizaines de personnes ? Chacun sait que ces terroristes sont des kamikazes, ils n’avaient rien à discuter ni à négocier.

     

    D’autres critiques touchent l’inaction du gouvernement, voire son inertie, concernant les imams radicalisés, prêcheurs de haine et de culture de mort, ou les Arabes ayant une fiche S, ou encore les binationaux : pourquoi ne pas donner un sérieux coup de pied dans la fourmilière ? Mais ceci s’applique aussi à la Belgique ou tout un quartier de la capitale belge est devenu un sanctuaire de salafistes.

     

    Depuis ce matin, plus de 180 perquisitions ont été lancées et la police a découvert des armes (même un lance-roquette) et des munitions. Se pose aussi la question du cheval de Troyes. D’aucune disent même dans la presse étrangère que l’Europe, en accueillant tous ces étrangers et faux réfugiés, réchauffe en son sein l’œuf du serpent.

     

    Je crains que des lendemains douloureux nous attendent. Tant de décennies d’attentisme, de négligence, voire d’amateurisme ne sauraient être réparées en un quart d’heure.

     

    Et de grâce que la France cesse de réclamer le départ de Bachar avant d’agir ; il faut que les deux coalition fusionnent (ce sera plus tuile que pour les régionales) et que l’on éradique les ennemis de la vie, de la culture et du bonbeur.

     

    Deux indices d’un relèvement de la tête : on a refusé de complaire aux demandes inconvenantes du président Rouhani qui bannissait le vin de la table présidentielle et François Hollande a bombardé énergiquement l’EI en réponse à leurs crimes d’avant hier à Paris

  • un Français parmi les assaillants, un faux réfugié aussi...

     

     

    Un Français parmi les assaillants, un faux réfugié aussi

     

    Ces deux découvertes vont révolutionner les dimensions des attentats d’avant-hier à Paris. Ainsi donc, l’Etat Islamique met sa menace à exécution : il forme en Syrie des terroristes qu’il renvoie dans leurs pays d’Europe, dont ils sont originaires, avec pour mission de perpétrer des attentats. Cette politique a accompli ses effets avec une précision meurtrière à Paris.

     

    La population française qui vit en paix depuis plus de 70 ans a fait connaissance avec le terrorisme de masse. Le nombre de victimes l’atteste sans difficulté/ En général, de tels actes terroristes surviennent en Afghanistan, en Syrie, au Yémen, en Irak, au Pakistan, dans les pays d’Afrique noire ou du nord… Et voici que cela arrive au cœur même de la France, à Paris. Du jamais vu, inouï.

     

    Le fait que l’un des terroristes kamikazes soit de nationalité française va sûrement conduire à encore plus de clivages au sein de la société française qui va s’interroger sur le réel degré d’attachement et d’appartenance à la communauté nationale française. On entend déjà des gens dire qu’une certaine frange de la population d’origine étrangère habite le pays sans y vivre. Traduisez : ils ne s’intègrent pas, ne s’assimilent pas, rejettent nos valeurs et leur regard les porte vers d’autres horizons. Mais au lieu de s’y rendre et de s’y fixer, ils vont là bas pour se militariser et se former, et reviennent dans leur pays de naissance pour y semer la destruction et la mort. Cela aura des conséquences et se fera sentir largement non seulement dans les prochaines élections mais aussi dans celles qui vont suivre. Et cela n’améliorera pas l’intégration de ces populations vivant en marge des grandes villes.

     

    Le deuxième motif d’inquiétude concerne ces faux réfugiés, adeptes de l’EI, qui se sont glissés parmi les migrants, dans le seul but d’entrer plus facilement dans les pays où ils veulent commettre des attentats. Et dans ce contexte, Madame Merkel a du souci à se faire. Cette trahison, cette bassesse inqualifiable va porter préjudice aux vrais réfugiés, en quête d’un havre de paix où ils pourront enfin assurer un avenir à leurs enfants, loin des zones de combat et d’attentats.

     

    De tous les hommes politiques d’envergure, seul Alain Juppé a eu le courage et la sagesse d’aborder cette question qui de toute façon va continuer de se psoer avec une acuité croissante : comment combattre ce communautarisme guerrier ? Avec quelles armes ? L’Etat de droit doit il les suivre sur leur propre terrain où on ne respecte rien, ni foi ni loi ? Ce serait une victoire pour les ennemis de la liberté.

     

    Mais on constate aussi que ces terroristes ont déjà remporté une victoire psychologique : les Parisiens, les Français en général, sortent peu, changent de comportement, bref ont peur. Ce qui se comprend : chaque jour apporte son lot de nouveaux témoignages où l’on voit que les actes les plus anodins ne sont plus sans danger. Exemple : un jeune homme donne rendez vous à sa petite amie dans un petit restaurant du XIe arrondissement. La rencontre turne au vinaigre, ils se quittent et sortent de la terrasse qui, quelques secondes plus tard, sera mitraillée à l’arme automatique…

     

    Cette providentielle chamaillerie leur aura sauvé la vie. Impénétrables sont les voies de la Providence qui confient à d’humaines mains la sauvegarde ou la perte de nos vies…

     

    Mais comme je l’écrivais hier matin, tant qu’Obama est en plae, on ne pourra rien faire. Il faut changer de stratégie, même les généraux US en conviennent, pourtant leur commandant en chef ne bouge. Mais qu’attend il ? Un nouveau 11 septembre ? Qu’à Dieu ne plaise.