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Vu de la place Victor-Hugo - Page 423

  • La pieuvre

    La pieuvre terroriste

    Au moment où je rédige ce texte, les forces de police sont en train de donner l’assaut à deux appartements situés à Saint-Denis en Seine Saint-Denis, une région connue pour sa population étrangère et son marasme économique et social.

    J’ai suivi cela sur les télévisions depuis plusieurs heures et les informations diffusées font froid dans le dos. De quoi s’agit il ?

    Les services de police et du renseignement ont acquis la certitude, en analysant les indices découverts, que le concepteur de l’opération était encore sur place en France, qu’une autre équipe, repliée en Seine Saint Denis, allait de nouveau passer à l’action pour commettre des attentats.

    Au moment où j’écris, trois terroristes ont été tués dans un appartement en plein centre ville, six autres ont été appréhendés dans un appartement voisin, et le tout à moins d’un km du stade de France. Par ailleurs, dans le premier appartement, une femme s’est fait exploser en actionnant sa ceinture d’explosifs.

    Du jamais vu, absolument inouï. C’est une guerre que l’on a transplantée sur le territoire national avec d’évidentes complicités intérieures, des gens, bien que nés en France, s’acharnent à détruire ce pays et à massacrer ses habitants qui sont pourtant leurs compatriotes mais pas leurs coreligionnaires : c’est de là que vient tout le mal.

    Le gouvernement a visiblement été pris de court. Il n’a rien vu venir, rien prévu. Heureusement, que les services de police réussissent à rattraper le retard et que les kamikazes ont commis quelques erreurs, en laissant derrière eux des indices permettant de remonter jusqu’à eux.

    Quand donc cela va t il s’arrêter ? On sent un désarroi même dans les cercles dirigeants ; c’est pourquoi il faut bien réfléchir avant de maintenir la COP 21. Je me demande si les chefs d’Etats les plus importants vont vraiment faire le déplacement.

    Il faut une prise de conscience. Des interrogations angoissantes assaillent notre esprit. Pouvons nous, devons nous tenter d’intégrer des gens qui n’ont visiblement pas les mêmes valeurs judéo-chrétienne que nous ? La France a généreusement accueilli toutes ces populations, leur prodiguant aide et assistance, éducation et culture. Or, ce sont elles ou leurs enfants que l’on retrouve dans les rangs de Daesh avec un seul point commun : la haine du pays qui a tant fait pour eux.

    A Versailles, on a vu le chef de l’Etat revenir sur tous les idéaux dits de gauche. Et s’aligner sur des positions proches du FN. Il faut abandonner les postures idéologiques et réfléchir aux mesures les plus saines en vue de sauver la patrie et la nation.

  • Ce qu'il faut retenir du discours au congrès de Versailles

     

    Ce qu’il faut retenir du discours de François Hollande au Congrès à Versailles

    Sans chercher à amoindrir la portée ni la valeur du discours du Président Hollande, il faut bien reconnaître qu’en dépit de la solennité et de la douleur ressentie par toute la France, l’intervention manquait de souffle. Certes, il y a un virage incroyable, toutes les doctrines de la diplomation française sont abandonnées, au grand dam de Laurent Fabius. Enfin, M. Hollande a compris qu’il fallait oublier Bachar et se concentrer sur Daesh, n’en déplaise aux monarchies pétrolières du Golfe. Enfin, on a compris qu’il fallait fermer les mosquées extrémistes et déchoir de la nationalité française ceux qui commettent des actes de terrorisme.

    Mais on se pose des questions : pourquoi avoir tant attendu ? Depuis les lendemains de ce terrible mois de janvier de cette même année, la France avait été durement touchée, il fallait réagir. Et même dans le cas présent, les questions nécessaires n’ont pas été posées au ministère de l’intérieur : comment s’explique cette cécité, cette ignorance de ce qui se tramait ?

    Différentes questions existentielles se posent : devons nous continuer à accorder la nationalités française sans trop de discernement ? Devons nous dépenser encre tant de milliards pour la réhabilitation des banlieues ? Ne faut il pas exiger fermement de ceux qui veulent vivre en France un minimum d’amour de la patrie ? Existe t il une compatibilité entre l’essence de ces terroristes et la culture européenne, de nature judéo-chrétienne ?

    On a vu avec une certaine surprise que le président actuel a accédé aux demandes du FN qui fait de ces mesures un axe central de sa politique.

    L’heure est grave. Il faut rechercher l’intérêt national exclusivement. Il faut laisser de côté les luttes partisanes. Les attentats barbares d’hier nous forcent à avoir désormais une vue manichéenne des choses : d’un côté le bien, et de l’autre, le mal.

    Des journalistes, désemparés, posent des questions sans réponse à des spécialistes, authentiques ou prétendus tels : comment des gens peuvent ils ainsi, du jour au lendemain, sombrer dans le djihadisme ? Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est la faute de la France. Quand je pense que la grande majorité de ces terroristes ont français et qu’ils ont abattu, sans ciller, des dizaines de leurs compatriotes au motif qu’ils ne sont pas leurs coreligionnaires…

    Et c’est encore plus absurde : à la télévision, deux hommes arabo-musulmans déploraient la mort de leurs deux sœurs qui laissent des orphelins derrière elles…

    Et l’un des tueurs était chauffeur de bus dans une banlieue… C’est incroyable. On croit rêver.

    Le parti au pouvoir va sûrement perdre les élections régionales. Mais il est des victoires qui discréditent ceux qui les remportent en usant de moyens peu recommandables et des défaites qui honorent sans jamais couvrir de honte ceux qui les subissent.

  • Sommes nous en guerre?

    Sommes nous en guerre ?

    Ce matin sur I-Télé M. Jean-Pierre Raffarin, ancien premier ministre, a fait une mise au point que je juge très appropriée. Il s’est interrogé sur les déclarations très hâtives et plutôt émotives des deux têtes de l’exécutif, selon lesquelles, nous sommes en guerre… L’orateur a expliqué que l’usage abusif de cette phrase ne s’accompagnait évidemment pas de mesures généralement prises en temps de guerre : suspension des libertés publiques, mise entre parenthèses du parlement, vote des pleins pouvoirs, fermeture des frontières, internement d’une certaine frange de la population qui pactise avec l’ennemi, sorte d’ennemi intérieur, etc…

     

    En gros, cet homme politique voulait attirer l’attention sur le fait qe toutes les mesures n’avaient pas été prises, pour être en accord avec de telles déclarations. Il est vrai que depuis hier soir et plus encore ce matin, les critiques pleuvent sur l’action des pouvoirs publics

     

    Pourquoi a t on accordé aux terroristes du Bataclan plus de deux heures de répit avant de donner l’assaut, sachant qu’ils mettraient ce temps à profit pour mettre à mort des dizaines de personnes ? Chacun sait que ces terroristes sont des kamikazes, ils n’avaient rien à discuter ni à négocier.

     

    D’autres critiques touchent l’inaction du gouvernement, voire son inertie, concernant les imams radicalisés, prêcheurs de haine et de culture de mort, ou les Arabes ayant une fiche S, ou encore les binationaux : pourquoi ne pas donner un sérieux coup de pied dans la fourmilière ? Mais ceci s’applique aussi à la Belgique ou tout un quartier de la capitale belge est devenu un sanctuaire de salafistes.

     

    Depuis ce matin, plus de 180 perquisitions ont été lancées et la police a découvert des armes (même un lance-roquette) et des munitions. Se pose aussi la question du cheval de Troyes. D’aucune disent même dans la presse étrangère que l’Europe, en accueillant tous ces étrangers et faux réfugiés, réchauffe en son sein l’œuf du serpent.

     

    Je crains que des lendemains douloureux nous attendent. Tant de décennies d’attentisme, de négligence, voire d’amateurisme ne sauraient être réparées en un quart d’heure.

     

    Et de grâce que la France cesse de réclamer le départ de Bachar avant d’agir ; il faut que les deux coalition fusionnent (ce sera plus tuile que pour les régionales) et que l’on éradique les ennemis de la vie, de la culture et du bonbeur.

     

    Deux indices d’un relèvement de la tête : on a refusé de complaire aux demandes inconvenantes du président Rouhani qui bannissait le vin de la table présidentielle et François Hollande a bombardé énergiquement l’EI en réponse à leurs crimes d’avant hier à Paris