Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 423

  • Barack OBama et Benjamin Netanyahou

    Barack Obama et Benjamin Netanyahou

     

    Voici deux chefs d’Etat qui ne s’apprécient guère et qui sont contraints d’œuvrer ensemble en raison de la situation stratégique et de la convergence de leurs intérêts dans une région très dangereuse. On sait que l’alliance entre les USA et Israël est pérenne et ne pourra jamais disparaître, même si les projets de B. Obama et son attitude face au problème iranien ont porté atteinte gravement à cette entente.

    1. Obama est devenu, à tort ou à raison, l’homme le plus détesté d’Israël, le président US le moins aimé de tout le pays. Certains vont même jusqu’à en faire un ennemi d’Israël en raison de sa propre filiation paternelle, ce qui est plutôt exagéré.

    Comme tous ses prédécesseurs démocrates, voire nettement plus qu’eux, Obama a tenté de faire fléchir Israël, voire contraindre son gouvernement à accepter des conditions difficiles pour accéder à la paix avec les Arabes. L’intention est très louable mais le danger, aux yeux d’Israël, est très grand.

    Aujourd’hui, Obama ne peut plus rien faire, il est, ce que les USA appellent a lame duck… Israël obtiendra certainement cette hausse substantielle de l’aide américaine. Obama lui-même sera obligé de s’y soumettre, faute de quoi il compromettrait gravement les chances d’un autre démocrate à accéder à la Maison Blanche.

    En réalité, cette discrépance dépasse, et de loin, le conflit entre les deux hommes : d’un côté, vous avez des USA qui désengagent du Proche Orient et qui ont les yeux rivés sur le Pacifique et l’Asie, de l’autre vous avez un Etat juif qui est concentré sur l’Iran.

    Et d’ailleurs, à ce sujet, on relèvera une phrase d’Obama de nature à inquiéter les Iraniens : Israël, a t il dit, a le droit de se défendre… Mais il n’a pas été plus précis. Toutes les options sont sur la table.

    Ce serait tellement mieux si les hommes étaient plus sages.

  • Le Front NAtional veut la suppression du regroupement familial ?

    Version:1.0 StartHTML:0000000105 EndHTML:0000006722 StartFragment:0000002408 EndFragment:0000006686

    Le Front National veut supprimer le regroupement familial ?

     

     

     

    Ce matin même, sur deux stations de radio périphérique différentes, un homme politique de gauche, Moscovici et un homme de droite ou d’extrême droite, Philippot, ont évoqué ce qui semble être les deux préoccupations fondamentales des Français : se sentir envahis et se sentir déclassés. Mais chacun de ces deux intervenants ne donne pas la même solution : pour Moscovici, c’est faux et les immigrés peuvent dans certaines conditions apporter un bénéfice, et pour Philippot, c’est la source de tous les maux dont souffre le pays.

     

     

     

    Le FN a toujours dénoncé la décision prise sans discernement par Valéry Giscard d’Estaing d’instaurer le regroupement familial ; les travailleurs, loin de leurs familles réclamaient une telle mesure mais les gouvernants de l’époque ne se doutaient pas que cela changerait les équilibres, que l’islam deviendrait ainsi la seconde religion de France, qu’on aurait d’insolubles problèmes dans les banlieues, que le FN lui-même en tirerait avantage, etc…

     

     

     

    Si l’on regarde les choses objectivement, on doit reconnaître que si la France s’y était opposée, le regroupement familial nous aurait été imposé par l’Europe et Bruxelles. Mais le FN souligne qu’on aurait dû veiller à l’application concrète qui a donné lieu à tant d’abus. Un exemple : un homme venu d’Afrique noire et qui entend bénéficier de ce droit que la loi lui octroie  , n’a pas une seule épouse ou concubine mais plusieurs ; il n’a pas deux ou trois enfants comme la moyenne des familles françaises, mais quatre ou cinq fois plus. Comment faire face ?

     

     

     

    Une fois sur place, cet homme demande une HLM ou un ILM et finit par l’obtenir. Une famille française de souche qui attend depuis des années, s’en offusque et exprime sa défiance en votant pour le FN.

     

     

     

    Voilà pourquoi cette mesure du FN (la suppression du regroupement familial) est si populaire, en dépit du silence gêné que l’on observe autour de soi.

     

     

     

    La même chose vaut du droit de vote des étrangers, une promesse que Manuel Valls s’est empressé d’enterrer sans tambour ni trompette, tant elle aurait provoqué une vague d’indignation dans ce pays, jadis fille aînée de l’église.

     

     

     

    Nous allons vers des temps difficiles car les partis de gouvernement ne réussissent pas à régler les problèmes.

     

  • Incertitudes et fragilités égyptiennes

    Version:1.0 StartHTML:0000000105 EndHTML:0000008558 StartFragment:0000002408 EndFragment:0000008522

    Incertitudes et fragilités égyptiennes…

     

     

     

    Est ce qu’un jour, que nous souhaitons proche, les pays du Maghreb et du Moyen Orient se rapprocheront de la mentalité européenne, qui se veut scientifique, rigoureuse et fiable ? On peut hélas en douter encore un peu, surtout en considérant l’attitude égyptienne faite d’atermoiements et de contre vérités des autorités suite à la destruction par une bombe de l’avion russe décollant de la station balnéaire du SinaÏ .

     

     

     

    Certes, le pays du Nil joue gros, il y va de sa survie économique et politique. Sans oublier la crédibilité de son chef qui clamait haut et fort, il n y a pas si longtemps, qu’il avait réussi à juguler le terrorisme à la fois dans les grandes villes, dont Le Caire, et le Sinaï… Et voilà que les services de renseignements des grands pays comme les USA et le royaume uni évoquent une bombe et conseillent de rapatrier en toute hâte leurs ressortissants, rejoints par les Russes, durement éprouvés : 224 morts ! Vladimir Poutine a interdit tout vol en direction de l’Egypte et a envoyé 44 avions vides pour ramener ses compatriotes au pays.

     

     

     

    Ce scénario est justement celui du sauve-qui-peut que les Egyptiens voulaient éviter : alors que le pays est au bord de la faillite depuis la révolution, et en proie à des troubles depuis l’éviction de l’islamiste Mohammed Morsi, le tourisme reprenait timidement, lui qui représente près de 10% des rentrées de devises.

     

     

     

    Les terroristes, responsables de ce qui est bien un attentat, ont voulu atteindre l’Egypte dans son point faible : la reprise économique.

     

     

     

    On comprend mieux à présent les atermoiements du pouvoir égyption qui se refuse à reconnaître une évidence, prétend qu’on n’a pas de preuves et qu’il faut attendre. Ce même pouvoir dont nous souhaitons vraiment qu’il réussisse à rétablir l’ordre, la sécurité et la confiance, sait qu’il doit manœuvrer finement s’il ne veut pas scier brutalement la branche sur laquelle il est assis. Si l’on reconnaît l’évidence, c’est la fin. Tout le monde cessera de faire confiance à la sécurité égyptienne.

     

     

     

    Mais bien au-delà des aspects techniques qui prouvent à l’évidence que les mesures de sécurité dans le aéroports sont notoirement insuffisants, il y a les failles dans les services de renseignements : c’est certainement un complice dans l’aéroport qui a introduit la bombe, sous une forme ou sous une autre, dans l’avion russe.

     

     

     

    Il faut donc espérer que le pouvoir égyptien renforcera la sécurité et alors les affaires pourrons reprendre. L’Egypte est un grand pays et de sa stabilité intérieure dépend la stabilité de la région.

     

     

     

    Mais la question qui se pose aujourd’hui est autrement plus préoccupante : que va faire Vladimir Poutine après cette gigantesque provocation et cette humiliation ? Ceux qui le connaissent prévoient un apocalypse qui va s’abattre sur l’Etat Islamique qui a eu l’imprudence de revendiquer bruyamment ce sinistre exploit.

     

     

     

    Certains affirment que la ville de Rakka, capitale de l’EI, va subir un sort peu enviable, que le maître du Kremlin va traquer les commanditaires et les artisans de cet attentat… On se souvient de la gestion par Poutine d’une prise d’otages en plein Moscou par des Tchétchénes : pas loin de 180 morts lors de l’assaut donné par les Spetnats…

     

     

     

    Mais l’Egypte doit être préservée, à condition qu’elle s’aligne sur les critères et les valeurs en cours en Occident.