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Vu de la place Victor-Hugo - Page 488

  • La catastrophe aérienne, l'Europe est en deuil.

     La catastrophe aérienne, l'Europe est en deuil

    Que s’est il passé dans cet avion de Germanwings qui s’est fracassé contre les montagnes ? Depuis cette nuit, d’étranges nouvelles accréditent un comportement étrange, voire suicidaire de l’un des deux pilotes qui aurait volontairement provoqué la chute de l’appareil, en s’enfermant tout seul dans le cockpit. Hier, la confusion a atteint son comble lors de la pseudo conférence de presse du BEA : rien n’é été dit, on sentait bien que les gens se retenaient pour ne pas dire ce qu’ils savaient.

    Pourquoi ? Passons en revue les hypothèses avancées, dont la plus vraisemblable, hélas, serait la volonté délibérée de l’un des pilotes de provoquer une catastrophe en s’enfermant seul dans la cabine de pilotage et en refusant d’ouvrir la porte à son collègue qui tentait désespérément de reprendre sa place…

    Comment interpréter un tel geste ? Etait-il délibéré ? Ou bien est ce que le pilote a été pris d’un malaise et avait perdu connaissance ? Mais dans ce cas, comment se fait il qu’il ait le temps et la force pour changer de cap et amorcer la descente de l’appareil qui s’est crashé au sol à la vitesse de 600 ou 700 km à l’heure ?

    S’agit il d’une suicide ou d’un attentat suicide ? Si c’est cette piste qu’il faut suivre, on imagine l’impact pas seulement en Europe ou dans le monde, mais même en France où le second d’élections locales aura lieu ce dimanche ?

    Dans tous les cas de figure, le monde libre doit prendre conscience des dangers qui le menacent, animés par des idéologies meurtrières qui ne reculent devant rien.

    Que faire ? Pour le moment, il faut attendre que les autorités nous disent ce qui s’est vraiment passé. Ces mêmes autorités commettraient une lourde erreur en ne disant pas tout.

  • B. Obama et B. Netanyahou doivent s'entendre

    Barack Obama et Benjamin Netanyahou doivent s’entendre

    Ce n’est un secret pour personne : ces deux chefs d’Etat ne s’entendent guère et ne le cachent même plus. Le locataire actuel de la Maison Blanche aurait même, dit-on, aidé au financement d’une campagne anti Netanyahou en Israël. Mais cela n’a pas suffi et son adversaire a fini par l’emporter à l’aide d’une large victoire.

    Depuis un certain nombre de mois, les rumeurs circulaient sur leur mésentente. Le président US a même dû reconnaître qu’il n’avait pas d’aversion pour le Premier Ministre israélien mais qu’il ne partageait pas ses idées politiques, notamment en matière de politique étrangère.

    On se souvient que Netanyahou avait dit clairement qu’il était foncièrement opposé à la création d’un Etat palestinien et qu’il favoriserait, s’il était réélu, la construction de logements dans la partie orientale de la ville de Jérusalem. Et depuis quelques mois, les négociations de paix étaient  au point mort.

    Le président US n’a pas évoqué un autre contentieux, autrement plus grave, celui du nucléaire iranien. Le premier ministre d’Israël a péché contre les usages diplomatiques en se faisant inviter et ovationner par le Congrès lors d’un discours qui prenait nettement le contre-pied de la politique d’Obama avec l’Iran. Pire, une bonne partie de la chambre des représentants a fait savoir aux autorités de Téhéran qu’elle désapprouvait la ligne du président des Etats Unis. Du jamais vu dans l’histoire des USA : des parlementaires qui se désolidarisent publiquement de leur président et qu’ils le font savoir à l’autre partie et au reste du monde.

    B. Obama ne pouvait pas rester inerte face à une telle situation. Il a donc fait savoir qu’il ne recevrait pas Netanyahou lors de son passage à Washington et a manifesté sa mauvaise humeur de diverses façons.

    Le problème est que cette brouille serait préjudiciable à la paix et à la stabilité de cette région qui est déjà assez perturbée par des populations exaltées. Le Premier Ministre israélien doit, sans renoncer à l’essentiel, assouplir sa position vis-à-vis de Mahmoud Abbas qui reste un modéré avec lequel on peut parler.

    Faute de quoi, on est dans l’impasse. Et l’impasse peut provoquer des situations extrêmes qui deviendraient alors incontrôlables.

  • Le FN remporte la première manche des élections départementales

    Le FN a remporté la première manche des élections départementales

    C’est incontestable, que cela nous plaise ou non. Certes, le FN n’a jamais été le premier parti de France, car ce n’est pas parce qu’on arrive premier à quelques élections locales que l’on peut se targuer d’être ceci ou cela. Mais en ce cas d’espèce, c’est-à-dire pour les résultats d’hier soir et de ce matin, c’st incontestable, le FN a réussi une percée qui va provoquer l’insomnie de plus d’un responsable politique. C’est indéniable, en dépit des messages de sérénité distillés à longueur de soirée. La droite et le centre sont en tête mais le PS est en mauvaise posture. On dit que les dégâts ont été limités et qu’il y a eu un sursaut. Certes, le Premier Ministre a sauvé (partiellement) la situation en se mobilisant comme jamais : aucun de ses prédécesseurs n’en avait fait autant avec tant d’énergie. Au fond, il a bien illustré l’adage suivant : quand on a des convictions, on se mobilise pour les défendre.

    J’ai observé hier que la plupart des commentateurs ignoraient ou simplement contournaient la réalité, à savoir le vote pour le FN. Car, au fond, les spécialistes (dont je ne suis pas) qui regardent bien le programme économique de ce parti ouvrent de grands yeux. Comment sortir d e l’Euro ? En quelle monnaie serait libellée la dette de la France ? Aurions nous alors une monnaie qui aurait autant de valeur que celle de l’Albanie de Enver Hodja ? Marine Le Pen devrait tirer des leçons de ce qui se passe en Grèce : après l’exubérance de la victoire et l’euphorie des lendemains qui  (soi-disant) chantent, on part à Canossa (Bruxelles) négocier piteusement quelques subsides permettant de maintenir la tête hors de l’eau.

    C’est là l’énigme : comment le peuple français, l’un des peuples les mieux formés politiquement, depuis au moins la Révolution, peut-il se reporter sur les candidats FN, souvent inconnus et dépourvus de toute expérience ?

    Je n’ai pas la réponse, mais je pense à la lassitude et au découragement. Il y a aussi la désillusion, la méfiance envers toutes les idéologies, lesquelles avaient, depuis Marx et ses épigones, tout prévu sauf la mondialisation et ses conséquences…

    Alors que faire ? Il y a, à l’évidence, un déficit de communication. Certes, on ne remontera pas la pente du jour au lendemain, mais s’il n y a pas une sérieuse reprise en main, on va vers des difficultés réelles. Et c’est un euphémisme !

    Je n’oublie pas la division de la majorité qui a provoqué il y a quelques semaines une mini crise. Enfin, des parlementaires socialistes ont soumis à rude épreuve la loi Macron. C’est vraiment dommage car la France disposait enfin d’un ministre jeune, dynamique, non englué dans des débats idéologiques paralysants. Par de telles mesures Emmanuel Macron redistribuait vraiment du pouvoir d’achat aux Français à un moment où la crise force à renoncer à toute augmentation de salaire.

    Alors que faire ? Se mobiliser pour le second tour.

    Comme les disent les prélats du Vatican quand ils font face à un problème quasi-insoluble : attendons et espérons…