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Vu de la place Victor-Hugo - Page 501

  • Le conflit en Ukraine, l'impossible solution

    Le conflit en Ukraine, l’impossible solution

    C’est un triste constat mais il convient de ne plus se leurrer : Vladimir Poutine, même pris à la gorge, ne cédera pas, le cas ukrainien est trop vital pour lui, pour son régime et pour son pays. Il y a déjà des milliers de morts et nul ne croira que les séparatistes sont nés d’une génération spontanée, qu’ils sont autonomes ou représentent un désaccord interne à l’Ukraine. Non point, c’est la Russie qui est derrière tout cela et le monde entier ne fait rien. Ces séparatistes auraient ils pu abattre un avion de ligne avec plusieurs centaines de passagers à bord ? Leur armement, par ailleurs, l’atteste : ils sont formés et armés par le puissant voisin qui voit d’un très mauvais œil le rapprochement de l’Ukraine avec l’Europe. Il sait fort bien, Vladimir Poutine, qu’après l’adhésion à l’UE, ce sera l’adhésion à l’OTAN. Et cela proprement insupportable pour l’actuel maître du Kremlin qui ne croit qu’aux rapports de force. Je doute, pour ma part, que les Occidentaux osent s’engager dans une confrontation armée avec la Russie. Mais ils pourraient bien armer suffisamment l’Ukraine, entraîner son armée (qui ne brille pas vraiment) et ensuite porter des coups sérieux aux séparatistes et à leur parrain russe. A défaut, ou en même temps, les sanctions économiques sont très efficaces. On a vu que les oligarques ont perdu des milliards de dollars en quelques semaines, que le rouble s’est considérablement affaibli, que la valse des étiquettes va bon train à Moscou et dans les autres villes russes.. Bref, la seule chose  susceptible d’entraîner une révolution de palais  au Kremlin et chasser Poutine du pouvoir, c’est une fronde des oligarques qui exigeraient son départ, une sorte de retraite dorée, permettant de négocier avec les Occidentaux et de libérer l’Ukraine. La Russie commence à jouer un jeu fort dangereux : souvenons nous qu’avant la seconde guerre mondiale, Hitler a d’abord commencé par modifier les frontières par la force armée… La suite est connue.

  • Israël et le Hezbollah

    Israël et le Hezbollah

    Le monde entier s’interroge sur la suite de cette attaque du Hezbollah, suite à la grande humiliation subie par le mouvement chiite libanais sur le Golan. En effet, Israël avait attaqué un détachement composé de militants armés du Hezbollah et de troupes iraniennes. On ne connaît toujours pas les dessous de cette affaire, à savoir la raison exacte de ce coup de main qui a aussi frappé Téhéran. L’attaque d’hier semble être des représailles car la crédibilité du Hezbollah était en cause s’il n’agissait pas. Le bilan se monte à trois morts, deux soldats de Tsahal et un casque bleu espagnol. Selon toute vraisemblance, Israël ne réagira tout de suite, pour plusieurs raisons. Il y a d’abord les élections législatives qui se rapprochent. Le climat électoral ne doit pas être perturbé par des tensions trop fortes aux frontières. Ensuite, le Hezbollah est considérablement affaibli, englué en Syrie où il a déjà perdu près de mille combattants. Sans son aide et celle de l’Iran, le régime de Bachar se serait effondré depuis bien longtemps. Enfin, la situation intérieure au Liban n’est plus du tout favorable aux terroristes chiites : un des candidats à l’élection présidentielle a déjà reproché à Nasrallah de mettre en péril la sécurité de tout le pays, à la seule fin de servir une cause qui n’est pas celle du pays du Cèdre. Mais il y a aussi une analyse objective de la situation politique du monde arabo-musulman : l’Irak et la Syrie sont au bord de l’effondrement en raison des attaques de Daesh ; la Libye est en pleine déliquescence ; l’Egypte en proie à des remous suite à la déposition de Mohammed Morsi ; l’Arabie est en transition de régime après la mort de son roi. Enfin, même les pays d’Afrique du nord ne sont pas dans un calme absolu. N’oublions pas l’Iran, en proie aux sanctions occidentales et englué dans des négociations sur le nucléaire, ce qui le contraint à faire profil bas. Le Hezbollah prétend s’être renforcé militairement et être plus aguerri grâce aux combats livrés en Syrie. Peut-être, mais de leur côté, Tsahal n’est pas resté inerte. Les infiltrations de Tsahal au sein même du groupe terroriste ont avancé : il suffit de voir la précision de la frappe subie par le groupe où se trouvait le général iranien.. Les renseignements militaires de Tsahal étaient très au fait des mouvements de la petite légion irano-libanaise se déplaçant sur le Golan. La question qui se pose est la suivante : est ce qu’Israël va réagir avec ampleur ou va t il se contenter d’une simple mesure de rétorsion ? L’avenir proche nous le dira.

  • La libération du camp d'Auschwitz soixante dix ans après

    L’émission d ‘hier (27 janvier) de France 2 sur l’horreur des camps

     

                        La libération du camp d’Auschwitz, soixante-dix après

     

    Ce fut un long moment d’une horreur absolue : on voyait pour la première fois l’assassinat de pauvres Juifs des Etats baltes, annexés par Staline et récemment envahis par les hordes nazies, se faire tuer à coups de barre de fer sur la tête par des lettons, des Ukrainiens et des Lituaniens, supplétifs enrôlés par les forces d’occupation allemande qui leur avaient délégué la traque et le meurtre de Juifs, en arguant qu’ils étaient la source de tous leurs maux et qu’ils étaient le bras armé du bolchevisme.

    Les scènes étaient horribles. Les spécialistes intervenaient dans l’intervalle entre les différentes prises de vues pour expliquer comment on est passé de la Shoah par balles aux chambres à gaz et aux fours crématoires. C’était insoutenable. On a commencé par jeter sur les routes de l’URSS envahie par les Nazis des Einsatzkommando, ce qui dignifie commandos d’intervention pour tuer et exterminer chaque Juif que l’on pouvait trouver sur son chemin.. Le chef des SS, Heinrich Himmler interprétait à sa façon les ordres assez vagues de son maître Hitler, en l’absence de toute prescription écrite. Mais les injonctions étaient claires,

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