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Vu de la place Victor-Hugo - Page 497

  • Israël et le Hezbollah

    Israël et le Hezbollah

    Le monde entier s’interroge sur la suite de cette attaque du Hezbollah, suite à la grande humiliation subie par le mouvement chiite libanais sur le Golan. En effet, Israël avait attaqué un détachement composé de militants armés du Hezbollah et de troupes iraniennes. On ne connaît toujours pas les dessous de cette affaire, à savoir la raison exacte de ce coup de main qui a aussi frappé Téhéran. L’attaque d’hier semble être des représailles car la crédibilité du Hezbollah était en cause s’il n’agissait pas. Le bilan se monte à trois morts, deux soldats de Tsahal et un casque bleu espagnol. Selon toute vraisemblance, Israël ne réagira tout de suite, pour plusieurs raisons. Il y a d’abord les élections législatives qui se rapprochent. Le climat électoral ne doit pas être perturbé par des tensions trop fortes aux frontières. Ensuite, le Hezbollah est considérablement affaibli, englué en Syrie où il a déjà perdu près de mille combattants. Sans son aide et celle de l’Iran, le régime de Bachar se serait effondré depuis bien longtemps. Enfin, la situation intérieure au Liban n’est plus du tout favorable aux terroristes chiites : un des candidats à l’élection présidentielle a déjà reproché à Nasrallah de mettre en péril la sécurité de tout le pays, à la seule fin de servir une cause qui n’est pas celle du pays du Cèdre. Mais il y a aussi une analyse objective de la situation politique du monde arabo-musulman : l’Irak et la Syrie sont au bord de l’effondrement en raison des attaques de Daesh ; la Libye est en pleine déliquescence ; l’Egypte en proie à des remous suite à la déposition de Mohammed Morsi ; l’Arabie est en transition de régime après la mort de son roi. Enfin, même les pays d’Afrique du nord ne sont pas dans un calme absolu. N’oublions pas l’Iran, en proie aux sanctions occidentales et englué dans des négociations sur le nucléaire, ce qui le contraint à faire profil bas. Le Hezbollah prétend s’être renforcé militairement et être plus aguerri grâce aux combats livrés en Syrie. Peut-être, mais de leur côté, Tsahal n’est pas resté inerte. Les infiltrations de Tsahal au sein même du groupe terroriste ont avancé : il suffit de voir la précision de la frappe subie par le groupe où se trouvait le général iranien.. Les renseignements militaires de Tsahal étaient très au fait des mouvements de la petite légion irano-libanaise se déplaçant sur le Golan. La question qui se pose est la suivante : est ce qu’Israël va réagir avec ampleur ou va t il se contenter d’une simple mesure de rétorsion ? L’avenir proche nous le dira.

  • La libération du camp d'Auschwitz soixante dix ans après

    L’émission d ‘hier (27 janvier) de France 2 sur l’horreur des camps

     

                        La libération du camp d’Auschwitz, soixante-dix après

     

    Ce fut un long moment d’une horreur absolue : on voyait pour la première fois l’assassinat de pauvres Juifs des Etats baltes, annexés par Staline et récemment envahis par les hordes nazies, se faire tuer à coups de barre de fer sur la tête par des lettons, des Ukrainiens et des Lituaniens, supplétifs enrôlés par les forces d’occupation allemande qui leur avaient délégué la traque et le meurtre de Juifs, en arguant qu’ils étaient la source de tous leurs maux et qu’ils étaient le bras armé du bolchevisme.

    Les scènes étaient horribles. Les spécialistes intervenaient dans l’intervalle entre les différentes prises de vues pour expliquer comment on est passé de la Shoah par balles aux chambres à gaz et aux fours crématoires. C’était insoutenable. On a commencé par jeter sur les routes de l’URSS envahie par les Nazis des Einsatzkommando, ce qui dignifie commandos d’intervention pour tuer et exterminer chaque Juif que l’on pouvait trouver sur son chemin.. Le chef des SS, Heinrich Himmler interprétait à sa façon les ordres assez vagues de son maître Hitler, en l’absence de toute prescription écrite. Mais les injonctions étaient claires,

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  • Un départ de la Grèce de la zone Euroe est envisageable

    Mais que peut bien faire le nouveau gouvernement grec?

    Oui, que peut le nouveau premier ministre grec qui avait promis monts et merveilles lors de la campagne électorale, et qui, une fois l’élection gagnée, affirme ne pas vouloir quitter l’Europe ni renoncer à la monnaie unique ? En fait, c’est la nature même des régimes grecs qui se sont succédés au pouvoir qu’il faut revoir. Voilà un pays qui n’a pas de cadastre, pas de grille indiciaire des fonctionnaires, où vous pouvez acheter une maison en payant avec des valises de billets, où la plupart des gens ne paient pas d’impôts et où nul ne vérifie si le service pour lequel vous êtes payés est vraiment effectué !! Comment l’UE a t elle pu intégrer ce ramassis de menteurs et de voleurs ? Savez vous que des gouvernements grecs ont recouru à des agences financières réputées pour truquer les comptes et présenter de faux bilans ? Pour l’organisation des Jeux Olympiques, par exemple,  on nous a fait croire que le pays était en mesure de les organiser. Même la rénovation des monuments les plus emblématiques de notre civilisation, l’Acropole et autres, sont rénovés avec de l’argent de l’UE. On a vu le résultat. Ce pays a réussi la plus belle escroquerie de tous les temps= mentir, tromper, encore et toujours. Comment reprocher à la chancelière fédérale sa rigueur, elle qui devra mettre la main au porte-monnaie si les Grecs venaient à être en défaut… Il faut que les Grecs paient et honorent leur signature. Presque trois cent vingt milliards de dollars de déficit, c’est ingérable. Mais ce n’est pas aux autres peuples d’Europe de payer. Il fait assainir les finances de ce pays qui dans son désarroi s’est jeté dans les bras d’un parti d’extrême gauche qui ne mettra pas beaucoup de temps à buter contre ses limites. Et ce parti est presque majoritaire à lui seul, tant il a fait de promesses et tant le peuple grec a subi une saignée à blanc. Et par dessus le marché, il s’allie avec un autre parti dont l’orientation est aux antipodes de la sienne !! Alors que faire ? Ce nouveau gouvernement fera illusion pendant six mois, car il devra améliorer la situation des plus démunis, ce qui est normal et humain. Mais l’argent, le peu d’argent disponible n’aura pas été affecté à d’autres tâches. Ce qui veut dire qu’on repousse la solution des  vrais problèmes à des jours meilleurs. Bref, c’est la quadrature du cercle. Jacques Chirac est crédité de la phrase suivante : les promesses n’engagent que ceux  qui les écoutent. C’est une triste vérité.  Au fond, si la Grèce quittait  l’Europe et la monnaie unique, ce ne serait pas la fin du monde ; on aurait quelques problèmes au début pour colmater la brèche, mais après on aura assaini la situation et les Grecs pourront toujours se tourner vers les Turcs, les Russes ou les Chinois. Et là au moins, le continent se sera débarrassé d’un insupportable boulet. Il faut faire preuve de pragmatisme. Et ne plus confondre les Grecs de l’Antiquité, moule génétique de notre culture avec les escrocs d’aujourd’hui.