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Vu de la place Victor-Hugo - Page 572

  • La situation en Irak dicte un rapprochement entre les USA et l'Iran des Mollahs

    La siituation en Irak dicte un rapprochement entre les USA et l’Iran des Mollahs

    On ne peut jamais prévoir l’avenir. Et l’Histoire est faite de rapprochements ou d’éloignements aussi inattendus qu’imprévisibles. Ce que l’on entend depuis 48 heures est absolument inouï et si quelqu’un l’avait simplement imaginé dans ses rêves les plus fous, tous ses auditeurs l’auraient regardé avec le plus grand désarroi : un rapprochement, certes objectif et dicté par des faits incroyables, est en train de se produire entre deux ennemis irréductibles : L’Iran des Mollahs et les USA. Depuis plus de trente ans, ces deux pays n’entretiennent plus aucune relation officielle (en dépit de quelques négociations secrètes même du temps d’Ahmaninedjad) et ont même failli se faire la guerre. Depuis l’assaut de l’ambassade US à Téhéran et l’emprisonnement de longs mois durant de tout son personnel diplomatique, rien n’allait plus entre ces deux pays. Et les sanctions économiques et bancaires à l’encontre des Mollahs n’avaient pas arrangé les choses. Sans même parler de la saisie de plusieurs milliards de dollars d’avoirs iraniens dont Téhéran réclamait la restitution, la gorge sèche, sans que cela n’émeuve le moins du monde Washington…

    Il y eut aussi les cyber attaques coorganisées par Tsahal et l’armée US qui paralysèrent les avancées nucléaires des Iraniens.  Et causèrent d’immenses dégâts.

    Certes, M. Obama qui est un exemple parfait de l’attentisme diplomatique US lorsque les Démocrates sont au pouvoir aux USA, avait toujours entretenu une diplomatie  parallèle et discrète, notamment à Oman avec le régime des Mollahs car il espère toujours que la génération montante et l’élection de M. Rouhani instilleront des changements pour aboutir enfin à un changement de régime sur place. C’est un véritable pari sur l’avenir qu’une conjonction absolument imprévue de faits est venu confirmer : la situation déplorable de l’Irak qui risque d’être conquis dans sa quasi totalité par les fanatiques de l’Etat Islamique en Irak et au Levant.

    On sait que depuis son élection, l’actuel premier ministre chiite de ce pays pratique une politique qui évince de tous les postes importants les sunnites, la minorité du pays qui avait porté Saddam au pouvoir et avait abouti de longues années durant à l’oppression des chiites. Depuis la chute de Saddam, Nouri al Maliki se venge et tient les oppresseurs d’hier à l’écart. Ce sont ces mêmes Sunnites qui ont ouvert leurs bras et leurs villes aux islamistes, encadrés par d’anciens officiers de Saddam qui rêvent de prendre leur revanche.

    Téhéran qui s’est nettement rapproché de Bagdad regarde avec inquiétude ce qui se passe à ses frontières et se montre très inquiet sur l’avenir des sanctuaires chiites en Irak. Les USA, sollicités par Nouri al-Maliki veulent bien ralentir l’avance des djihadistes sur la capitale irakienne, appellent de leurs vœux une alliance militaire ponctuelle avec les Mollahs contre les colonnes de l’EIIL fonçant sur la capitale irakienne Apparemment, cette alliance de fait est déjà entrée en action.

    Il est encore trop tôt pour se prononcer sur les conséquences de cette fraternité d’armes (si j’ose dire) entre les ennemis d’hier. Sur place, les Mollahs sont contraints à la plus grande prudence car comment expliquer du jour au lendemain que l’on se bat désormais aux côtés du grand Satan ? Je sais bien que cette nation est l’héritière des plus grands exégètes  que la terre ait jamais portés…… Ils sont même plus forts que les Florentins . Mais tout de même ! Dans ce cas d’espèce, même les raisonnements les plus subtiles, les contorsions exégétiques les plus risquées n’y parviendraient pas. Et surtout, quelles conséquences une telle action militaire combinée aura t elle sur l’avenir des relations avec Israël ?

    On a l’habitude de dire qu’en politique rien n’est jamais définitif. Je pense qu’il faudrait en dire autant en matière de politique étrangère.

    MRH

  • Sommes condamnés à vivre éternellement avec le football?

    Sommes nous condamnés à vivre éternellement avec le football et les footballeurs ?

    On peut légitimement se poser la question : pourquoi donc impose t on le ballon rond au centre de nos vies ? Regardez les télévisions du monde entier, pas une seule ne fait l’impasse sur ce qui se passe au Brésil, un pays certes émergent mais qui fait encore partie du tiers monde et qui a englouti des milliards dans des opérations de prestige au lieu d’en faire profiter une population qui assume au quotidien les difficultés de la vie. Et pourquoi ? Parce que la vie dans nos sociétés contemporaines a été vidée de toute  valeur spirituelle ou religieuse.

    Cet engouement, pour ne pas dire ce fétichisme, a déjà fait basculer nombre d’équilibres dans les sociétés où nous vivons. Mais pourquoi donc des nations si intelligentes et si développées hissent au rang de héros des gens si étranges et dont le seul mérite est de savoir taper dans une balle ? Comment peut on ériger en modèles des gens dont le niveau d’instruction, d’expression et de pensée est ce qu’il est ?

    Que l’on me comprenne bien : je me livre à aucune allusion désobligeante mais je m’interroge seulement sur la place prise par ce phénomène dans nos vies. Un exemple de cette disparité de traitement dans l’actualité : au moment où nous composons, des milliers de gens, en Syrie, en Irak, voire même en Afghanistan meurent sous les balles des terroristes, quittent leurs maisons et deviennent des réfugiés… Eh bien, les journalistes leur consacrent quelques phrases et le tour est joué en quelques seconde, alors que les mêmes consacrent de longues et ennuyeuses minutes à évoquer le cas de ce joueur du Bayern, exclu du jeu pour cause de lombalgie… Je lui souhaite un prompt rétablissement mais tout de même les nouvelles devraient rétablir un certain équilibre.

    Mais la cerise sur le gâteau revient à ce journaliste qui en est venu à exprimer le vœu des plus hautes autorités de l’Etat pour se requinquer politiquement : que la France fasse un bon score et cela redonnera du cœur  aux Français ! Seigneur, à quoi cela tien !!

    Comment voulez vous que les nations civilisées d’Europe servent de modèle aux autres ? Le sport, c’est bien mais il est lui aussi, comme la politique, gangréné par tant de défauts, voire de maladies.

    Il convient de l’assainir et de le régénérer.

  • La France serait elle redevenue ingouvernable?

    Les grèves en France : ce pays serait il redevenu ingouvernable ?

    Décidément les mauvais génies de la France sont de retour : des syndicats minoritaires bloquent tout un pays, menacent la tenue en bon ordre du bac, sanction des études du collège et du lycée en France, commandant l’accès à l’enseignement supérieur. Et tout cela pourquoi ? Parce qu’une poignée de cheminots que la troupe et la police auraient pu mater sans difficultés, prennent en otage des millions d’usage, au nom, si fortement prétendu, du service public.

    Depuis l’époque oubliée de Georges Pompidou, on disait déjà que la France était coupée end eux, et pas uniquement dans un sens météorologique. Il y a dans ce pays des forces opposées aux réformes, arcbouté sur un corporatisme à toute épreuve et qui n’hésite pas à mettre l’ensemble du pays à genoux pour faire triompher ses revendications salariales ou statutaires.  On se souvient des négociations sur les retraites ; chacun savait, tant au gouvernement d’alors que chez les syndicats, que ce pays ne pouvait plus poursuivre sur sa lancée, vivre à crédit, laisser filer les déficits et qu’un jour il faudrait bien faire les comptes et redresser la barre. On n’y est pas arrivé. Imaginez un pays avec plus d’une dizaine de régimes privés, public, semi privés, semi public, semi privé et dont certains salariés partent en retraite à cinquante ans ou à cinquante cinq ans. Et qui veulent une retraite à taux plein ainsi que cinq semaines de vacances d’été sans compter les innombrables vacances d’hier, de Pâques et les week ends (je veux dire les ponts et les viaducs.

    Mais mes pensées vont aujourd’hui à celles et à ceux qui se demandent avec angoisse s’ils vont pouvoir se rendre dans les centres d’examen pour subir les épreuves du bac. J’imagine que ces grévistes ont un des enfants ou, à défaut, un cœur. Que ne pensent ils à ces centaines de milliers de jeunes (près de 700 000) qui, par leur faute, sont entrés dans un état de fébrilité, peu compatible avec le passade d’examens qui vont déterminer leur avenir.

    Dans tout autre pays au monde, ces grévistes auraient fait une pause. Mais il faut dire aussi que la passivité, les atermoiements, l’absence de courage des gouvernements successifs ont largement développé le sentiment d’impunité. Si les débutés votaient l’intervention de l’armée, les choses rentreraient dans l’ordre en moins d’une nuit. Mais voilà pour ce faire, il faudrait avoir des hommes politiques courageux et non pas des hommes qui gouvernent sur la foi des sondages.

    Il faut réagir .