Le terrorisme islamique dans les provinces musulmanes de la Chine
Ce qui s’est passé aujourd’hui en Chine ne laisse pas d’être hautement préoccupant. Depuis quelque temps déjà, la Chine est victime d’un terrorisme de masse qui a coûté la vie à bien des civils innocents. Ces actes de terreur aveugle sont le fait d’islamistes chinois, les ouïgours, qui n’acceptent pas que les autorités chinoises colonisent leur territoire en instant chez eux des populations allogènes.
Il est indéniable que les autorités communistes chinoises ont toujours pratiqué cette politique pour venir à bout de toute velléité nationaliste, religieuse ou identitaire. Voir l’exemple du Tibet. Mais au plan international, c’est grave car cela signifie que la Chine est elle aussi, à la suite d’autres secteurs d’instabilité et de révolte (la Russie, la Syrie, la Libye, l’Egypte, la Tunisie, l’Algérie, la Turquie, l’Irak, etc), touchée par ce type d’actions terroristes. On pensait que les forces de sécurité quadrillaient bien de tels territoires, prévenant toute contagion. Or, les attentats qui se succèdent bien vite ces derniers mois, prouvent qu’il n’en est rien.
Au plan intérieur, on peut faire confiance aux autorités pour étouffer dans l’œuf de telles tentatives séparatistes, mais au plan international, il est grave que la Chine, membre permanent du Conseil de sécurité, soit affectée par des troubles intérieurs.
On comprend mieux les raisons de l’opposition de ce pays à toute intervention de l’ONU en Syrie : même combat, même ennemi. Les Tchéchènes d’une côté,, les Ouigours de l’autre…
Il y a une autre conséquence de cette affaire, le rapprochement entre la Russie de Vladimir Poutine et la Chine. On parle d’un marché gigantesque de plus de 400 milliards de dollars en matière de gaz.. Alors que la Chine et la Russie se sont toujours méfiées l’une de l’autre, voilà qu’elles se rapprochent l’une de l’autre, faisant un pied de nez aux sanctions de l’UE et des USA…
On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve : la Bible nous dit de façon lapidaire que nous ignorons de quoi demain sera fait et, de son côté, Hegel avait raison de dire que l’Histoire est un gigantesque réel en devenir..
Mais un devenir en quoi ? C’est là toute la question.