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Vu de la place Victor-Hugo - Page 625

  • Bachar personnellement impliqué dans des crimes de guerre selon l'ONU

    Bachar el Assad personnellement accusé de crimes de guerre er de crimes contre l’humanité

    Entendu ce matin rôt sur France 24 : une commissaire de l’ONU annonce que l’organisation dispose de multiples preuves de l’implication directe et indirecte de Bachar dans de graves manquements concernant la conduite à tenir en temps de guerre et dans le traitement des populations civiles. C’est bien la première fois que Bachar se voit officiellement considéré comme un criminel de guerre, justiciable du tribunal pénal international.

    La date de cette annonce ne saurait être fortuite, elle répond sûrement à un calcul ou à une manœuvre de la part de l’ONU. On sait que l’organisation s’évertue à mettre sur pied une conférence Genève II sur la Syrie. Or, Bachar doit y envoyer ses représentants, ce que une large part de la résistance se refusait à admettre. En le déclarant ainsi urbi et orbi criminel de guerre, on cherche sûrement à lui couper l’herbe sous les pieds et à adresser un sérieux avertissement à ceux qui le servent et le suivent : une éventuelle comparution devant le TPI leur pend au nez, pour ainsi dire. C’était donc le moment d’enfoncer un coin et le dictateur sanguinaire et ses féaux. Peut-être aussi voulait on conforter la position de ceux des insurgés qui viennent à Genève alors que d’autres se refusent à siéger avec les représentants sanguinaires.

    On escompte aussi des défections dans l’armée et dans l’appareil sécuritaire. Les gens ont vu que d’anciens chefs d’Etat africains et arabes sont menacés ou ont dû comparaître devant la juridiction de La Haye… Cela peut en dissuader quelques uns de continuer à servir un régime condamné publiquement par l’ONU.

    Cela dit, cette guerre est une vraie barbarie : on a vu récemment l’exécution publique de quelques islamistes par d’autres islamistes. Le journal Le Monde rapporte l’exemple d’une sinistre bévue où les insurgés islamistes ont achevé et décapité un blessé qui était pourtant l’un des … leurs ! Et comment a t on découvert la tragique erreur ? Son bourreau se promenait dans les rues d’Alep en exhibant la tête du supplicié… Mais quelle barbarie ! On comprend que les Occidentaux se refusent à livrer de vraies armes à ces gens

  • La situation socio-économique de la France aujourd'hui

    La situation socio-économique de la France aujourd’hui

    Ni les bougies de hanoukka ni les lumières des sapins de Noël ne réussissent à dissiper cette morosité qui n’a plus rien à voir avec ce qui s’appelait du temps de Georges Pompidou, la délectation morose. Jadis, les Français n’étaient pas à plaindre et pourtant ils aimaient tant se plaindre. Aujourd’hui, la situation est extrêmement difficile et les Français ont toutes les raisons de se plaindre. Ils contemplent le pays comme sils regardaient un champ de ruines. Toutes les couches de la société se plaignent. On m’a signalé il y a quelques jours que de magnifiques demeures au cœur même du XVIe arrondissement étaient à vendre par dizaines, ce qui ne s’était jamais vu auparavant, sauf à remonter aux premiers mois de la présidence de François Mitterrand… C’est dire. Plus de trente ans auparavant.

    La crise économique délite les rapports sociaux : les familles souffrent, les adultes sont licenciés ou menacés de l’être et surtout on ne compte plus les défaillances d’entreprise. Chaque jour apporte son lot de fermeture et on peut comprendre que le gouvernement actuel soit dépassé par les événements.

    Il faut le répéter par souci d’honnêteté : le gouvernement actuel ne doit pas être accablé outre mesure, ce qui se passe aujourd’hui était contenu en germe il y a au moins deux ans. La seule chose que l’on puisse dire, c’est les ministres actuels, assez inexpérimentés pour la plupart, n’ont pas pris la mesure de la situation. Mais même s’ils l’avaient fait, leur marge de manœuvre est très réduite.

    Peut-être y a t il un point sur lequel on peut agir avant qu’il ne soit trop tard : la réduction des dépenses sociales, un contrôle strict des dépenses de santé, une limitation drastique de l’immigration (songez que les demandes de droit d’asile coûtent pr !s d’un milliard par an au pays), la réduction des aides etc… Mais le gouvernement ne peut pas mécontenter sa propre base électorale. C’est de la politique, ce n’est pas une œuvre d e bienfaisance…

    Dans Le Figaro de la semaine dernière, un député socialiste avait lancé un vibrant appel à l’union nationale, mais les partis de droite n’ont pas marqué un grand enthousiasme, ils ne veulent pas assumer des responsabilités dans le contexte actuel. Ils attendent que le pouvoir actuel soit acculé pour revenir en 2017. C’est ce qu’un sénateur UMP a déclaré lors d’une émission du Week end sur I Télé…

    Je ne suis pas sûr que ce soit la bonne approche. Le combat politique est indispensable dans nos sociétés mais parfois quelque chose d’autre peut le transcender. Et c’est ce que l’on nomme l’intérêt supérieur d e la nation.

  • Réglementer la prostitution?

    Réglementer le recours à la prostitution ?

    Le gouvernement actuel suit une ligne assez difficile à suivre : au lieu de prévoir les difficultés découlant d’une situation économique désastreuse dont il ne porte pas seul la responsabilité, il se mande et lance tout le pays dans des débats sociétaux assez inattendus, comme le mariage pour tous et la régulation de la … prostitution ! Et pendant ce temps, des centaines de milliers de Français mécontents défilent dans les rues, bloques les routes, se lancent dans des opérations escargots etc… Est ce un aveu d’impuissance, une tentative de diversion ? J’avoue ne pas savoir, mais un tel pays a toujours été très difficile à gouverner et un pouvoir qui n’est pas fort n’arrange pas les choses.

    Mais revenons à la prostitution dont chacun dit que c’est le plus vieux métier du monde. En effet, quand on n’a plus à rien vendre ou à proposer pour gagner sa vie ou pour simplement subsister (et je le dis sans ironie ni arrogance) on a son corps, hélas, dont on peut faire commerce, du moins  tant qu’on est encore jeune et attirant (e).

    Une chose me frappe : comment peut on recourir à la prostitution ou alors il faut en étendre la définition à bien plus de situations que celles qui répondent aujourd’hui à cette pratique. Par exemple, la femme mariée ou non qui accepte des cadeaux ou des invitations à déjeuner ou à dîner ou à des week ends à la campagne venant d’hommes qu’elles connaissent à peine ou n’aiment pas tout simplement, pratiquent elles de la prostitution ? Des femmes qui entretiennent des relations intimes avec des hommes mariés qui ne leur offrent rien sinon des avantages matériels, sont elles des prostituées ? Il est difficile de trancher. Mais le problème reste entier : comme une femme peut elle agir ainsi ? Et comment un homme peut il éprouver je ne sais quel plaisir en ayant une relation d’amour tarifé avec une femme qui s’est offerte le même jour ou la veille à un autre ?

    Laissons cette recherche à des psychologues ou à des sociologues et revenons à la question : que vient faire l’Etat dans cette affaire ? Ce même Etat qui n’hésite à taxer une pratique désignée jadis comme une coupable industrie. On nous rétorquera que l’Etat dit le droit et ne fait pas la morale, que l’humanité est loin d’être parfaite, que certains hommes et certaines femmes assouvissent leurs fantasmes comme ils peuvent, etc, etc…

    Que répondre ? Ici aussi, je reste court. Mais ce qui me frappe c’est que le législateur a depuis fort longtemps renoncé à interdire la prostitution, moyennant quoi, il essaie d’en réglementer la pratique. Mais c’est la pratique elle-même qui est , en principe, condamnable, sans toutefois incriminer les femmes vivant sous la contrainte ou encore condamnées à se prostituer pour vivre. Voyez les femmes moldaves, réputées, dit on, pour leur grande beauté, condamnées à se prostituer dans des lieux infâmes de Turquie où leur blondeur et leurs aspérités arrondies sont très appréciées.…

    Rendez vous compte que la traite des blanches alimente la prostitution. Que d’enlèvements, de rapts d’enfants pour peupler ces lieux sordides de plaisir. Il faudrait mettre fion à ce fléau mais même les associations qui prétendent défendre ces victimes de la prostitution ne sont pas d’accord entre elles. Certaines souhaitent considérer la prostitution comme un métier, un métier comme les autres. D’autres hurlent au scandale et veulent faire la guerre aux proxénètes, en quoi elles ont parfaitement raison.

    Je dois reconnaître néanmoins qu’aucun gouvernement ne pourra jamais interdire de telles pratiques. La démocratie n’est pas la vertu, les êtres humains resteront toujours ce qu’ils sont. Des humains qui le sont de moins en moins.