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Vu de la place Victor-Hugo - Page 625

  • Les voeux du président Hollande; une tradition bien française

     

    Les vœux du président François Hollande aux Français

     

    C’est une tradition typiquement française, le président du pays présente ses vœux à ses compatriotes et leur donne une idée de ce qu’il entend faire durant l’année qui commence. Cette fois ci, depuis son accession à la magistrature suprême, les choses se sont compliquées et M. Hollande s’est empressé de le dire d’entrée de jeu : année 2013, difficile et intense, une année que les Français ont ressenti très durement pour au moins deux raisons : le chômage qui ne faiblit pas et les impôts qui furent particulièrement lourds, voire insupportables pour ceux qui ont dû les payer. Le président en a convenu.

     

     

     

    Qu’ a-t-il promis au juste ? Là règne une certaine accumulation  qui jouxte un peu la confusion. Le président a tenté de rassurer en disant que les impôts n’augmenteraient plus mais déjà l’opposition crie au scandale et pointe les dénis et les fuites de la réalité.

     

     

     

    Mais Fr. Hollande a tout de même innové en proposant aux entreprises un nouveau pacte, et surtout en promettant de réduire les dépenses publiques, ce que l’opposition réclamait à cor et ç cri depuis son élection. Il est même allé plus loin en soulignant que les déficits de la sécurité sociale ne pouvaient pas continuer et qu’il était très au fait de ces dysfonctionnements récurrents… Ce qui veut dire que le dossier sera enfin pris à bras le corps.

     

     

     

    Le président a aussi fait une remarque que les commentateurs patentés vont scruter sous toutes ses coutures : il entend suivre en personne les dossiers en question, ce qui laisse planer quelques doutes sur la constitution actuelle du gouvernement.

     

     

     

    Tous les experts, à l’exception de ceux qui se veulent des militants avant toute autre chose, donnent le choix entre deux pistes pour redresser les comptes et assainir la situation : augmenter les impôts et / ou réduire les dépenses publiques. Jusqu’à ce jour, le gouvernement a tout misé sur les impôts, causant une très grande exaspération des Français. La colère grondait et Fr Hollande a, semble-t-il, compris, ce qui se passait. Le problème est que la gauche ne peut pas trop réduire les dépenses sociales car celles-ci bénéficient en tout premier lieu à son électorat. Il est vrai qu’aujourd’hui le gouvernement se trouve à la croisée des chemins ; il ne peut plus différer des mesures que tout le monde réclame.

     

     

     

    Sera t il enfin entendu ? Réduira t il les dépenses sociales dans des proportions acceptables pour les rien et supportables pour les autres ? C’est un véritable cas de conscience : on se trouve entre le marteau et l’enclume.

     

    Gouverner ce pays est un art difficile.

     

  • Bonne année 2014

    Chers Amis internautes et blogueurs

     

    Comme on dit à Genève, en traduisant la formule allemande Alles Gute, je vous souhaite tout le bon.

    Je vous remercie du fond du cœur d'avoir rendu visite à mon site sur  la Tribune de Genève.

    Je fais de mon mieux pour préserver ce lien avec vous tous, quotidiennement, sauf quand les circonstances m'en empêchent.

    L'année qui s'annonce sera difficile pour l'Europe et même pour le monde. Des révisions déchirantes, des changements parfois brutaux pointent à l'horizon et chacun sait combien les difficultés économiques vont impacter la vie de chacun. Que faire? On se le demande car la politique n'a guère prise sur l'économie. Je crois que c'est l'enseignement majeur de cette décennie. Souvenez vous de ce que disait un défunt président de la république française: contre le chômage on a tout essayé.. Et il est toujours là.

    Les écologistes nous ont déçus, eux aussi, par leur réflexes semblables aux carriéristes politiques classiques. Vers qui se tourner, sinon vers soi-même? Ce serait laors le retour d'un individualisme forcené qui serait peu profitable à la collectivité.

    Mais ne nous laissons pas décourager et avançons vers l'année nouvelles avec sérénité et joie.

  • les attentats de volvograd et M. Poutine

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    Le terrorisme en Russie

     

    C’est absolument terrifiant. Deux sanglants attentats coup sur coup dans la ville de Volgograd, commis très certainement par des activistes islamistes dont le chef s’est juré de tout faire pour troubler le bon déroulement des Jeux Olympiques de Sotchi Cet îlot terroriste qui menace d’ébranler la Russie dans son ensemble se trouve au Daguestan. La féroce répression qui s’était abattue sur la Tchétchénie avait durant un temps calmé les velléités des islamistes qui relancent de plus belle leurs actes terroristes. Bilan : au moins trente morts et de très nombreux blessés. Les condamnations sont unanimes et quelles les que soient les réserves que les gens peuvent nourrir à l’égard de Vladimir Poutine, il faut condamner de tels actes barbares et afficher une solidarité profonde avec le peuple russe et les familles des victimes.

     

     

     

    Cette vague d’attentats permet dans un certain sens de mieux comprendre, sans l’approuver, l’engagement de Poutine aux côtés de Bachar qui allègue combattre le terrorisme islamique en Syrie. Bien sûr, cela va bien au-delà de cette simple répression.

     

     

     

    Il y a déjà au moins trois décennies, Hélène Carrère d’Encausse avait prévu dans l’un de ses livres que l’homo islamicus poserait de sérieux problèmes à l’URSS. Aujourd’hui, cette Union soviétique n’existe plus mais le problème demeure pour la fédération de Russie qui ne parvient pas à juguler cette véritable révolte.

     

     

     

    Le tempérament de V. Poutine ne va pas l’aider à trouver une solution en accord avec le droit des gens et les exigences sécuritaires de la population. Il devrait faire attention : il a mal négocié le virage des grâces accordées à contre cœur et surtout tardivement aux Pussy riot et à Mikhaïl Khodorkowsky et dispose aujourd’hui de dangereux adversaires en liberté, à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Personne au monde ne croit que les Pussy Riot, de jeunes mamans ayant des enfants en bas âge, ont commis un crime en chantant dans un église de Moscou un chant contre Poutine. Ce fut un crime de lèse-majesté. A Genève ou à Paris, c’eût été un simple persiflage qui aurait mobilisé quelques journalistes et quelques policiers. Dans la Russie de M. Poutine, cela vous coûterait quelques années de camp au fin fond de la Sibérie..

     

     

     

    Même chose pour l’ancien oligarque judéo-russe : nul ne croit que  la fraude fiscale a été le moteur du démantèlement de Joukos et du prélèvement de 27 milliards de dollars sur ses comptes. Les visées de cette opération sont claires : M. Poutine ne supporte pas l’idée qu’on puisse s’opposer à lui. Ce jeu de chaises musicales qu’il a mis au point avec son ami M. Medvedev serait inconcevable dans toute démocratie. Mais voilà, le nouveau Tsar ne connaît que les oukases. On se demande ce que fera la Russie lorsque les juridictions internationales feront droit aux demandes des actionnaires de Joukos qui réclament une indemnisation s’élevant à 100. 000 000 000 $

     

     

     

    Souhaitons lui, tout de même  à l’aube de cette nouvelle année, une meilleure approche des problèmes et que le peuple russe soit enfin épargné par de tels attentats.