Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 626

  • Le chômage en France, une baisse sensible de ce fléau?

    Le chômage en France : Une baisse sensible de ce fléau ?

    Il est quasi impossible d’éviter ce thème ce matin. Depuis hier et le couace présidentiel, toute la presse ne parle que de cela. Et comme le veut une tradition bien établie, la France est coupée en deux, même au niveau de la presse : les uns (mais ils sont fort peu nombreux) disent que la fameuse prophétie du président Hollande est en train de se réaliser, tandis que les autres critiquent vertement la parole présidentielle et parlent d’une mise en scène laborieuse et peu crédible.

    De quoi s’agit il au juste ? Tout d’abord d’une imprudente affirmation du président Hollande qui, dans une formule alambiquée dont il a le secret, contrairement aux autres, adit qu’avant la fin de l’année la courbe du chômage s’inverserait. En fait, il est pratiquement le seul à penser ainsi, même ses ministres, les plus engagés, ont fait preuve de prudence sur ce point, sans réussir à dissimuler leur scepticisme. On se souvient du discours présidentiel du mois d’août où une défaillance du système de SFR avait gravement induit le gouvernement en erreur. Et que peut faire le président qui lutte désespérément contre ce fléau social qu’est le chômage, sinon parler d’un avenir meilleur et dire qu’on voit le bout du tunnel : tous les gouvernements, de droite comme de gauche, ont recouru à ces formules incantatoires, à ces prophéties non vérifiées, car, comme disait Lénine, l’information est un combat..

    Mais revenons à la réalité : si ce petit recul qui demande à être confirmé est là, il ne touche qu’un tout petit secteur de la masse des chômeurs et coute très cher car il s’agit presque exclusivement d’emplois aidés, d’avenir ou de génération. Les faillites d’entreprises n’ont jamais été aussi nombreuses, certes, elles ne sauraient être imputées au pouvoir actuel mais celui-ci avait imprudemment donné l’assurance qu’il saurait juguler le chômage et refaire démarrer la croissance.

    Nous en sommes fort loin et c’est très regrettable. Mais encore une fois, l’actuel gouvernement n’est pas responsable de tout. Il ne peut pas faire face, c’est la seule chose qu’on puisse lui reproche. La recette des emplois subventionnés coûte très cher aux finaces publiques et ne crée pas d’emplois marchands pérennes que seuls des entreprises peuvent produire. Et le gouvernement ne peut pas agir autrement sans se déjuger quant à sa vocation socialiste.

    Rn fait, il doit naviguer entre deux écueils également dangereux : laisser filer les déficits ou s’en prendre aux intérêts de sa base électorale. Devant un tel blocage, un journal comme  Le Figaro parle d’un gouvernement d’union nationale, comme chez notre puissant voisin. Mais la mentalité française axée sur l’affrontement bi partisan interdit pareille démarche. Et surtout l’UMP ne veut pas tendre une perche à un gouvernement dont elle dénonce l’incompétence. Alors que faire ? Nul ne le sait.

    J’ignore s’il faut faire foi aux sondages mais à 15 ou 20 % d’opinions favorables, on se demande si le président peut poursuivre sa politique et si les institutions vont tenir le choc. On attend une impulsion nouvelle qui tarde à venir. Certains milieux informés disent qu’il ne se passera rien avant les élections, ce qui signifie qu’il faudra attendre au moins quatre mois.

    Quatre mois de perdus……

  • La fête de hanoukka, hag ourim saméah

    La fête de hanoukka, la fête des lumières

     

    En effet, aujourd’hui pour dire bonne fête de hanoukka, on dit hag ourim saméah. Chacun connaît l’arrière-plan historique de cette célébration qui dure huit jours au cours desquels on ajoute à chaque nouvelle soirée un nouvelle bougie. Et à la fin de la cérémonie, on voit briller dans la pénombre les belles lueurs de hanoukka.

    Il y eut vers 165 avent l’ère chrétienne un roi  Antiochus-Epiphane qui avait fait une tentative aussi stupide qu’incroyable : battre en brèche le monothéisme juif et helléniser de force le peuple d’Israël. Le temple fut profané mais on découvrit une petite fiole d’huile consacrée qui ne devait servir qu’une seule nuit et qui, par miracle, dura une huitaine de jours.

    Ce miracle de hanoukka qui signifie en hébreu l’inauguration, celle du temple purifié et nettoyé, a donné lieu à cette fête, instituée par les rabbins, et qui dure huit jours.

    Il est évident que l’association de l’huile, de la lumière et de la menorah du temple, le fameux chandelier ( qui a ici huit et non plus sept) est mise à profit pour redonner courage et espoir au cœur de l’hiver à un peuple qui souffre de la brièveté des jours et de l’ensoleillement. C’est une manière de rallonger le temps de lumière diurne à une saison où la nuit tombe tôt.

    In n’est pas hardi de rapprocher cette fête de celle de Noël dont le contenu religieux est évidemment à des années lumière (sans jeu de mots).

    Toute commémoration, toute célébration a nécessairement un fondement qui fait partie de la vie des gens. Hanoukka a aussi la particularité de donner l’occasion d’offrir des cadeaux aux enfants. Encore un rapprochement avec Noël ?

  • La France, gendarme de l'Afrique?

    La France, gendarme de l’Afrique noire ?

    C’est ce que nous sommes en train de vivre. La France envoie un millier d’hommes en Centrafrique où la situation est pré génocidaire, selon le ministre français des affaires étrangères. Mais que va chercher l’Hexagone dans un continent qui n’arrive pas à décoller après plus d’un demi siècle d’indépendance ? Quel besoin a ca pays d’aller se mêler d’affaires qui ne le concernent nullement ? Et aussi, mais à quoi donc sert l’ONU ?

    Chacun se souvient de ce discours de Dakar prononcé par Nicolas Sarkozy et qui soulevé une tempête d’indignation. Pourtant, les grandes lignes de cette allocution étaient plus que fondées. Tous les maux qui affectent  le continent noir ne viennent pas du dehors mais sont bien installés au sein même de ces nations africaines qui sont morcelées en petits états concurrent, et à peine viables.

    Il est inconcevable qu’un pays plus vaste que la France comme la Centrafrique n’ait plus d’état, plus de gouvernement, plus d’ordre public et soit ainsi livré aux exactions de bandes de voyous armées qui rançonnent et tourmentent des populations civiles sans défense. L’ONU, comme à son habitude, prend son temps alors que des milliers d’innocents se font tuer et que les ONG n’ont plus la capacité d’aller au secours des habitants qui manquent de tout..

    Rendez vous compte : chaque fois que l’ONU missionne les Africains pour constituer une force de maintien de l’ordre ou d’interposition, ces soldats n’arrivent jamais. Et quand il s’agit de les faire venir sur les théâtres d’opérations, ils n’ont pas d’avions ni de camions qui roulent. Et sur place, leur équipement est nul : il faut les habiller de pied en c ape et les armer..

    Mais alors à quoi cela sert il d’être devenus indépendants ?