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Vu de la place Victor-Hugo - Page 629

  • La collecte du sang en Israël et la député issue des Falachas

    La collecte du sang en Israël et la députée issue de la communauté des Falachas

    La nouvelle a suscité une grande émotion, une députée de la Knését, originaire de la communauté des Falachas et arrivée en Israël à un très jeune âge s’est plainte, lors de don du sang, de ce qu’elle a interprété comme une insupportable ségrégation, qu’elle a reliée à la couleur de sa peau. En effet, quand elle demanda à l’infirmière les raisons de ce rejet, celle-ci répondit que telles étaient bien les instructions du ministère de la santé. Depuis cet instant, la dépurée a alerté la presse qui s’est bruyamment emparée de l’affaire, sans aller jusqu’au fond des choses.

    Le tintamarre médiatique s’est chargé de compliquer une affaire qui n’en était pas une. Certains sont allés jusqu’à dire qu’on refusait du «sang noir», comme si le sang pouvait avoir une autre couleur que celle qu’on lui connaît.. D’autres y ont vu la main d’un rabbinat ultra-orthodoxe qui entretiendrait toujours de solides soupçons sur les racines supposées de la judéité de certaines communautés vivant en Israël.

    Le ministère de la santé ne pouvait pas ne pas réagir. Selon ses indications cette attitude  s’expliquerait par au moins deux facteurs qui n’ont rien à voir, ni de près ni de loin, avec je ne sais quel «racisme biologique» de sinistre mémoire.. Le premier facteur serait l’appartenance à un groupe sanguin très rare, peu compatible avec les besoins réels de l’immense majorité de la population israélienne. Le deuxième facteur relève du fameux principe de précaution : comme les moyens de détection du virus du sida ont nettement évolué allant vers plus de perfection, les hôpitaux sont très attentifs à ne pas disséminer de telles maladies en distribuant du sang susceptible d’être contaminé. Il s’agit donc de ne pas mettre en danger la santé d’autrui.

    D’ailleurs, la député en question a elle-même dit qu’elle n’avait eu aucun problème lors de son incorporation à Tsahal où bien évidemment elle avait subi les mêmes examens médicaux que tous les autres conscrits.

    Mais ce qui frappe dans cette affaire (qui n’en est pas une) c’est l’attention presque morbide (et toujours malveillante) avec laquelle on scrute, depuis l’étranger, les faits et gestes d’Israël, de son armée et de ses dirigeants. Au fond, c’est peut-être l’enfant illégitime d’altérité juive mal comprise. Or, Israël se veut un état juif.. C’est une altérité mal comprise parce que mal expliquée, mal reçue et très mal assumée.

    L’observateur extérieur, même très bien intentionné, se dit ceci : ces gens ne mangent pas comme nous, ils ne se marient qu’entre eux, cela fait des millénaires qu’ils se veulent différents des autres, mais pour qui se prennent-ils ? Se croient-ils meilleurs que les autres parce qu’ils se veulent le peuple soi disant élu ?

    Hélas, ceux qui s’autoproclament porte-parole ou représentants de l’altérité juive ne savent pas de quoi il retourne. S’ils avaient une once de science du judaïsme ils sauraient ce que l’on m’a enseigné à l’âge de cinq ans. Dans le commentaire des rabbins sur la Genèse (Midrash Rabba), concernant le verset relatant la création du premier homme, Adam, les Docteurs des Ecritures se posent la question suivante : mais pour quelle raison Dieu, qui est tout-puissant, n’a t il créé qu’un seul homme ? Il aurait pu en créer au moins deux, voire plusieurs ? Les Sages répondent : il n’en a créé qu’un seul pour t’enseigner que la famille humaine est constituée d’individus égaux entre eux. S’il en avait créé plus d’un, tu aurais pu dire à ton prochain ceci ; je descends du Adam numéro un alors que toi tu proviens du Adam numéro trois ou quatre.

    Une telle réponse, remarquable en soi, coupe l’herbe sous les pieds de toute théorie raciste. On soupçonne souvent -derrière la volonté de protéger et de conserver cette altérité (éthique et rituelle)- des noires arrière-pensées qui n’existent pas toujours. Déjà dans les chapitre XI à XXV du livre de la Genèse, au sujet d’Abraham, il est bien dit qu’à travers lui seront bénies toutes les familles de la terre..

    Toutes, sans exception aucune.

     

  • Nelson Mandela ou les obsèques interminables

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    Nelson Mandela ou les interminables obsèques

     

     

     

    Cet article prend la défense d’un homme dont certains, depuis une semaine, instrumentalisent sans vergogne la disparition. Ce matin, encore, impossible de prendre des nouvelles du reste du monde car toutes les chaînes de télévision diffusent d’insipides discours célébrant les insurpassables qualités et vertus du disparu alors que la dignité et la pudeur réclament de laisser cet homme entrer dans la paix éternelle et le repos.

     

     

     

    Cette captatio benevolae (captation d’héritage) avait commencé bien avant la mort de ce grand homme, quand on voyait l’actuel président Jacob Zumma se presser, éclatant de santé et de corpulence, contre un Mandela, déjà ailleurs, le sourire figé et le regard dans plongé dans le vide. Peu importait : il fallait capitaliser des soutiens en prévision de la prochaine échéance électorale… Et l’homme n’a pas agi ainsi une seule fois, on a même eu l’impression que ces obsèques s’étirant à l’infini avaient été savamment étudiées afin de permettre à une ANC, en perte de vitesse dans les sondages de se servir de Mandela, irremplaçable figure tutélaire du parti, de rebondir et de regagner le terrain perdu. En vain, car on vient d’entendre sur I-TELE qu’un sondage donne 51% de sud Africains qui souhaitent le départ de Zumma.. Ce qui signifie que ce matraquage a produit l’effet inverse à celui que ces gens escomptaient.

     

     

     

    Mais comme l’a dit il y a une demi heure Olivier Ravanello d’I-TELE la pire des instrumentalisations, la plus éhontée et la plus cynique aussi, fut celle opérée par B. Obama qui n’a pas hésité à s’auto proclamer le digne héritier du disparu, faisant même remonter à ce grand personnage les origines de sa vocation politique.. En somme l’avocat de Detroit aurait toujours eu pour mentor l’homme de Soweto. Ce n’est pas convenable et Ravanello a bien eu raison de dénoncer en termes énergiques une telle tentative de récupération qui ne trompera personne. B. Obama devra déployer bien des efforts pour laisser une trace même minime dans l’Histoire.

     

     

     

    Je me suis toujours demandé comment les hommes politiques font pour exhiber un tel cynisme, subir tant d’avanies, braver le ridicule, dans le seul but de rester au pouvoir et de continuer de bénéficier de ses oripeaux… C’est étrange ! Mais le ver est dans le fruit. Quand ils finissent par être renvoyés dans leurs foyers (dans la mesure où ils en ont conservé un), ils sombrent généralement dans la démence ou la mélancolie. Ils se rendent soudain compte qu’ils n’ont pas eu de vie, pas joui de la liberté, mais ils ont plutôt été l’esclave de leur vanité et de l’image qu’ils se faisaient d’eux mêmes. Une sorte d’idolâtrie, un culte de leur image extérieure au lieu de passer sa vie à peaufiner leur statue intérieure.

     

  • Il faut stopper le massacre des musulmans en Centrafrique

     

    Il faut stopper les massacres de musulmans en Centrafrique

     

     

     

    Je n’ignore pas que les musulmans ont eux aussi perpétré des massacres de civils innocents. Mais il ne faut pas que la loi clanique de la vengeance remplace la justice. Il faut donc que ces meurtres cessent immédiatement. Les militaires français doivent y veiller, ils doivent pas saisir les armes des musulmans sans leur assurer une protection convenable. Car, vu la situation sur place, et au regard des massacres subis respectivement par les deux communautés, le sang appelle le sang et si l’on  n’y prend pas garde, plus aucune cohabitation ne sera possible en Centrafrique. En outre, si les musulmans continuent à être massacrés, cela ne manquera pas d’attirer des éléments d’Al-Quaida qui ne demandent qu’à élargir leur installation dans tous les pays d’Afrique noire.

     

     

     

    Mais la détérioration de la situation sécuritaire au Mail, en Centrafrique et ailleurs pose un véritable question que ,ul ne peut éluder : est ce que tous ces pays méritent vraiment d’être indépendants ? Car cela fait plus d’un demi siècle pour certains d’eux qu’ils sont souverains. Et voici qu’il implosent, n’assurant aucune sécuité ni aucun avenir à leirs concitoyens. Je crains que certains lecteurs n’y voient un relent de néo colonialisme. Libre à eux, mais ce serait une méprise totale. Les Africains ont montré au cours de toutes ces années qu’ils n’étaient pas en mesure de s’autogérer.

     

     

     

    Même l’immigration vers les pays d’Europe n’est plus envisageable : ces pays ne veulent de population étrangère et leurs populations rechignent à intégrer des immigrés démunis de tout. Il suffit de voir les remous soulevés par le dernier rapport sur l »intégration pour s’en convaincre. Quitter son pays pour s’imposer chez les autres ne peut plus se faire : il faut rester chez soi et demander, au mieux, une aide étrangère pour améliorer sa sitaution. Après, à chacun d’agir pour pérenniser  chez soi le confort et la prospérité.

     

     

     

    J’ai toujours été frappé par le contraste suicant : tant à Genève qu’à Paris les ambassades et légations noires se trouvent dans les quartiers les plus cossus de ce deux grandes villes. Et parfois, ces mêmes pays qui se vautrent dans un luxe immérité ne peuvent même pas offrir de l’eau potable à tous les habitants/

     

     

     

    Nul ne peut préténdre que cela aussi découle du colonialisme ocidental…