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Vu de la place Victor-Hugo - Page 623

  • Faut il maintenir le général Ariel Sharon en vie artificiellement?

     

    Faut-il continuer à maintenir en vie l’ancien premier ministre d’Israël, le général Ariel Sharon ?

     

     

     

    Pour l’Etat d’Israël et la société israélienne, l’année civile commence avec un redoutable défi : quelle décision prendre en ce qui concerne cet acharnement thérapeutique qui dure depuis plus de huit années, au cours desquelles le général Sharon a été maintenu en vie artificiellement ? Je le dis d’entrée de jeu avant même la conclusion : je ne sais pas, je me demande simplement qui doit décider : est ce la famille du patient ou sont ce les médecins ? Et justement, comble de malchance, la famille opte pour le maintien en vie coûte que coûte, alors que les médecins de l’hôpital Tel ha-Shomer ne sont pas d’accord.

     

     

     

    Pourquoi ce soudain regain d’intérêt pour la santé du général ? C’est qu’au bout de ces huit années, ses reins ne fonctionnent plus normalement et la question est de savoir s’il faut le dialyser ou non. Les médecins sont réticents alors que les fils d’Ariel Sharon ne veulent pas que leur père disparaisse ainsi… On peut les comprendre comme on peut comprendre les médecins. Mais par delà ce cas personnel, c’est une grave question d’éthique médicale qui se pose. Et ce dilemme est sérieusement compliqué par l’attitude de la tradition juive dans ce domaine. Permet elle de débrancher les machines d’assistance respiratoire et cardiaque ou l’interdit elle ? C’est toute la question.

     

     

     

    Je sais que la société israélienne, véritable laboratoire des valeurs bonnes ou mauvaises  de notre temps et de leur compatibilité avec l’évolution des mœurs, aime ce genre de confrontation qui la tiennent en haleine de temps en temps. Mais dans ce cas précis, il ne s’agit pas d’un citoyen lambda, il s’agit d’une des grandes figures de l’Israël contemporain, d’un ancien premier ministre, d’un officier de Tsahal le plus décoré, de l’homme qui est entré avec ses chars à Beyrouth, bref un homme dont la vie se confond avec celle de son pays et dont le sort aura nécessairement un impact sur l’Etat d’Israël…

     

     

     

    On peut aussi se demander s’il est opportun que les lois religieuses s’immiscent dans un problème strictement médical. Ces questions ne se  posaient pas en ces temps reculés en raison d’une médecine se trouvant dans ses premiers balbutiements. D’un autre côté, la médecine ou la science en général ne saurait tenir lieu de morale : la médecine ne domine pas l’éthique médicale. Au contraire, elle est lui est soumise et ne doit pas l’absorber. La question s’était déjà posée pour les fameux bébés-médicaments.

     

     

     

    Franchement, je ne voudrais pas être à la place des médecins ni à celle de la famille. Mais moralement je les soutiens quelle que soit la décision prise.

     

  • Les voeux du président Hollande; une tradition bien française

     

    Les vœux du président François Hollande aux Français

     

    C’est une tradition typiquement française, le président du pays présente ses vœux à ses compatriotes et leur donne une idée de ce qu’il entend faire durant l’année qui commence. Cette fois ci, depuis son accession à la magistrature suprême, les choses se sont compliquées et M. Hollande s’est empressé de le dire d’entrée de jeu : année 2013, difficile et intense, une année que les Français ont ressenti très durement pour au moins deux raisons : le chômage qui ne faiblit pas et les impôts qui furent particulièrement lourds, voire insupportables pour ceux qui ont dû les payer. Le président en a convenu.

     

     

     

    Qu’ a-t-il promis au juste ? Là règne une certaine accumulation  qui jouxte un peu la confusion. Le président a tenté de rassurer en disant que les impôts n’augmenteraient plus mais déjà l’opposition crie au scandale et pointe les dénis et les fuites de la réalité.

     

     

     

    Mais Fr. Hollande a tout de même innové en proposant aux entreprises un nouveau pacte, et surtout en promettant de réduire les dépenses publiques, ce que l’opposition réclamait à cor et ç cri depuis son élection. Il est même allé plus loin en soulignant que les déficits de la sécurité sociale ne pouvaient pas continuer et qu’il était très au fait de ces dysfonctionnements récurrents… Ce qui veut dire que le dossier sera enfin pris à bras le corps.

     

     

     

    Le président a aussi fait une remarque que les commentateurs patentés vont scruter sous toutes ses coutures : il entend suivre en personne les dossiers en question, ce qui laisse planer quelques doutes sur la constitution actuelle du gouvernement.

     

     

     

    Tous les experts, à l’exception de ceux qui se veulent des militants avant toute autre chose, donnent le choix entre deux pistes pour redresser les comptes et assainir la situation : augmenter les impôts et / ou réduire les dépenses publiques. Jusqu’à ce jour, le gouvernement a tout misé sur les impôts, causant une très grande exaspération des Français. La colère grondait et Fr Hollande a, semble-t-il, compris, ce qui se passait. Le problème est que la gauche ne peut pas trop réduire les dépenses sociales car celles-ci bénéficient en tout premier lieu à son électorat. Il est vrai qu’aujourd’hui le gouvernement se trouve à la croisée des chemins ; il ne peut plus différer des mesures que tout le monde réclame.

     

     

     

    Sera t il enfin entendu ? Réduira t il les dépenses sociales dans des proportions acceptables pour les rien et supportables pour les autres ? C’est un véritable cas de conscience : on se trouve entre le marteau et l’enclume.

     

    Gouverner ce pays est un art difficile.

     

  • Bonne année 2014

    Chers Amis internautes et blogueurs

     

    Comme on dit à Genève, en traduisant la formule allemande Alles Gute, je vous souhaite tout le bon.

    Je vous remercie du fond du cœur d'avoir rendu visite à mon site sur  la Tribune de Genève.

    Je fais de mon mieux pour préserver ce lien avec vous tous, quotidiennement, sauf quand les circonstances m'en empêchent.

    L'année qui s'annonce sera difficile pour l'Europe et même pour le monde. Des révisions déchirantes, des changements parfois brutaux pointent à l'horizon et chacun sait combien les difficultés économiques vont impacter la vie de chacun. Que faire? On se le demande car la politique n'a guère prise sur l'économie. Je crois que c'est l'enseignement majeur de cette décennie. Souvenez vous de ce que disait un défunt président de la république française: contre le chômage on a tout essayé.. Et il est toujours là.

    Les écologistes nous ont déçus, eux aussi, par leur réflexes semblables aux carriéristes politiques classiques. Vers qui se tourner, sinon vers soi-même? Ce serait laors le retour d'un individualisme forcené qui serait peu profitable à la collectivité.

    Mais ne nous laissons pas décourager et avançons vers l'année nouvelles avec sérénité et joie.