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Vu de la place Victor-Hugo - Page 639

  • La commémoration de la grande guerre et l'état de la France aujourd'hui

    La commémpration de la grande guerre et l’état de la France aujourd’hui

    Diriger la France n’a jamais été chose facile. Quand j’étais jeune étudiant à Paris, je parlais souvent avec des amis qui étudiaient les sciences politiques ; et à un moment donné circulait la thèse suivante sur la réforme des institutions par l’idéologie gaulliste : les Français sont un peuple latin, au sang chaud, peu discipliné, paresseux, il leur faut donc des institutions dures et qui les canalisent vraiment…

    Aujourd’hui, plus personne ne s’aviserait de reprendre cette argumentation tant elle est devenue désuète. Pourtant, les choses n’ont pas changé. Depuis quelques semaines, sans exagérer, on a l’impression que le gouvernement subit, pieds et poings liés, une sorte de descente aux enfers. Et comme disait Jacques Chirac, les malheurs (il disait : les emmer…) volent en escadrille, l’agence de notation St. & P. vient de dégrader la note de la France qui passe de AA+ à AA… Je m’interroge sur ce que pense en cet instant même Madame Merkel qui se gaussait il y a quelques mois des socialistes français, lesquels misaient sur sa défaite aux élections, au lieu de hâter le train de restructurations.. On connaît la suite.

    Soyons justes : tous ces licenciements, ces fermetures d’usine, ces départs au chômage de dizaines de milliers de travailleurs ne sont pas imputables au gouvernement actuel, c’était un processus enclenché bien avant. Ce que l’on reproche à l’exécutif actuel, c’est de ne pas pouvoir amortir le choc, de ne pas pouvoir réagir.. Même un journal comme Le Monde, peu suspect, pourtant, de sympathies à droite, titrait récemment que l’exécutif et son chef étaient paralysés. Et le quotidien du soir ajoutait qu’il convenait de revoir l’ensemble de la copie, c’est-à-dire la constitution du gouvernement, la politique suivie et même la personnalité du chef de l’Etat, sa stratégie, sa façon de gouverner et de réagir aux problèmes.

    Ce matin encore, toutes les chaînes de télévision insistaient sur l’amoncellement des difficultés, sur le caractère insupportable des hausses d’impôts et sur le ras le bol des Français..

    C’est dans ce contexte morose que le chef de l’Etat a tenu le premier discours de commémoration de la première guerre mondiale. Je ne suis pas historien, mais ce discours eût gagné à avoir plus de souffle, plus de vigueur, bref plus d’allant. Selon une bonne partie des commentateurs ce ne fut pas le cas. Ce sont surtout les rapprochements avec la situation actuelle (aidez moi, rejoignez moi, redressons la France ensemble) qui ont gauchi la portée de cet appel qui sonnait comme une tentative d’instrumentalisation d’un grand moment de la mémoire nationale.

     Certes le chef de l’Etat est dans son rôle, il doit rassembler, tenir un discours à l’intention de tous, mais l’opposition lui a aussitôt rétorqué que pour être unis et rassemblés, il fallait changer de politique. Or, cela, le président ne le peut pas avec sa majorité actuelle et s’il changeait de politique, sa base électorale le quitterait. C’est une véritable quadrature du cercle. Un détail, infime mais qui vaut son pesant d’or, m’a plu et même beaucoup plu : François Hollande a pour la première fois dépassé sa phobie et a prononcé le nom de son ancien adversaire pour la présidentielle : pour une fois il n’a pas dit mon prédécesseur mais a prononcé en toutes lettres le nom de Nicolas Sarkozy. Je suis sûr que les Français qui n’aiment pas le sectarisme apprécieront cette ouverture et cet hommage, même un peu tardif.

    Que dire de la tonalité de ce discours ? Je n’ai pas de conseil à donner au chef de l’Etat qui est la plus haute autorité morale et politique du pays. Mais, très respectueusement, je lui recommanderais, pour la suite des commémorations, de s’inspirer du souffle prophétique de la Réforme intellectuelle et morale, prononcée en Sorbonne  par Ernest Renan en 1871, après la défait face à l’Allemagne de Bismarck et de Guillaume II.

    L’Histoire est une science noble dont l’écriture façonne, voire même, fonde l’identité nationale. Le président l’a bien dit mais on le sentait écartelé entre plusieurs objectifs. Quand on jette un regard rétrospectif sur un drame qui a décimé nos campagnes, précipité la France dans un cycle effrayant de souffrances, on doit être tout à son sujet : les difficultés d’aujourd’hui ne sont rien, comparées à l’hémorragie d’il y a un siècle. Si l’on fait de l’histoire, on reste dans le cadre précis des événements. Contemplez tous ces monuments aux morts qui se trouvent à l’entrée de tous les villages et de tous les bourgs de France..

    Il est vrai que la période actuelle risque de confirmer le début du déclin du pays et le président l’a finement dit en parlant de notre inquiétude sur la place de la France dans le monde, un monde de plus en plus incertain, livré à lui-même et cerné de tant de dangers. Mais cette commémoration pourrait être aussi une chance de rebondir, de redémarrer, de reprendre l’ascendant, de ne plus subir les événements mais de les précéder.

    Une chance s’offre à nous, il faut la saisir. Seuls les fous pourraient souhaiter l’échec du gouvernement actuel. Car son échec serait celui de la France.

    Pour conjurer le mauvais sort, tous doivent se ressaisir, à commencer par  ceux qui gouvernent.

  • Comment faire confiance à l'Iran?

    Faut-il faire confiance à l’Iran des Mollahs ?

    Tout le monde connaît cette image : quand on dîne avec le diable, on prévoit une longue cuillère ! En fait, l’Iran est étranglé par les sanctions qui ne lui laissent plus aucune marge et d’autre part, le Congrès des USA se prépare à voter une autre série de sanctions qui vont neutraliser le peu d’allant qui reste dans l’économie de ce pays. On voit le ministre des affaires étrangères d’Iran plaider  désespérément pour un accord alors que des années durant, son pays a fait marcher els Occidentaux refusant les inspections, multipliant les signaux et les messages contradictoires. Et surtout faire tourner à plein régime les centrifugeuses pour enrichir l’uranium.

    Contrairement à leurs habitudes d’atermoiements et de reculades, les Occidentaux ont compris et multiplient les messages de prudence et de réserve. C’est encore ce que disait ce matin même le porte-parole de l’Union Européenne qui rappelait que si les Iraniens voulaient un accord, il devraient traiter enfin des questions de fond et cesser de louvoyer et de pratiquer la politique de l’esquive.

    Les Occidentaux disposent enfin d’une arme fatale pour se débarrasser de ce régime qui ose menacer la paix mondiale et s’en prend sur les ondes et les voies de la presse à un pays avec lequel il n’a aucun conflit. En effet, on ne comprend toujours pas pourquoi l’Iran veut la destruction d’Israël et pourquoi il cherche à acquérir l’arme nucléaire. Les Arabes, sunnites pour la plupart redoutent ce turbulent et dangereux voisin et verraient d’un très bon œil l’élimination par la force ses velléités nucléaires. Imaginez ce que serait un Iran nucléarisé, ce qui ne manquera pas d’arriver, si on laissait faire : jamais l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats Arabes Unis et toutes les monarchies pétrolières de la région ne se sentiraient en sécurité. Pour la fixation du prix du baril de brut, pour le stationnement de troupes US dans cette région, tout ceci et bien d’autres choses deviendraient impossibles.

    Enfin, il y a le peuple iranien qui souffre sous cette dictature des Mollahs : s’entendre avec eux sans qu’ils donnent des gages sérieux et vérifiables serait un crime moral contre des millions d’hommes et de femmes qui souhaitent vivre libres et heureux. On feint souvent de l’oublier, mais vivre heureux, c’est d’abord vivre libre. Certes, cette élection de M. Rouhani, montre que les Iraniens n’ont pas été, une nouvelle fois, victimes du bourrage des urnes, mais cela ne suffit pas. L’actuel président est probablement moins fou que le précédent qui tenait des discours à la limite de la démence, mais il reste un Mollah, acquis aux fondements d’une société fondée sur la coercition religieuse.

    En conclusion, si l’on veut la normalisation avec l’Iran, il faut renforcer les sanctions, forcer ce pays à renoncer à ses capacités nucléaires et c’est seulement ensuite qu’il faudra l’intégrer à une vie normale. Et je ne parle même pas de son action en Syrie où ce sont ses troupes qui maintiennent la tête de Bachar hors de l’eau.

    Au terme des tristement célèbres accords de Munich, on disait que l’on avait face à Hitler, évité la guerre et le déshonneur. La suite a montré que l’ monde libre, par lâcheté, a eu et la guerre et le déshonneur. De grâce ne refaisons pas la même erreur gravissime

     

  • Le récit biblique de lExode: mythe fondateur ou récit historique?

    Le récit de la sortie d’Egypte, récit historique ou mythe fondateur du peuple d’Israël.

     

             Conférence à la Mairie du XVIe arrondissement de Paris

                        Le mercredi 6 novembre 2013

                                        Salle des mariages

     

     

    La Bible n’est pas un livre historique

    C’est une lecture théologique de l’Histoire

    Attribue le rôle majeur, exclsuif à D)

    Les bené Israël en Egypte

    L’Egypte, maison des esclaves, creuset de fer (kour ha barzel

    Description de sbrimades, des persécutions dont victimes les enfants d’Israël

     

    Ha-Am, peuple plus un agrégat d’anciens esclaves

     

    MOÏSE, mythe du fondateur de religion ou d’empire (Sargon d’Accad

    L’hégire de Moïse : puisqu’il fuit l’Egypte pour se réfugier en pays de Madian

     

    Exode 12 ; 1-14 lA fête de Pâque pour Dieu pas une orgine (lél shimmourim hou la shem

    Pessah hou la-Shem

     

    après la trvsersée de la Mer rougen, commence la traversée du désert

     

    Ex 2. 11 : Moïse sortit voir ses frères !!!

     

    Mythe fondateur

    Centralité de la sortie d’Egypte.
    Souvenir gravé dans la mémoire nationale

    L’Egypte, creuset matriciel du peuple d’Israël

    C’est là qu’il devient un peuple

     

    Comment s’est opéré cette théologisation d’un simple exode, devenu un événement inoubliable.

    Déja les patriarches s’étaient vus annoncer que leurs fils seraient esclaves en Egypte……

    Conclusion : la signification historique de la sortie d’Egypte

    La signifique symbolique de cette même sortie d’Egypte

    Ce que la Bible doit à l’Egypte

     

    MRH