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Vu de la place Victor-Hugo - Page 635

  • John Fritzgerald Kennedy, un mythe vieux d'un demi siècle

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    John Fritzgerald Kennedy, un mythe vieux d’un demi siecle

     

     

     

    S’en prendre à des mythes, surtout lorsqu’il s’agit personnalité disparue tragiquement et ayant exercé à un si jeune âge de si hautes responsabilités n’est pas chose aisée et comporte toujours des risques d’indisposer nombre de lecteurs, heureux de se raccrocher, de se réchauffer, pour ainsi dire, à proximité d’un beau conte de fées, si rassurant, si réconfortant.

     

     

     

    Que l’on ne se fasse pas de soucis, il n’est pas question d’assassiner cet homme une seconde fois, mais simplement d’éclairer quelque peu les masses, exploitées médiatiquement et auxquelles on a servi un très beau mythe avec un très beau emballage cadeau.

     

     

     

    Je m’empresse de préciser que la nouvelle de cet assassinat m’a considérablement peine, alors que je revenais de l’école avec mes camarades. Je me souviens de la phrase d’un copain Christian D’armagnac qui faisait sans cesse allusion à mes origines juives en m’appelant Jacob et qui m’avait dit : ça y est, ils l’ont tué ! A ce moment là tout les présents crurent qu’il s’agissait de  … De Gaulle ! Il s’agissait de Kennedy.

     

     

     

    Quels sont les ingrédients qui ont si efficacement contribué à créer ce mythe qui a la vie dure puisque tant de gens croient encore, si naÏvement, que Kennedy était un président, vertueux, ; ouvert, juste, amoureux de son épouse, très attaché à sa famille, un grand leader du monde libre, bref un type bien.

     

     

     

    Certes, il n’était pas dépourvu de talents, et il était même plutôt en avance sur son temps, notamment en ce qui concerne le recours aux médias et l’instrumentalisation de la télévision. Mais son ambition effrénée avait anesthésié en lui le moindre sens des valeurs morales. Vous me direz qu’il avait de qui tenir, que toute sa vie il s’était préparé à cela : atteindre le sommet, et je trouve même que c’était bien, ce sont les moyens utilisés et surtout le piétinement des valeurs éthiques qui sont ici en cause.

     

     

     

    Au fond, nul ne songerait à reprocher à Kennedy d’avoir conquis le pouvoir de cette façon, tous les politiques le font et ce, dans tous les pays du monde. Ce qui irrite le lecteur exigeant, c’est la manière dont on a travesti la vérité, on nous présente une famille unie, un petit garçon jouant sous le bureau des on présidentiel papa dans le bureau oval, une famille unie prenant ensemble ses repas, une épouse radieuse, etc… alors qu’elle était, dit-on, copieusement trompée ; voire parfois même sur place.

     

     

     

    Chacun mène la vie qu’il veut, Kennedy était libre de se commettre avec les plus belles actrices du moment, mais dans ce cas il ne fallait pas confectionner un mythe si contraire à la réalité. Certes, tous les peuples, toutes les nations ont besoin d’un mythe fondateur pour singulariser leur existence e faire de leur essence une réalité , une entité politique en soi et à nulle autre pareille. Et en général, cela tient, bien que les historiens finissent toujours par mettre bon ordre dans ces affaires..

     

     

     

    Kennedy a eu de grands mérites, il s’est révélé un important chef du monde libre, il a su tenir tête à l’URSS et la contraindre à retirer ses missiles de Cuba, mais pour le reste, c’est-à-dire l’homme en soi, il y aurait tant à redire. Mais soyons bien clairs : en aucun cas je ne considère que sa mort tragique était méritée, loin, loin de là. Cette disparition tragique a même renforcé le mythe, notamment quand on pense à la vie menée par a veuve après l’attentat de Dallas ..

     

     

     

    Il y a de cela quelques années, je n’ai pas manqué d’être choqué en apprenant les relations de cette dame, devenue veuve, avec l’un de ses beaux frères. C’est inimaginable.

     

     

     

    Mais comme nous parlons de personnes défuntes, il n’est pas question d’aller plus loin. En revanche, on peut dire que cette famille, les Kennedy au sens large, a les allures d’une famille maudite. Regardez cette cascade, cette avalanche de décès tragiques, on a l’impression qu’une justice immanente s’est chargée de faire payer –et de quelle manière- tous les péchés commis et soigneusement dissimulés durant tout ce temps.

     

     

     

    Mais saurons nous un jour la vérité sur cet homme, JFK et sur sa fin tragique ? Une chose est sûre, rares sont ceux qui croient en cette abele qu’est la version officielle. Alors qui ? Je l’ignore.

     

  • Young Perez champion, du Dr André Nahum

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    YOUNG PEREZ CHAMPION, PAR ANDRÉ NAHUM ; ÉDITION TÉLÉMAQUE.

     

     

     

    J’aimerais que vous découvriez avec la réédition du livre passionnant du Dr André Nahum, mon éminent collègue sur une radio libre parisienne, livre consacré à la réactivation de la mémoire d’un boxeur juif, natif de Tunisie, qui connut une gloire aussi éphémère qu’éclatante. Il s’appelait Parez et habitait avec sa famille dans la hara (quartier juif) de Tunis où, avec son frère et ses copains, il avait coutume de faire les quatre cents coups. Pugiliste dès son très jeune âge, aguerri au combat grâce aux confrontations de sa bande avec celle de leurs concitoyens arabes, Perez était vraiment doué pour les rixes en tout genre.

     

     

     

    Outre le destin semi tragique de cet enfant de la hara de Tunis, rentré en France d’où il sera déporté vers Auschwitz, c’est l’histoire du déracinement qui m’a le plus ému, un destin que ce jeune boxeur, champion du monde des boxe de poids mouche en 1931, a partagé avec des centaines de milliers de ses coreligionnaires, contraints d’abandonner, par la suite, leur Tunisie natale si chérie. J’avoue ne pas toujours comprendre comment ces gens peuvent vivre un tel attachement avec une terre, certes natale, mais devenue largement hostile et les ayant, pour finir, rejetés, au simple motif qu’ils sont juifs et partisans d’Israël.

     

     

     

    Mais du temps de Young Perez champion, ce n’était pas encore le cas, même si l’entente n’a jamais été parfaite. Le Dr André Nahum raconte d’une plume alerte et néanmoins émue l’histoire fort attachante de ce jeune homme, promis à une brillante carrière mais dont les projets ont fait naufrage, après l’avoir placé sous les projecteurs de l’actualité. On sent derrière le héros un narrateur qui s’identifie  un peu à la vie qu’il relate, laquelle peut évoquer, par certaines ressemblances les aléas ayant traversé l’existence de Tunisiens expatriés. Je laisse les lecteurs découvrir la primeur de cette vie si mouvementée.

     

     

     

     L’auteur a voulu tirer son héros d’un oubli immérité, d’une sorte de désuétude qui devient le lot de tout héros qui n’a eu qu’un petit quart d’heure de gloire mais qui a eu une vie, avec des espoirs, de l’amour, des rêves et une brutale désillusion ; un retour non moins dur à la réalité.

     

     

     

    Mais grâce au Dr André Nahum, son biographe, renaît à une nouvelle vie. C’est en tre tant d’autres choses, le mérite majeur de ce sympathique petit livre qui se lit si facilement.

     

  • Les déclarations du Guide iranien sur Israël

     

                  

     

    Les déclarations du guide suprême iranien, Ali Khamenei

     

     

     

    Israël est voué à la disparition, c’est ce que vient de déclarer le Guide suprême iranien Ali Khamenei devant plus de cinquante mille miliciens à Téhéran. Il a ajouté qu’aucune entité imposée par le force ne peut persévérer dans l’existence.. Avec de telles déclarations incendiaires, il a littéralement asphyxié les chances de succès de sa délégation à Genève, laquelle négocie justement la levée de certaines sanctions contre une réduction du programme nucléaire iranien.

     

     

     

    Personne, à commencer par François Hollande et Benjamin Netanyahou, n’a cru en la sincérité d’un régime, déchiré par d’intenses contradictions internes et dont le but avoué est de desserrer l’étau qui étrangle l’économie iranienne, au point de ne plus lui laisser la moindre marge de manœuvre. Le régime des mollahs doit éviter deux écueils aussi redoutables l’un que l’autre= d’abor, il ne faut sembler capituler devant l’Occident car cela provoquerait la débandade des forces qui soutiennent le régime et qui pourraient, du coup, se retourner contre lui puisqu’elles ont amassé avantages et privilèges : enfin, il faut éviter un soulèvement des masses désargentées et désœuvrées iraniennes qui, en défilant par millions dans les rues, n’auraient aucun mal à provoquer la chute du régime…

     

     

     

    Des voix se sont récemment élevées en Iran pour contester la ligne du président Rouhani et pour se garder de toute critique personnelle, ce fameux Guide suprême retire le tapis sous les pieds du nouveau leader espérant ainsi rassurer sa bse à peu de frais, tout en laissant son équipe de négociateurs parlementer avec des Occidentaux naïfs et crédules.. On peut s’étonner de cette ambigüité mais pour les Iraniens qui sont les descendants des Perses, il n’y a pas les principes de l’identité et de la contradiction, hérités d’Aristote et repris aussi dans les Evangiles : Que votre oui soit un oui, et votre non un non…

     

     

     

    Pour les Ayatollahs, on peut dire oui et non en même, suivant nos intérêts et les opportunités du moment. Pour un esprit occidental bien né, on ne peut envoyer une délégation négocier à Genève et au même moment lui couper ‘herbe sous les pieds en révélant la vraie nature du régime qui, parallèlement aux pourparlers, spécule à long terme sur la disparition d’Israël.. Ou alors, ce qui accroît d’autant notre perplexité, le Guide serait plus fin qu’on ne le croire, il aurait donné des gages aux deux parties : ne vous faites pas de soucis, dit il aux Pasdarans, même si nous réduisons ou abandonnons nos projets de nucléaire militaire, à la longue, l’Etat juif s’effondrera, miné par ses propres contradictions… Et en même temps, après avoir dit cela, il laisse les négociateurs parlementer et conclure un accord qui n’apparaîtrait pas comme une reculade ou pire une capitulation.

     

     

     

    Il ne faut pas oublier que le même président Rouhani, jadis chef de la délégation iranienne pour le nucléaire, s’était en ce temps là vanté d’avoir floué les Occidentaux…

     

     

     

    Comment faire confiance à ces gens ?

     

     

     

    Tant Benjamin Netanyahou que Fr Hollande et quelques autres ont raison d’adopter une attitude ferme face à ce pays qui se conduit comme un voyou sur la scène internationale. Certains de mes lecteurs m’ont récemment fait remarquer qu’Israël n’était pas le seul état de la région à se soucier de l’Iran, il y a aussi tous les émirats du  Golfe avec à leur tête l’Arabie Saoudite… De quels poids pèseraient ils face à un Iran nucléarisé et de surcroît chi’ite, donc en opposition aux Sunnites ? Selon d’autres sources, les liens entre la France et ces pays expliqueraient parfaitement l’attitude de fermeté de la France qui commence à être plus aimée et respectée dans la région en raison des atermoiements de Barack Obama dont la fin du mandat est attendue avec impatience au Proche Orient. En Israël, on a peu apprécié les déclarations de John Kerry, quant à sa tournée dans les capitales arabes du Proche Orient (Ryad) elle n’eut pas les effets escomptés.

     

     

     

    En fait, sans le dire vraiment, les USA se désengagent du Proche Orient tout en gardant un œil sur lui. A long terme, la Chine les inquiète car ils savent qu’elle recherche la parité avec eux. Ce qui aurait pour conséquence de gêner les USA dans toutes leurs actions dans tout le continent asiatique. En outre, la découverte de nouvelles sources d’énergie aux Etats Unis même rend l’approvisionnement en Orient moins indispensable.

     

     

     

    Mais que les Iraniens ne se réjouissent pas trop vite : l’Etat d’Israël a beaucoup plus de chance de survivre et de perdurer que le régime des Mollahs…